02Puis il y a des prairies, d'une herbe humide vivace, grasse et frisonnante
03 et du foin coupé çà et là et de petites meules qui ressemblent à des ruches
04 et tout au bout un grand bois de peupliers et de chênes enlacés de
05 lierre, dont l'ombre se
bleute de gazons
06C'est grand comme rien, mais c'est tout un monde tant c'est
07 solitaire, isolé, et charmant
08Le soir la barque du passeur hêlée vient nous reprendre et nous fait
09 traverser le calme du
fleuve, rougi d'Occident, et on va lentement
10 dans un murmure d'eau, sous le vol concentrique et
criard
11 d'une mouette de mer, aux larges ailes et qui s'est égarée jusque
12 là.
13Comme les femmes seraient belles et aisées à vivre si elles ne consentaient à
ne
14 pas parler et à ne pas étaler comme malgré elles, en une luxuriance
15 de langage le fond de leur imbécilité vaniteuse.
16mais il y a un mauvais génie qui le porte à exprimer de temps en
17 temps par un mot, par un acte, par un sourire ce qu'elle sont
18 et cela pour le juste désabusement de ceux qui pourraient croire en
19 leur esprit et oublier
qu'elles sont l'éternel ennemi.
20Soiré du 30 Août... s. m.
Puis il y a des prairies, d'une herbe humide vivace, grasse et frisonnante, et du foin coupé çà et là, et de petites meules qui ressemblent à des ruches, et tout au bout un grand bois de peupliers et de chênes enlacés de lierre, dont l'ombre se bleute de gazons.
C'est grand comme rien, mais c'est tout un monde tant c'est solitaire, isolé, et charmant.
Le soir, la barque du passeur hêlée vient nous reprendre et nous fait traverser le calme du fleuve, rougi d'Occident, et on va lentement dans un murmure d'eau, sous le vol concentrique et criard d'une mouette de mer, aux larges ailes et qui s'est égarée jusque là.
Comme les femmes seraient belles et aisées à vivre si elles consentaient à ne pas parler et à ne pas étaler comme malgré elles, en une luxuriance de langage, le fond de leur imbécilité vaniteuse.
Mais il y a un mauvais génie qui les porte à exprimer de temps en temps par un mot, par un acte, par un sourire ce qu'elles sont, et cela pour le juste désabusement de ceux qui pourraient croire en leur esprit et oublier qu'elles sont l'éternel ennemi.
Soirée du 30 août... s. m.
02Puis il y a des prairies, d'une herbe humide vivace, grasse et frisonnante
03 et du foin coupé çà et là et de petites meules qui ressemblent à des ruches
04 et tout au bout un grand bois de peupliers et de chênes enlacés de
05 lierre, dont l'ombre se
bleute de gazons
06C'est grand comme rien, mais c'est tout un monde tant c'est
07 solitaire, isolé, et charmant
08Le soir la barque du passeur hêlée vient nous reprendre et nous fait
09 traverser le calme du
fleuve, rougi d'Occident, et on va lentement
10 dans un murmure d'eau, sous le vol concentrique et
criard
11 d'une mouette de mer, aux larges ailes et qui s'est égarée jusque
12 là.
13Comme les femmes seraient belles et aisées à vivre si elles ne consentaient à
ne
14 pas parler et à ne pas étaler comme malgré elles, en une luxuriance
15 de langage le fond de leur imbécilité vaniteuse.
16mais il y a un mauvais génie qui le porte à exprimer de temps en
17 temps par un mot, par un acte, par un sourire ce qu'elle sont
18 et cela pour le juste désabusement de ceux qui pourraient croire en
19 leur esprit et oublier
qu'elles sont l'éternel ennemi.
20Soiré du 30 Août... s. m.
Puis il y a des prairies, d'une herbe humide vivace, grasse et frisonnante, et du foin coupé çà et là, et de petites meules qui ressemblent à des ruches, et tout au bout un grand bois de peupliers et de chênes enlacés de lierre, dont l'ombre se bleute de gazons.
C'est grand comme rien, mais c'est tout un monde tant c'est solitaire, isolé, et charmant.
Le soir, la barque du passeur hêlée vient nous reprendre et nous fait traverser le calme du fleuve, rougi d'Occident, et on va lentement dans un murmure d'eau, sous le vol concentrique et criard d'une mouette de mer, aux larges ailes et qui s'est égarée jusque là.
Comme les femmes seraient belles et aisées à vivre si elles consentaient à ne pas parler et à ne pas étaler comme malgré elles, en une luxuriance de langage, le fond de leur imbécilité vaniteuse.
Mais il y a un mauvais génie qui les porte à exprimer de temps en temps par un mot, par un acte, par un sourire ce qu'elles sont, et cela pour le juste désabusement de ceux qui pourraient croire en leur esprit et oublier qu'elles sont l'éternel ennemi.
Soirée du 30 août... s. m.