02Le présent est fait du regret des bonheurs qu'on a pas eu et du souvenir
03 de ce qu'on a souffert.
04Où trouver quelque merveilleux moyen d'oubli... l'ivresse abrutit, le
05 sommeil répugne et est amer du temps perdu qu'il consume,
écrire
06 il faut être en des dispositions tellement spéciales qu'elles sont éphémères,
07 alors quoi. l'amour c'est une torture, la jouissance c'est un éclair, et du
08 vide ensuite.. lire on vite tout lu.. relire autant vivre.
09La fatigue qu'impose la vie a cette explication bien simple que par
10 le rêve, et le souvenir nous vivons la durée, le poids et la mesure de tant
11 de vies.
12Mardi 24 Juillet. J'ai de mauvais réveils, des réveils en plein vide, désorganisés
13 l'âme en loques. Le trésor des pensées des joies est mort dans la nuit.
14
en cette nuit mon âme a dû dormir et oublier. le lien est rompu
15 et le jour qui vient se passe à se refaire une atmosphère de pensée
16 Toujours le mauvais temps, et le vent qui gémit et veut entrer
17 et j'ai la tentation d'ouvrir les fenêtres, de le laisser pénétrer, et
18 balayer ma chambre, mêler les papiers, éteindre de son souffle
19 les lumières
Le présent est fait du regret des bonheurs qu'on n'a pas eu et du souvenir de ce qu'on a souffert.
Où trouver quelque merveilleux moyen d'oubli... l'ivresse abrutit, le sommeil répugne et est amer du temps perdu qu'il consume. Écrire : il faut être en des dispositions tellement spéciales qu'elles sont éphémères, alors quoi ? l'amour, c'est une torture ; la jouissance, c'est un éclair, et du vide ensuite.. lire : on a vite tout lu.. relire : autant vivre.
La fatigue qu'impose la vie a cette explication bien simple que par le rêve, et le souvenir, nous vivons la durée, le poids et la mesure de tant de vies.
Mardi 24 juillet. J'ai de mauvais réveils, des réveils en plein vide, désorganisés, l'âme en loques. Le trésor des pensées, des joies, est mort dans la nuit. En cette nuit mon âme a dû dormir et oublier. Le lien est rompu et le jour qui vient se passe à se refaire une atmosphère de pensée. Toujours le mauvais temps, et le vent qui gémit et veut entrer et j'ai la tentation d'ouvrir les fenêtres, de le laisser pénétrer, et balayer ma chambre, mêler les papiers, éteindre de son souffle les lumières.
02Le présent est fait du regret des bonheurs qu'on a pas eu et du souvenir
03 de ce qu'on a souffert.
04Où trouver quelque merveilleux moyen d'oubli... l'ivresse abrutit, le
05 sommeil répugne et est amer du temps perdu qu'il consume,
écrire
06 il faut être en des dispositions tellement spéciales qu'elles sont éphémères,
07 alors quoi. l'amour c'est une torture, la jouissance c'est un éclair, et du
08 vide ensuite.. lire on vite tout lu.. relire autant vivre.
09La fatigue qu'impose la vie a cette explication bien simple que par
10 le rêve, et le souvenir nous vivons la durée, le poids et la mesure de tant
11 de vies.
12Mardi 24 Juillet. J'ai de mauvais réveils, des réveils en plein vide, désorganisés
13 l'âme en loques. Le trésor des pensées des joies est mort dans la nuit.
14
en cette nuit mon âme a dû dormir et oublier. le lien est rompu
15 et le jour qui vient se passe à se refaire une atmosphère de pensée
16 Toujours le mauvais temps, et le vent qui gémit et veut entrer
17 et j'ai la tentation d'ouvrir les fenêtres, de le laisser pénétrer, et
18 balayer ma chambre, mêler les papiers, éteindre de son souffle
19 les lumières
Le présent est fait du regret des bonheurs qu'on n'a pas eu et du souvenir de ce qu'on a souffert.
Où trouver quelque merveilleux moyen d'oubli... l'ivresse abrutit, le sommeil répugne et est amer du temps perdu qu'il consume. Écrire : il faut être en des dispositions tellement spéciales qu'elles sont éphémères, alors quoi ? l'amour, c'est une torture ; la jouissance, c'est un éclair, et du vide ensuite.. lire : on a vite tout lu.. relire : autant vivre.
La fatigue qu'impose la vie a cette explication bien simple que par le rêve, et le souvenir, nous vivons la durée, le poids et la mesure de tant de vies.
Mardi 24 juillet. J'ai de mauvais réveils, des réveils en plein vide, désorganisés, l'âme en loques. Le trésor des pensées, des joies, est mort dans la nuit. En cette nuit mon âme a dû dormir et oublier. Le lien est rompu et le jour qui vient se passe à se refaire une atmosphère de pensée. Toujours le mauvais temps, et le vent qui gémit et veut entrer et j'ai la tentation d'ouvrir les fenêtres, de le laisser pénétrer, et balayer ma chambre, mêler les papiers, éteindre de son souffle les lumières.