01
02113v
incurvant son dôme de dix mètres arqué de poutrelles alternativement
03 irradiantes jaunes et bleus, d'un
centre ouvragé d'où pend la couronne
04 de cuivre d'un lustre...
05La grande baie vitrée opaque et treillissée de vitraux givrés en bas, en haut
06 claire par où l'on voit des cimes d'arbres...
07C'est un doux endroit de nuances éteintes, tapissé de feutres couleur tabac
08 des tables où conversent des fauteuils bleus et la grande vitrine de bois
09 clair, dont l'avance forme un retrait plus intime où sont
des livres et
10 quelques bibelots rares.
11Le spectacle d'être vivants qui viennent et vont m'ont redonné quelque
12 courage à vivre.
13Mardi. Blanche pastellise avec fureur j'entends l'écrasement crayeux
14 du bâton sur la toile où je commence à vivre légèrement anguleux
15 et japonisé.
16En sa veste à carreaux il va et vient recule.. et me raconte
17 comment ces robes blanches dont il habille ses femmes étaient portées
18 en 1867 à
Washington par les filles de Prévost-Paradol, un
19 ami du Père Blanche
qui en hérita et furent retrouvées
113v
incurvant son dôme de dix mètres arqué de poutrelles alternativement irradiantes jaunes et bleus, d'un
centre ouvragé d'où pend la couronne de cuivre d'un lustre...
La grande baie vitrée opaque et treillissée de vitraux givrés en bas, en haut claire, par où l'on voit des cimes d'arbres...
C'est un doux endroit de nuances éteintes, tapissé de feutres couleur tabac, des tables où conversent des fauteuils bleus et la grande vitrine de bois clair, dont l'avance forme un retrait plus intime où sont des livres et quelques bibelots rares.
Le spectacle d'êtres vivants qui viennent et vont m'a redonné quelque courage à vivre.
Mardi. Blanche pastellise avec fureur ; j'entends l'écrasement crayeux du bâton sur la toile où je commence à vivre légèrement anguleux et japonisé.
En sa veste à carreaux il va et vient, recule.. et me raconte comment ces robes blanches dont il habille ses femmes étaient portées en 1867 à Washington par les filles de Prévost-Paradol, un ami du Père Blanche qui en hérita et furent retrouvées
01
02113v
incurvant son dôme de dix mètres arqué de poutrelles alternativement
03 irradiantes jaunes et bleus, d'un
centre ouvragé d'où pend la couronne
04 de cuivre d'un lustre...
05La grande baie vitrée opaque et treillissée de vitraux givrés en bas, en haut
06 claire par où l'on voit des cimes d'arbres...
07C'est un doux endroit de nuances éteintes, tapissé de feutres couleur tabac
08 des tables où conversent des fauteuils bleus et la grande vitrine de bois
09 clair, dont l'avance forme un retrait plus intime où sont
des livres et
10 quelques bibelots rares.
11Le spectacle d'être vivants qui viennent et vont m'ont redonné quelque
12 courage à vivre.
13Mardi. Blanche pastellise avec fureur j'entends l'écrasement crayeux
14 du bâton sur la toile où je commence à vivre légèrement anguleux
15 et japonisé.
16En sa veste à carreaux il va et vient recule.. et me raconte
17 comment ces robes blanches dont il habille ses femmes étaient portées
18 en 1867 à
Washington par les filles de Prévost-Paradol, un
19 ami du Père Blanche
qui en hérita et furent retrouvées
113v
incurvant son dôme de dix mètres arqué de poutrelles alternativement irradiantes jaunes et bleus, d'un
centre ouvragé d'où pend la couronne de cuivre d'un lustre...
La grande baie vitrée opaque et treillissée de vitraux givrés en bas, en haut claire, par où l'on voit des cimes d'arbres...
C'est un doux endroit de nuances éteintes, tapissé de feutres couleur tabac, des tables où conversent des fauteuils bleus et la grande vitrine de bois clair, dont l'avance forme un retrait plus intime où sont des livres et quelques bibelots rares.
Le spectacle d'êtres vivants qui viennent et vont m'a redonné quelque courage à vivre.
Mardi. Blanche pastellise avec fureur ; j'entends l'écrasement crayeux du bâton sur la toile où je commence à vivre légèrement anguleux et japonisé.
En sa veste à carreaux il va et vient, recule.. et me raconte comment ces robes blanches dont il habille ses femmes étaient portées en 1867 à Washington par les filles de Prévost-Paradol, un ami du Père Blanche qui en hérita et furent retrouvées
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
