02Je ne sais pas si pour certaines âmes voir vivre ne remplace pas vivre.
03L'activité physique me supprime l'activité mentale – agir égale penser
04 il faut choisir.
05la pensée est l'action suprême.
06Il n'y a qu'un inconnu que l'homme ne désire pas, c'est l'inconnu de
07 la mort – serait-ce une
prévision du néant.
08Il y a une île dans la Loire où nous allons souvent passer l'après-midi et qui
09 s'appelle l'île du Pigeon. Elle contient beaucoup de chose charmantes et
10 qui suffiraient peut-être au bonheur. Un bord de sable qui s'allonge en
11 promontoire, à peine bombé, presque au ras de l'eau. Puis des sable
12 commencent à surgir des touffes d'herbes bleuâtr, puis en s'enfoncant les
13 oseraies, et des peupliers nains, en gerbes de feuilles indéfiniment perplexes
14
où le moindre vent éveille des échos de murmures qui sont comme une chute
15 perlée de gouttes de
grosse pluie. En le grand calme on suit de bouquets en
16 bouquets, le voltigement d'une brise légère, qui va d'un feuillage à l'autre..
17D'un autre côté, un vrai bois, avec fourré, lacis, clairières, et eau dormante
18 puis des champs de grandes plantes en spirales de quenouilles qui
19 fleurissent jaunes, une
fleur douce et qui sent le miel, une fleur
20 délicate et qui se frippe aussitôt que cueillie
Je ne sais pas si pour certaines âmes voir vivre ne remplace pas vivre.
L'activité physique me supprime l'activité mentale – agir égale penser ; il faut choisir.
La pensée est l'action suprême.
Il n'y a qu'un inconnu que l'homme ne désire pas, c'est l'inconnu de la mort – serait-ce une prévision du néant ?
Il y a une île dans la Loire où nous allons souvent passer l'après-midi et qui s'appelle l'île du Pigeon. Elle contient beaucoup de choses charmantes et qui suffiraient peut-être au bonheur. Un bord de sable qui s'allonge en promontoire, à peine bombé, presque au ras de l'eau. Puis, des sables, commencent à surgir des touffes d'herbes bleuâtres, puis en s'enfonçant les oseraies, et des peupliers nains, en gerbes de feuilles indéfiniment perplexes où le moindre vent éveille des échos de murmures qui sont comme une chute perlée de gouttes de grosse pluie. En le grand calme on suit de bouquets en bouquets le voltigement d'une brise légère, qui va d'un feuillage à l'autre..
D'un autre côté, un vrai bois, avec fourré, lacis, clairières, et eau dormante, puis des champs de grandes plantes en spirales de quenouilles qui fleurissent jaunes, une fleur douce et qui sent le miel, une fleur délicate et qui se fripe aussitôt que cueillie.
02Je ne sais pas si pour certaines âmes voir vivre ne remplace pas vivre.
03L'activité physique me supprime l'activité mentale – agir égale penser
04 il faut choisir.
05la pensée est l'action suprême.
06Il n'y a qu'un inconnu que l'homme ne désire pas, c'est l'inconnu de
07 la mort – serait-ce une
prévision du néant.
08Il y a une île dans la Loire où nous allons souvent passer l'après-midi et qui
09 s'appelle l'île du Pigeon. Elle contient beaucoup de chose charmantes et
10 qui suffiraient peut-être au bonheur. Un bord de sable qui s'allonge en
11 promontoire, à peine bombé, presque au ras de l'eau. Puis des sable
12 commencent à surgir des touffes d'herbes bleuâtr, puis en s'enfoncant les
13 oseraies, et des peupliers nains, en gerbes de feuilles indéfiniment perplexes
14
où le moindre vent éveille des échos de murmures qui sont comme une chute
15 perlée de gouttes de
grosse pluie. En le grand calme on suit de bouquets en
16 bouquets, le voltigement d'une brise légère, qui va d'un feuillage à l'autre..
17D'un autre côté, un vrai bois, avec fourré, lacis, clairières, et eau dormante
18 puis des champs de grandes plantes en spirales de quenouilles qui
19 fleurissent jaunes, une
fleur douce et qui sent le miel, une fleur
20 délicate et qui se frippe aussitôt que cueillie
Je ne sais pas si pour certaines âmes voir vivre ne remplace pas vivre.
L'activité physique me supprime l'activité mentale – agir égale penser ; il faut choisir.
La pensée est l'action suprême.
Il n'y a qu'un inconnu que l'homme ne désire pas, c'est l'inconnu de la mort – serait-ce une prévision du néant ?
Il y a une île dans la Loire où nous allons souvent passer l'après-midi et qui s'appelle l'île du Pigeon. Elle contient beaucoup de choses charmantes et qui suffiraient peut-être au bonheur. Un bord de sable qui s'allonge en promontoire, à peine bombé, presque au ras de l'eau. Puis, des sables, commencent à surgir des touffes d'herbes bleuâtres, puis en s'enfonçant les oseraies, et des peupliers nains, en gerbes de feuilles indéfiniment perplexes où le moindre vent éveille des échos de murmures qui sont comme une chute perlée de gouttes de grosse pluie. En le grand calme on suit de bouquets en bouquets le voltigement d'une brise légère, qui va d'un feuillage à l'autre..
D'un autre côté, un vrai bois, avec fourré, lacis, clairières, et eau dormante, puis des champs de grandes plantes en spirales de quenouilles qui fleurissent jaunes, une fleur douce et qui sent le miel, une fleur délicate et qui se fripe aussitôt que cueillie.