02.. Après quelques minutes au musée de Sèvres, je prend le bateau...
03 on longe des îles gazonnées de vert, des troncs d'arbres émergent de l'eau
04 comme des baigneurs bossus et grotesques, et ces saules commencent à
05 se feuiller d'un vert, pâle, tendre, un vert d'ondine, comme des plantes
06 d'eau...

07Au retour l'eau jaune et bleue, sous la profondeur du ciel, semblent
08 rouler du bronze, de l'or, et des saphyrs, l'ombre des ponts, s'incurve comme
09 le reflet de l'immense aile d'un oiseau invisible...

10Près de moi un petit couple a dans sa voix, et dans l'aigreur d'une
11 causerie contradictoire toute la déception d'une partie de campagne ratée 

12Aimer est plus qu'être aimé.

13 Les maisons s'ouvraient par un portique sur l'arc d'un demi cercle d'une vaste place 
14 Les marches descendaient jusqu'à un trottoir circulaire où s'acculait le fond de
15 voitures de toutes sortes.. Il y avait de hauts mails vernis comme un émail, blasonnés
16 d'armoiries chimériques, aux impériales de banquettes hautes, ou, des poignéeappuis de
17 cuivre brillaient pour y monter et des poignées d'acier pour assurer l'ascension,
18 des voitures légères en acajou, qui avait l'air d'insectes sur la rondeur de leurs
19 roues colossales aux moyeux brillants d'où jaillissait l'irradiation frêle et nerveuse
20 d'une multiplicité infinie de jantes, des calèches ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? à ressorts raides et souples comme
21 des tendons, des et il y avait aussi les véhicules des temps passés, des calèches d'or et de cristal
22 aux panneaux peints, d'où l'on distinguait la doublure intérieure cramoisie