01
02124v
d'une moiteur de soie ou d'une nitidité de satin, des carrosses de Carabas à
03 sièges drapés
et brodés, des chars comme des conques à roues invisibles,
04 des traîneaux à col de cygne, ou simulant des bêtes de fable.
05Nous descendîmes du portique avec nos femmes, et nous nous trouvâmes
06 réunis sur l'hémicycle du trottoir.
07Il s'exhalait de toutes ces voiture une odeur de vernis, de camphre de cuir
08 Tout à coup, comme à un signal invisible les cochers surgirent sur leurs sièges
09 Aux mails, des imbéciles à cravattes blanches, au chapeau ciré et cocardé, vêtus de
10 teintes unies à parements de couleurs roides, gourmés, aux dog-cart, les petits
11 cochers, jeunets, au botte à revers, aux landaux de grasses figures à favoris
12 en livrée de bouton d'or, assis sur le pliage de leurs manteaux noisette
13 ou gros bleu, aux carosses les cochers empourprés, à mine d'Automédon
14 galonnés d'or, vêtus de velours, parés comme des manequins, au tricorne de
15 plumes, des guides casqués à la Lohengrin pressaient les guides du char,
16 et les conducteurs de traîneaux disparaissaient presque sous des
palatines
17 et des houppelandes de fourrures...
18De l'hémycycle montait une route bordée d'arbres, vers la lune ronde et jaune
19 En un galop furieux, les voitures se dépassèrent en un tintammarre de fouets et
20 de grelots, se heurtant, se surpassant. Des routes adjacente s'embranchaient
21 où se garaient des voitures aux cocher goitreux.
22De l'autre côté de la colline, une grande ville silencieuse fut traversée
23 une rue médiane la coupait et au bord de la rue, la lune à ras de terre.
124v
d'une moiteur de soie ou d'une nitidité de satin, des carrosses de Carabas à sièges drapés
et brodés, des chars comme des conques à roues invisibles, des traîneaux à col de cygne, ou simulant des bêtes de fable.
Nous descendîmes du portique avec nos femmes, et nous nous trouvâmes réunis sur l'hémicycle du trottoir.
Il s'exhalait de toutes ces voitures une odeur de vernis, de camphre, de cuir. Tout à coup, comme à un signal invisible, les cochers surgirent sur leurs sièges. Aux mails, des imbéciles à cravates blanches, au chapeau ciré et cocardé, vêtus de teintes unies à parements de couleurs roides, gourmés ; aux dog-carts, les petits cochers, jeunets, aux bottes à revers ; aux landaus, de grasses figures à favoris en livrée de bouton d'or, assis sur le pliage de leurs manteaux noisette ou gros bleu ; aux carrosses, les cochers empourprés, à mine d'automédons galonnés d'or, vêtus de velours, parés comme des mannequins, au tricorne de plumes. Des guides casqués à la Lohengrin pressaient les guides du char, et les conducteurs de traîneaux disparaissaient presque sous des palatines et des houppelandes de fourrures...
De l'hémicycle montait une route bordée d'arbres, vers la lune ronde et jaune. En un galop furieux, les voitures se dépassèrent en un tintamarre de fouets et de grelots, se heurtant, se surpassant. Des routes adjacentes s'embranchaient où se garaient des voitures aux cochers goitreux.
De l'autre côté de la colline, une grande ville silencieuse fut traversée ; une rue médiane la coupait et au bord de la rue, la lune à ras de terre.
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d'une moiteur de soie ou d'une nitidité de satin, des carrosses de Carabas à
03 sièges drapés
et brodés, des chars comme des conques à roues invisibles,
04 des traîneaux à col de cygne, ou simulant des bêtes de fable.
05Nous descendîmes du portique avec nos femmes, et nous nous trouvâmes
06 réunis sur l'hémicycle du trottoir.
07Il s'exhalait de toutes ces voiture une odeur de vernis, de camphre de cuir
08 Tout à coup, comme à un signal invisible les cochers surgirent sur leurs sièges
09 Aux mails, des imbéciles à cravattes blanches, au chapeau ciré et cocardé, vêtus de
10 teintes unies à parements de couleurs roides, gourmés, aux dog-cart, les petits
11 cochers, jeunets, au botte à revers, aux landaux de grasses figures à favoris
12 en livrée de bouton d'or, assis sur le pliage de leurs manteaux noisette
13 ou gros bleu, aux carosses les cochers empourprés, à mine d'Automédon
14 galonnés d'or, vêtus de velours, parés comme des manequins, au tricorne de
15 plumes, des guides casqués à la Lohengrin pressaient les guides du char,
16 et les conducteurs de traîneaux disparaissaient presque sous des
palatines
17 et des houppelandes de fourrures...
18De l'hémycycle montait une route bordée d'arbres, vers la lune ronde et jaune
19 En un galop furieux, les voitures se dépassèrent en un tintammarre de fouets et
20 de grelots, se heurtant, se surpassant. Des routes adjacente s'embranchaient
21 où se garaient des voitures aux cocher goitreux.
22De l'autre côté de la colline, une grande ville silencieuse fut traversée
23 une rue médiane la coupait et au bord de la rue, la lune à ras de terre.
124v
d'une moiteur de soie ou d'une nitidité de satin, des carrosses de Carabas à sièges drapés
et brodés, des chars comme des conques à roues invisibles, des traîneaux à col de cygne, ou simulant des bêtes de fable.
Nous descendîmes du portique avec nos femmes, et nous nous trouvâmes réunis sur l'hémicycle du trottoir.
Il s'exhalait de toutes ces voitures une odeur de vernis, de camphre, de cuir. Tout à coup, comme à un signal invisible, les cochers surgirent sur leurs sièges. Aux mails, des imbéciles à cravates blanches, au chapeau ciré et cocardé, vêtus de teintes unies à parements de couleurs roides, gourmés ; aux dog-carts, les petits cochers, jeunets, aux bottes à revers ; aux landaus, de grasses figures à favoris en livrée de bouton d'or, assis sur le pliage de leurs manteaux noisette ou gros bleu ; aux carrosses, les cochers empourprés, à mine d'automédons galonnés d'or, vêtus de velours, parés comme des mannequins, au tricorne de plumes. Des guides casqués à la Lohengrin pressaient les guides du char, et les conducteurs de traîneaux disparaissaient presque sous des palatines et des houppelandes de fourrures...
De l'hémicycle montait une route bordée d'arbres, vers la lune ronde et jaune. En un galop furieux, les voitures se dépassèrent en un tintamarre de fouets et de grelots, se heurtant, se surpassant. Des routes adjacentes s'embranchaient où se garaient des voitures aux cochers goitreux.
De l'autre côté de la colline, une grande ville silencieuse fut traversée ; une rue médiane la coupait et au bord de la rue, la lune à ras de terre.