02L'âme de Flaubert, cette âme d'ennui, de force, de tristesse rétrospective,
03 a
la mélancolie de ces vieux livres, séculaires, noirs et métalliques,
04 qui tordent leur vitalité
sombre autour d aux pans de passé de
05quelque ruine légendairement
surhumaine !
06Novembre
07Jour de pluie. à Auteuil chez Edmond : les fenêtres donnent jour
sur la
08 rue tranquille que bordent des façades d'hôtels espacés de jardins en une
09 petite pièce
d'eau à canards dans l'un d'eux, des feuilles sont tombés, les
10 feuilles de deux hauts peupliers qui sont là, et dont le jaune se détermine
11 en
mon esprit par le son et la nuance du mot anglais : yellow.
12La pluie incessante à travers ma fenêtre, polit la pierre du balcon et c'est à se
13demander si tout ce qui est par
delà ces frêles vitres ridelées, rues, maisons et
14ciel, n'est pas plus triste encor que ce qui souffre en cet abri, cette âme sans
15force pour rêver ni pour vivre !
16Moi qui ai pour le passé du goût, un goût de pitié, pour toute cette
?????????????????????????????????????????????????????????????????????????
17 de jadis, en années, en mois, en jours et en heures, il y a des choses de ce passé
18 dont une
sorte de peur m'éloigne : les lettres qui sont là en mes tirois
19
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? et cachetées, et que je garde comme une palpable heure
20de ma vie qui n'est
plus.
L'âme de Flaubert, cette âme d'ennui, de force, de tristesse rétrospective, a la mélancolie de ces vieux livres, séculaires, noirs et métalliques, qui tordent leur vitalité sombre aux pans de passé de quelque ruine légendairement surhumaine !
Novembre
Jour de pluie ; à Auteuil chez Edmond : les fenêtres donnent jour sur la rue tranquille que bordent des façades d'hôtels espacés de jardins en une petite pièce d'eau à canards ; dans l'un d'eux, des feuilles sont tombées, les feuilles de deux hauts peupliers qui sont là, et dont le jaune se détermine en mon esprit par le son et la nuance du mot anglais : yellow.
La pluie incessante à travers ma fenêtre polit la pierre du balcon et c'est à se demander si tout ce qui est par delà ces frêles vitres ridelées, rues, maisons et ciel, n'est pas plus triste encore que ce qui souffre en cet abri, cette âme sans force pour rêver ni pour vivre !
Moi qui ai pour le passé du goût, un goût de pitié, pour toute cette ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? de jadis, en années, en mois, en jours et en heures, il y a des choses de ce passé dont une sorte de peur m'éloigne : les lettres qui sont là en mes tirois ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? et cachetées, et que je garde comme une palpable heure de ma vie qui n'est plus.
02L'âme de Flaubert, cette âme d'ennui, de force, de tristesse rétrospective,
03 a
la mélancolie de ces vieux livres, séculaires, noirs et métalliques,
04 qui tordent leur vitalité
sombre autour d aux pans de passé de
05quelque ruine légendairement
surhumaine !
06Novembre
07Jour de pluie. à Auteuil chez Edmond : les fenêtres donnent jour
sur la
08 rue tranquille que bordent des façades d'hôtels espacés de jardins en une
09 petite pièce
d'eau à canards dans l'un d'eux, des feuilles sont tombés, les
10 feuilles de deux hauts peupliers qui sont là, et dont le jaune se détermine
11 en
mon esprit par le son et la nuance du mot anglais : yellow.
12La pluie incessante à travers ma fenêtre, polit la pierre du balcon et c'est à se
13demander si tout ce qui est par
delà ces frêles vitres ridelées, rues, maisons et
14ciel, n'est pas plus triste encor que ce qui souffre en cet abri, cette âme sans
15force pour rêver ni pour vivre !
16Moi qui ai pour le passé du goût, un goût de pitié, pour toute cette
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17 de jadis, en années, en mois, en jours et en heures, il y a des choses de ce passé
18 dont une
sorte de peur m'éloigne : les lettres qui sont là en mes tirois
19
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? et cachetées, et que je garde comme une palpable heure
20de ma vie qui n'est
plus.
L'âme de Flaubert, cette âme d'ennui, de force, de tristesse rétrospective, a la mélancolie de ces vieux livres, séculaires, noirs et métalliques, qui tordent leur vitalité sombre aux pans de passé de quelque ruine légendairement surhumaine !
Novembre
Jour de pluie ; à Auteuil chez Edmond : les fenêtres donnent jour sur la rue tranquille que bordent des façades d'hôtels espacés de jardins en une petite pièce d'eau à canards ; dans l'un d'eux, des feuilles sont tombées, les feuilles de deux hauts peupliers qui sont là, et dont le jaune se détermine en mon esprit par le son et la nuance du mot anglais : yellow.
La pluie incessante à travers ma fenêtre polit la pierre du balcon et c'est à se demander si tout ce qui est par delà ces frêles vitres ridelées, rues, maisons et ciel, n'est pas plus triste encore que ce qui souffre en cet abri, cette âme sans force pour rêver ni pour vivre !
Moi qui ai pour le passé du goût, un goût de pitié, pour toute cette ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? de jadis, en années, en mois, en jours et en heures, il y a des choses de ce passé dont une sorte de peur m'éloigne : les lettres qui sont là en mes tirois ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? et cachetées, et que je garde comme une palpable heure de ma vie qui n'est plus.