01
02150v
03à rapproche l'ignoble mot d'A.... Tu sais ne te gêne pas
04La femme se transforme d'elle-même en machine d'hygiène sentimental
05 et après elle s'étonne.
06Un singulier cas de pudeur femi.
07 Avec M. V. nous avons causé librement d'elle et de son mari et elle trouvait
08
cela très naturel. J'ai fait intervenir l'image de B. L. – et
aussitôt
09 elle a rougi et s'est montrée dégouttée
10Dans les relations ordinaires avec une femme. on sait si peu d'elle et elle sait
11 si peu de vous qu'on peut se connaître 10 ans et trouver de nouveau à
12 s'aimer la onzième année
13L'amour d'une femme tout un coin d'elle-même inconnu
14Des deux côtés de la route des foins coupés exhalent dans l'air tiède, une moite et
15 douce odeur de tisane.
16Tout un soir Glorioles s'est exfolié, et le plan a croulé et je me suis endormi plein
17 de désespoir
18Il faut se résigner à cela faire deux parts de sa vie l'une toute au travail, l'autre
19 qu'on abandonne aux vains contacts, et aux bruits des
paroles inutiles
20Maxime : la seule inspiratrice et la sauvegarde est la solitude
21 des autres on ne prend rien
Mallarmé m'a dit cela souvent
150v
à rapprocher de l'ignoble mot d'A : "Tu sais, ne te gêne pas."
La femme se transforme d'elle-même en machine d'hygiène sentimentale et après elle s'étonne.
Un singulier cas de pudeur féminine.
Avec M. V. nous avons causé librement d'elle et de son mari et elle trouvait cela très naturel. J'ai fait intervenir l'image de B. L. – et aussitôt elle a rougi et s'est montrée dégoûtée.
Dans les relations ordinaires avec une femme, on sait si peu d'elle et elle sait si peu de vous qu'on peut se connaître dix ans et trouver de nouveau à s'aimer la onzième année.
L'amour d'une femme tout un coin d'elle-même inconnu.
Des deux côtés de la route, des foins coupés exhalent dans l'air tiède, une moite et douce odeur de tisane.
Tout un soir Glorioles s'est exfolié, et le plan a croulé et je me suis endormi plein de désespoir.
Il faut se résigner à cela : faire deux parts de sa vie, l'une toute au travail, l'autre qu'on abandonne aux vains contacts, et aux bruits des paroles inutiles.
Maxime : la seule inspiratrice et la sauvegarde est la solitude ; des autres on ne prend rien. Mallarmé m'a dit cela souvent : "
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02150v
03à rapproche l'ignoble mot d'A.... Tu sais ne te gêne pas
04La femme se transforme d'elle-même en machine d'hygiène sentimental
05 et après elle s'étonne.
06Un singulier cas de pudeur femi.
07 Avec M. V. nous avons causé librement d'elle et de son mari et elle trouvait
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cela très naturel. J'ai fait intervenir l'image de B. L. – et
aussitôt
09 elle a rougi et s'est montrée dégouttée
10Dans les relations ordinaires avec une femme. on sait si peu d'elle et elle sait
11 si peu de vous qu'on peut se connaître 10 ans et trouver de nouveau à
12 s'aimer la onzième année
13L'amour d'une femme tout un coin d'elle-même inconnu
14Des deux côtés de la route des foins coupés exhalent dans l'air tiède, une moite et
15 douce odeur de tisane.
16Tout un soir Glorioles s'est exfolié, et le plan a croulé et je me suis endormi plein
17 de désespoir
18Il faut se résigner à cela faire deux parts de sa vie l'une toute au travail, l'autre
19 qu'on abandonne aux vains contacts, et aux bruits des
paroles inutiles
20Maxime : la seule inspiratrice et la sauvegarde est la solitude
21 des autres on ne prend rien
Mallarmé m'a dit cela souvent
150v
à rapprocher de l'ignoble mot d'A : "Tu sais, ne te gêne pas."
La femme se transforme d'elle-même en machine d'hygiène sentimentale et après elle s'étonne.
Un singulier cas de pudeur féminine.
Avec M. V. nous avons causé librement d'elle et de son mari et elle trouvait cela très naturel. J'ai fait intervenir l'image de B. L. – et aussitôt elle a rougi et s'est montrée dégoûtée.
Dans les relations ordinaires avec une femme, on sait si peu d'elle et elle sait si peu de vous qu'on peut se connaître dix ans et trouver de nouveau à s'aimer la onzième année.
L'amour d'une femme tout un coin d'elle-même inconnu.
Des deux côtés de la route, des foins coupés exhalent dans l'air tiède, une moite et douce odeur de tisane.
Tout un soir Glorioles s'est exfolié, et le plan a croulé et je me suis endormi plein de désespoir.
Il faut se résigner à cela : faire deux parts de sa vie, l'une toute au travail, l'autre qu'on abandonne aux vains contacts, et aux bruits des paroles inutiles.
Maxime : la seule inspiratrice et la sauvegarde est la solitude ; des autres on ne prend rien. Mallarmé m'a dit cela souvent : "