02Madame de Merteuil est la perfection de Valmont.
03En lisant les effort, les ruses, la conduite privée de Valmont avec Madame
04 de
Merteuil – on a l'impression qu'en somme toute cette adresse est inutile
05 et de pure perte – et que
l'issue est fatale et ne dépend de rien autre
06 sinon de ce que madame de Tourvel l'aima dès le premier soir –
07 aime à travers ce dédale, réapparaît la
primordiale force d'un instinct
08 d'une occulte force d'amour, mystérieuse et toute puissante et inexpliquée.
09Je n'ai plus même le courage de remonter la journée
10 travailler dans ma chambre. C'est un mois perdu
et
11 que je sens tel. – Mon départ est trop proche pour songer
12 à m'organiser. Je passe la
journée auprès du feu dans la
13 salle commune à regarder la consomption des bûches
14 là j'ai la ressource d'observer le jeu des enfants –
15 ils sont à un âge merveilleux – un état
de pure nature
16 et ce qu'ils seront un jour apparaît –
17 par leur jeu ils se meuvent dans
l'imagination
18 pure, comme des poètes.
19Je feuillette en de vieux volumes quelques comédies de Marivaux
20 vraiment délectable – un charme, un détail d'expression
21 toujours varié – des gestes entrevus dans le dialogue
Madame de Merteuil est la perfection de Valmont.
En lisant les efforts, les ruses, la conduite privée de Valmont avec Madame de Merteuil, on a l'impression qu'en somme toute cette adresse est inutile et de pure perte – et que l'issue est fatale et ne dépend de rien autre sinon de ce que Madame de Tourvel l'aima dès le premier soir – aime à travers ce dédale, réapparaît la primordiale force d'un instinct, d'une occulte force d'amour, mystérieuse et toute puissante et inexpliquée.
Je n'ai plus même le courage de remonter la journée travailler dans ma chambre. C'est un mois perdu et que je sens tel. – Mon départ est trop proche pour songer à m'organiser. Je passe la journée auprès du feu dans la salle commune à regarder la consomption des bûches ; là j'ai la ressource d'observer le jeu des enfants – ils sont à un âge merveilleux – un état de pure nature et ce qu'ils seront un jour apparaît – par leur jeu ils se meuvent dans l'imagination pure, comme des poètes.
Je feuillette en de vieux volumes quelques comédies de Marivaux vraiment délectables – un charme, un détail d'expression toujours varié – des gestes entrevus dans le dialogue,
02Madame de Merteuil est la perfection de Valmont.
03En lisant les effort, les ruses, la conduite privée de Valmont avec Madame
04 de
Merteuil – on a l'impression qu'en somme toute cette adresse est inutile
05 et de pure perte – et que
l'issue est fatale et ne dépend de rien autre
06 sinon de ce que madame de Tourvel l'aima dès le premier soir –
07 aime à travers ce dédale, réapparaît la
primordiale force d'un instinct
08 d'une occulte force d'amour, mystérieuse et toute puissante et inexpliquée.
09Je n'ai plus même le courage de remonter la journée
10 travailler dans ma chambre. C'est un mois perdu
et
11 que je sens tel. – Mon départ est trop proche pour songer
12 à m'organiser. Je passe la
journée auprès du feu dans la
13 salle commune à regarder la consomption des bûches
14 là j'ai la ressource d'observer le jeu des enfants –
15 ils sont à un âge merveilleux – un état
de pure nature
16 et ce qu'ils seront un jour apparaît –
17 par leur jeu ils se meuvent dans
l'imagination
18 pure, comme des poètes.
19Je feuillette en de vieux volumes quelques comédies de Marivaux
20 vraiment délectable – un charme, un détail d'expression
21 toujours varié – des gestes entrevus dans le dialogue
Madame de Merteuil est la perfection de Valmont.
En lisant les efforts, les ruses, la conduite privée de Valmont avec Madame de Merteuil, on a l'impression qu'en somme toute cette adresse est inutile et de pure perte – et que l'issue est fatale et ne dépend de rien autre sinon de ce que Madame de Tourvel l'aima dès le premier soir – aime à travers ce dédale, réapparaît la primordiale force d'un instinct, d'une occulte force d'amour, mystérieuse et toute puissante et inexpliquée.
Je n'ai plus même le courage de remonter la journée travailler dans ma chambre. C'est un mois perdu et que je sens tel. – Mon départ est trop proche pour songer à m'organiser. Je passe la journée auprès du feu dans la salle commune à regarder la consomption des bûches ; là j'ai la ressource d'observer le jeu des enfants – ils sont à un âge merveilleux – un état de pure nature et ce qu'ils seront un jour apparaît – par leur jeu ils se meuvent dans l'imagination pure, comme des poètes.
Je feuillette en de vieux volumes quelques comédies de Marivaux vraiment délectables – un charme, un détail d'expression toujours varié – des gestes entrevus dans le dialogue,