02Un désir de travail . mais de travail en pensée, je voudrais épuiser hâtivement
03 le charme de tout, et arriver à une vieillesse d'âme qui rendrait la
04 mort facile à la jeunesse de mon corps.
05J'ai trouvé dans Baudelaire une phrase qui m'a un peu consolé :
06 il dit en parlant de Poe : ces stérilités que connaissent les écrivains nerveux
07 et enfantinement je vois là une sorte d'excuse pour ma sécheresse et
08 mon impuissance des derniers mois.
09Dimanche soir : M. L. raconte un de ses rêves, rêve absurde d'ailleurs, mais qu'on
10 sent sous la réticence des termes, et la note comique plein de présences d'homme
11
sous f : un rêve sexuel sous forme d'officiers galants et de barbes blondes
12
A. de J. est là que je n'avais vue depuis son mariage – un peu changée la jeune
13 fille s'est affirmée en femme étalant son amour de jeune mère, et en quelques
14 mots involontaires révélant son mari
comme un parfait imbécile.
15Une scène d'interprétation à faire sur la Danseuse :
16 Le haut du corps est guerrier et défensif. La chevelure pour ne pas crouler
17 est
casquée – le sourire est un arc, le corsage se bombe en cuirasse.
18 Le bas du corps est évasif, ailé par le tulle des jupes.
19 La scène –
quatre porteuses de coffres s'avancent vers elle...
20 Avec des poses diverses elle fait mine d'y prendre puis s'éloigne
Un désir de travail – mais de travail en pensée, je voudrais épuiser hâtivement le charme de tout, et arriver à une vieillesse d'âme qui rendrait la mort facile à la jeunesse de mon corps.
J'ai trouvé dans Baudelaire une phrase qui m'a un peu consolé : il dit en parlant de Poe : "ces stérilités que connaissent les écrivains nerveux", et enfantinement je vois là une sorte d'excuse pour ma sécheresse et mon impuissance des derniers mois.
Dimanche soir : Méry Laurent raconte un de ses rêves, rêve absurde d'ailleurs, mais qu'on sent sous la réticence des termes, et la note comique, plein de présences d'hommes : un rêve sexuel sous forme d'officiers galants et de barbes blondes. A. de J. est là que je n'avais vue depuis son mariage – un peu changée, la jeune fille s'est affirmée en femme étalant son amour de jeune mère, et en quelques mots involontaires révélant son mari comme un parfait imbécile.
Une scène d'interprétation à faire sur la Danseuse : Le haut du corps est guerrier et défensif. La chevelure pour ne pas crouler est casquée – le sourire est un arc, le corsage se bombe en cuirasse. Le bas du corps est évasif, ailé par le tulle des jupes. La scène – quatre porteuses de coffres s'avancent vers elle... Avec des poses diverses, elle fait mine d'y prendre puis s'éloigne ;
02Un désir de travail . mais de travail en pensée, je voudrais épuiser hâtivement
03 le charme de tout, et arriver à une vieillesse d'âme qui rendrait la
04 mort facile à la jeunesse de mon corps.
05J'ai trouvé dans Baudelaire une phrase qui m'a un peu consolé :
06 il dit en parlant de Poe : ces stérilités que connaissent les écrivains nerveux
07 et enfantinement je vois là une sorte d'excuse pour ma sécheresse et
08 mon impuissance des derniers mois.
09Dimanche soir : M. L. raconte un de ses rêves, rêve absurde d'ailleurs, mais qu'on
10 sent sous la réticence des termes, et la note comique plein de présences d'homme
11
sous f : un rêve sexuel sous forme d'officiers galants et de barbes blondes
12
A. de J. est là que je n'avais vue depuis son mariage – un peu changée la jeune
13 fille s'est affirmée en femme étalant son amour de jeune mère, et en quelques
14 mots involontaires révélant son mari
comme un parfait imbécile.
15Une scène d'interprétation à faire sur la Danseuse :
16 Le haut du corps est guerrier et défensif. La chevelure pour ne pas crouler
17 est
casquée – le sourire est un arc, le corsage se bombe en cuirasse.
18 Le bas du corps est évasif, ailé par le tulle des jupes.
19 La scène –
quatre porteuses de coffres s'avancent vers elle...
20 Avec des poses diverses elle fait mine d'y prendre puis s'éloigne
Un désir de travail – mais de travail en pensée, je voudrais épuiser hâtivement le charme de tout, et arriver à une vieillesse d'âme qui rendrait la mort facile à la jeunesse de mon corps.
J'ai trouvé dans Baudelaire une phrase qui m'a un peu consolé : il dit en parlant de Poe : "ces stérilités que connaissent les écrivains nerveux", et enfantinement je vois là une sorte d'excuse pour ma sécheresse et mon impuissance des derniers mois.
Dimanche soir : Méry Laurent raconte un de ses rêves, rêve absurde d'ailleurs, mais qu'on sent sous la réticence des termes, et la note comique, plein de présences d'hommes : un rêve sexuel sous forme d'officiers galants et de barbes blondes. A. de J. est là que je n'avais vue depuis son mariage – un peu changée, la jeune fille s'est affirmée en femme étalant son amour de jeune mère, et en quelques mots involontaires révélant son mari comme un parfait imbécile.
Une scène d'interprétation à faire sur la Danseuse : Le haut du corps est guerrier et défensif. La chevelure pour ne pas crouler est casquée – le sourire est un arc, le corsage se bombe en cuirasse. Le bas du corps est évasif, ailé par le tulle des jupes. La scène – quatre porteuses de coffres s'avancent vers elle... Avec des poses diverses, elle fait mine d'y prendre puis s'éloigne ;