01
02155v
de fines et légères voix, un peu aiguës timbrées d'argent
03 et des échanges de paroles précises.
04Une vie charmante, oisive, des jeunes filles très
05 occupées de l'état de leur cœur, des indécis
d'amour,
06 des fats et un jargon adorable, et des Frontins et des
07
Lisette qui parlent par épigrammes comme des
08 héros de Dumas
fils.
09Tout cela lent, retors, délié, – littéraire – rien des insupportables
10 pièces modernes d'un langage de portière – où les gens
11
n'ont pas le temps de parler – et au lieu de s'analyser
12 en scène – y jouent leur vie avec actions.
13Octobre
Mercredi. 10 Octobre. à Paris – retour définitif pour une année
14 à moins événements.
15Désir de retraite et de travail. J'espère être sorti du vague
16 où j'étais. –
17En wagon – je rêve à mon passé – à mon état actuel.
18 J'ai eu environ deux années de tristesse
profonde –
19 une tristesse définie. A. en était la cause en somme
20
l'an dernier j'ai eu une année de calme, de certitude
155v
de fines et légères voix, un peu aiguës, timbrées d'argent et des échanges de paroles précises.
Une vie charmante, oisive, des jeunes filles très occupées de l'état de leur cœur, des indécis d'amour, des fats et un jargon adorable, et des Frontin et des Lisette qui parlent par épigrammes comme des héros de Dumas fils.
Tout cela lent, retors, délié – littéraire –, rien des insupportables pièces modernes d'un langage de portière – où les gens n'ont pas le temps de parler – et au lieu de s'analyser en scène, y jouent leur vie avec actions.
Octobre Mercredi 10 octobre, à Paris – retour définitif pour une année, à moins d'événements.
Désir de retraite et de travail. J'espère être sorti du vague où j'étais. –
En wagon – je rêve à mon passé – à mon état actuel. J'ai eu environ deux années de tristesse profonde – une tristesse définie. A. en était la cause en somme. L'an dernier j'ai eu une année de calme, de certitude ;
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02155v
de fines et légères voix, un peu aiguës timbrées d'argent
03 et des échanges de paroles précises.
04Une vie charmante, oisive, des jeunes filles très
05 occupées de l'état de leur cœur, des indécis
d'amour,
06 des fats et un jargon adorable, et des Frontins et des
07
Lisette qui parlent par épigrammes comme des
08 héros de Dumas
fils.
09Tout cela lent, retors, délié, – littéraire – rien des insupportables
10 pièces modernes d'un langage de portière – où les gens
11
n'ont pas le temps de parler – et au lieu de s'analyser
12 en scène – y jouent leur vie avec actions.
13Octobre
Mercredi. 10 Octobre. à Paris – retour définitif pour une année
14 à moins événements.
15Désir de retraite et de travail. J'espère être sorti du vague
16 où j'étais. –
17En wagon – je rêve à mon passé – à mon état actuel.
18 J'ai eu environ deux années de tristesse
profonde –
19 une tristesse définie. A. en était la cause en somme
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l'an dernier j'ai eu une année de calme, de certitude
155v
de fines et légères voix, un peu aiguës, timbrées d'argent et des échanges de paroles précises.
Une vie charmante, oisive, des jeunes filles très occupées de l'état de leur cœur, des indécis d'amour, des fats et un jargon adorable, et des Frontin et des Lisette qui parlent par épigrammes comme des héros de Dumas fils.
Tout cela lent, retors, délié – littéraire –, rien des insupportables pièces modernes d'un langage de portière – où les gens n'ont pas le temps de parler – et au lieu de s'analyser en scène, y jouent leur vie avec actions.
Octobre Mercredi 10 octobre, à Paris – retour définitif pour une année, à moins d'événements.
Désir de retraite et de travail. J'espère être sorti du vague où j'étais. –
En wagon – je rêve à mon passé – à mon état actuel. J'ai eu environ deux années de tristesse profonde – une tristesse définie. A. en était la cause en somme. L'an dernier j'ai eu une année de calme, de certitude ;