02Se répandre dans les sociétés, installer sa maison d'une façon durable, doit
03 être dû au sentiment, au désir de prendre pied dans la vie
04La tristesse du poète n'est peut-être que la fatigue de porter tout en lui-même,
05 la tristesse du monde
06L'âme du poète, en vieillissant, va vers une sorte de divinité, l'élargissement
07 de la Conscience, être tout..
08Mercredi. une lourde journée.. de la pluie, et le ciel gris plus triste en
09
Juillet, où d'ordinaire on a la ressource de chauffer sa tristesse comme
10 un lézard à l'angle de quelque mur.
11Cette désorgina désorganisation de la saison influe sur moi, habituellement
12 j'ai là ma bonne époque de travail et
d'activité, hors des dolences de l'octobre,
13 des hésitations printanières ou de l'engourdissement hivernal.
14 Pour secouer cette abattement, je voudrais inventer quelque chose,
15 une distraction littéraire purement imaginative, dresser au
coin
16 d'un bois des sveltesses de Corysande et croquer des frissons de guipures
17 et de soie. mais rien que le souvenir d'anciennes tristesses et
18 l'éternelle fumée d'une pipe.
Se répandre dans les sociétés, installer sa maison d'une façon durable, doit être dû au sentiment, au désir de prendre pied dans la vie.
La tristesse du poète n'est peut-être que la fatigue de porter tout en lui-même, la tristesse du monde.
L'âme du poète, en vieillissant, va vers une sorte de divinité ; l'élargissement de la Conscience, être tout..
Mercredi. Une lourde journée.. de la pluie, et le ciel gris plus triste en juillet, où d'ordinaire on a la ressource de chauffer sa tristesse comme un lézard à l'angle de quelque mur.
Cette désorganisation de la saison influe sur moi, habituellement j'ai là ma bonne époque de travail et d'activité, hors des dolences de l'octobre, des hésitations printanières ou de l'engourdissement hivernal. Pour secouer cet abattement, je voudrais inventer quelque chose, une distraction littéraire purement imaginative, dresser au coin d'un bois des sveltesses de Corysande et croquer des frissons de guipures et de soie. Rien rien que le souvenir d'anciennes tristesses et l'éternelle fumée d'une pipe.
02Se répandre dans les sociétés, installer sa maison d'une façon durable, doit
03 être dû au sentiment, au désir de prendre pied dans la vie
04La tristesse du poète n'est peut-être que la fatigue de porter tout en lui-même,
05 la tristesse du monde
06L'âme du poète, en vieillissant, va vers une sorte de divinité, l'élargissement
07 de la Conscience, être tout..
08Mercredi. une lourde journée.. de la pluie, et le ciel gris plus triste en
09
Juillet, où d'ordinaire on a la ressource de chauffer sa tristesse comme
10 un lézard à l'angle de quelque mur.
11Cette désorgina désorganisation de la saison influe sur moi, habituellement
12 j'ai là ma bonne époque de travail et
d'activité, hors des dolences de l'octobre,
13 des hésitations printanières ou de l'engourdissement hivernal.
14 Pour secouer cette abattement, je voudrais inventer quelque chose,
15 une distraction littéraire purement imaginative, dresser au
coin
16 d'un bois des sveltesses de Corysande et croquer des frissons de guipures
17 et de soie. mais rien que le souvenir d'anciennes tristesses et
18 l'éternelle fumée d'une pipe.
Se répandre dans les sociétés, installer sa maison d'une façon durable, doit être dû au sentiment, au désir de prendre pied dans la vie.
La tristesse du poète n'est peut-être que la fatigue de porter tout en lui-même, la tristesse du monde.
L'âme du poète, en vieillissant, va vers une sorte de divinité ; l'élargissement de la Conscience, être tout..
Mercredi. Une lourde journée.. de la pluie, et le ciel gris plus triste en juillet, où d'ordinaire on a la ressource de chauffer sa tristesse comme un lézard à l'angle de quelque mur.
Cette désorganisation de la saison influe sur moi, habituellement j'ai là ma bonne époque de travail et d'activité, hors des dolences de l'octobre, des hésitations printanières ou de l'engourdissement hivernal. Pour secouer cet abattement, je voudrais inventer quelque chose, une distraction littéraire purement imaginative, dresser au coin d'un bois des sveltesses de Corysande et croquer des frissons de guipures et de soie. Rien rien que le souvenir d'anciennes tristesses et l'éternelle fumée d'une pipe.