02Un seul devoir. S'exprimer totalement – Essentiellement par le poème –
03 explicitement par le roman ou tout autre prose circonstanciée.
04Un curieux type de femme – nerveuse à la folie – musculairement et
05
moralement – la démarche allègre, sautante, saccadée, – un corps à croupe – aux
06 seins – présumés ainsi sous les corsages – ses robes se frippent immédiatement –
07 une chevelure qu'un rien dépeigne lourde – des yeux enfoncés, pâmés à tout propos
08 des yeux d'oiseaux nocturne, des yeux de folies – le nez courbe et fin –
09 la grande bouche, à lèvre
inférieure étirée, une lèvre de chair fanée déjà, un
10 peu rêche, mais de peau tendue lisse sans écaillures – la voix cassée et sourde
11 qui s'élève par éclats brusques – une femme
qu'on sent faite pour la
12 coucherie – d'un catholicisme artificiel et qui n'arrêterait rien. une fidélité
13 faite je crois du manque d'occasions et d'une sorte de décorum d'honnêteté
14 inculqué dès l'enfance – Du reste impudeur absolue et bestiale –
15 nue à tout propos et se montrant à sa femme de chambre
sans aucune
16 précaution – manque absolue de suite d'idées – zigzags et trous !
17
et parfois respirant, bouche ouverte, comme gênée dans son correct, comme
18 la petite Reine de
Saba de la Tentation
19Une singulière impression sur M. P. V.
20Sa voix claire et brève, vacille et traîne parfois, et alors me rappelle la voix d'une
21 femme que je
vis autrefois à une foire, sur une banquette auprès de moi,
22 et qui me représentait physiquement la
femme décrite d'dans En ménage,
23 et aussi l'image que je me faisais d'une Cousine d'Edmond jamais vue
24 et dont il m'avait raconté les adultères.
Un seul devoir. S'exprimer totalement – essentiellement par le poème – explicitement par le roman ou tout autre prose circonstanciée.
Un curieux type de femme – nerveuse à la folie – musculairement et moralement – la démarche allègre, sautante, saccadée, – un corps à croupe – aux seins – présumés ainsi sous les corsages – ses robes se fripent immédiatement – une chevelure qu'un rien dépeigne, lourde – des yeux enfoncés, pâmés à tout propos, des yeux d'oiseau nocturne, des yeux de folies – le nez courbe et fin – la grande bouche, à lèvre inférieure étirée, une lèvre de chair fanée déjà, un peu rêche, mais de peau tendue, lisse, sans écaillures – la voix cassée et sourde qui s'élève par éclats brusques – une femme qu'on sent faite pour la coucherie – d'un catholicisme artificiel et qui n'arrêterait rien. Une fidélité faite, je crois, du manque d'occasions et d'une sorte de décorum d'honnêteté inculqué dès l'enfance. Du reste, impudeur absolue et bestiale – nue à tout propos et se montrant à sa femme de chambre sans aucune précaution – manque absolu de suite d'idées – zigzags et trous ! Et parfois respirant, bouche ouverte, comme gênée dans son correct, comme la petite Reine de Saba de la Tentation.
Une singulière impression sur M. P. V.
Sa voix claire et brève, vacille et traîne parfois, et alors me rappelle la voix d'une femme que je vis autrefois à une foire, sur une banquette auprès de moi, et qui me représentait physiquement la femme décrite dans En ménage, et aussi l'image que je me faisais d'une cousine d'Edmond jamais vue et dont il m'avait raconté les adultères.
02Un seul devoir. S'exprimer totalement – Essentiellement par le poème –
03 explicitement par le roman ou tout autre prose circonstanciée.
04Un curieux type de femme – nerveuse à la folie – musculairement et
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moralement – la démarche allègre, sautante, saccadée, – un corps à croupe – aux
06 seins – présumés ainsi sous les corsages – ses robes se frippent immédiatement –
07 une chevelure qu'un rien dépeigne lourde – des yeux enfoncés, pâmés à tout propos
08 des yeux d'oiseaux nocturne, des yeux de folies – le nez courbe et fin –
09 la grande bouche, à lèvre
inférieure étirée, une lèvre de chair fanée déjà, un
10 peu rêche, mais de peau tendue lisse sans écaillures – la voix cassée et sourde
11 qui s'élève par éclats brusques – une femme
qu'on sent faite pour la
12 coucherie – d'un catholicisme artificiel et qui n'arrêterait rien. une fidélité
13 faite je crois du manque d'occasions et d'une sorte de décorum d'honnêteté
14 inculqué dès l'enfance – Du reste impudeur absolue et bestiale –
15 nue à tout propos et se montrant à sa femme de chambre
sans aucune
16 précaution – manque absolue de suite d'idées – zigzags et trous !
17
et parfois respirant, bouche ouverte, comme gênée dans son correct, comme
18 la petite Reine de
Saba de la Tentation
19Une singulière impression sur M. P. V.
20Sa voix claire et brève, vacille et traîne parfois, et alors me rappelle la voix d'une
21 femme que je
vis autrefois à une foire, sur une banquette auprès de moi,
22 et qui me représentait physiquement la
femme décrite d'dans En ménage,
23 et aussi l'image que je me faisais d'une Cousine d'Edmond jamais vue
24 et dont il m'avait raconté les adultères.
Un seul devoir. S'exprimer totalement – essentiellement par le poème – explicitement par le roman ou tout autre prose circonstanciée.
Un curieux type de femme – nerveuse à la folie – musculairement et moralement – la démarche allègre, sautante, saccadée, – un corps à croupe – aux seins – présumés ainsi sous les corsages – ses robes se fripent immédiatement – une chevelure qu'un rien dépeigne, lourde – des yeux enfoncés, pâmés à tout propos, des yeux d'oiseau nocturne, des yeux de folies – le nez courbe et fin – la grande bouche, à lèvre inférieure étirée, une lèvre de chair fanée déjà, un peu rêche, mais de peau tendue, lisse, sans écaillures – la voix cassée et sourde qui s'élève par éclats brusques – une femme qu'on sent faite pour la coucherie – d'un catholicisme artificiel et qui n'arrêterait rien. Une fidélité faite, je crois, du manque d'occasions et d'une sorte de décorum d'honnêteté inculqué dès l'enfance. Du reste, impudeur absolue et bestiale – nue à tout propos et se montrant à sa femme de chambre sans aucune précaution – manque absolu de suite d'idées – zigzags et trous ! Et parfois respirant, bouche ouverte, comme gênée dans son correct, comme la petite Reine de Saba de la Tentation.
Une singulière impression sur M. P. V.
Sa voix claire et brève, vacille et traîne parfois, et alors me rappelle la voix d'une femme que je vis autrefois à une foire, sur une banquette auprès de moi, et qui me représentait physiquement la femme décrite dans En ménage, et aussi l'image que je me faisais d'une cousine d'Edmond jamais vue et dont il m'avait raconté les adultères.