02À travers les hautes banquises transparante on voit passer des
03 ombres d'animaux et sur les pics aigus, surgissent des rennes aux
04 ramures neigeuses comme un bois mort d'hiver
05À l'horizon parde delà les friches indéfinies de steppes blanches des diadèmes
06 lancéolés de pâles aurores boréales s'extasient...
07Les étoiles sont froides comme des glaçons et semblent fondre en l'eau bleuâtre du ciel.
08L'atmosphère des chambres où elle rêve est doux comme l'haleine même
09 de ses lèvres
10Si on était sûr d'avoir huit jours à vivre quel beau poème on ferait
11Dimanche 25 mars. À Auteuil de longues heures dans l'atelier de J. Blanche.
12 On longe le chemin de fer, et la futaie aux troncs verdis du
Ranelagh.
13 La courbe des routes blanches, et carrossables, tourne se perdre à travers les
14 pelouses... des
maisons, multicolores, en des jardinets côtoient le boulevard
15 et on gagne la calme rue des Fontis où dans un parc dépouillé le pavillon
16 briqueté de l'atelier....
17L'antichambre aux portes laquées bleues, au murs jaune et le grand hall
À travers les hautes banquises transparentes on voit passer des ombres d'animaux et sur les pics aigus, surgissent des rennes aux ramures neigeuses comme un bois mort d'hiver.
À l'horizon, par delà les friches indéfinies de steppes blanches, des diadèmes lancéolés de pâles aurores boréales s'extasient...
Les étoiles sont froides comme des glaçons et semblent fondre en l'eau bleuâtre du ciel.
L'atmosphère des chambres où elle rêve est doux comme l'haleine même de ses lèvres.
Si on était sûr d'avoir huit jours à vivre, quel beau poème on ferait.
Dimanche 25 mars. À Auteuil, de longues heures dans l'atelier de J. Blanche. On longe le chemin de fer, et la futaie aux troncs verdis du Ranelagh. La courbe des routes blanches, et carrossables, tourne se perdre à travers les pelouses... des maisons, multicolores, en des jardinets côtoient le boulevard et on gagne la calme rue des Fontis où, dans un parc dépouillé, le pavillon briqueté de l'atelier...
L'antichambre aux portes laquées bleues, aux murs jaunes, et le grand hall
02À travers les hautes banquises transparante on voit passer des
03 ombres d'animaux et sur les pics aigus, surgissent des rennes aux
04 ramures neigeuses comme un bois mort d'hiver
05À l'horizon parde delà les friches indéfinies de steppes blanches des diadèmes
06 lancéolés de pâles aurores boréales s'extasient...
07Les étoiles sont froides comme des glaçons et semblent fondre en l'eau bleuâtre du ciel.
08L'atmosphère des chambres où elle rêve est doux comme l'haleine même
09 de ses lèvres
10Si on était sûr d'avoir huit jours à vivre quel beau poème on ferait
11Dimanche 25 mars. À Auteuil de longues heures dans l'atelier de J. Blanche.
12 On longe le chemin de fer, et la futaie aux troncs verdis du
Ranelagh.
13 La courbe des routes blanches, et carrossables, tourne se perdre à travers les
14 pelouses... des
maisons, multicolores, en des jardinets côtoient le boulevard
15 et on gagne la calme rue des Fontis où dans un parc dépouillé le pavillon
16 briqueté de l'atelier....
17L'antichambre aux portes laquées bleues, au murs jaune et le grand hall
À travers les hautes banquises transparentes on voit passer des ombres d'animaux et sur les pics aigus, surgissent des rennes aux ramures neigeuses comme un bois mort d'hiver.
À l'horizon, par delà les friches indéfinies de steppes blanches, des diadèmes lancéolés de pâles aurores boréales s'extasient...
Les étoiles sont froides comme des glaçons et semblent fondre en l'eau bleuâtre du ciel.
L'atmosphère des chambres où elle rêve est doux comme l'haleine même de ses lèvres.
Si on était sûr d'avoir huit jours à vivre, quel beau poème on ferait.
Dimanche 25 mars. À Auteuil, de longues heures dans l'atelier de J. Blanche. On longe le chemin de fer, et la futaie aux troncs verdis du Ranelagh. La courbe des routes blanches, et carrossables, tourne se perdre à travers les pelouses... des maisons, multicolores, en des jardinets côtoient le boulevard et on gagne la calme rue des Fontis où, dans un parc dépouillé, le pavillon briqueté de l'atelier...
L'antichambre aux portes laquées bleues, aux murs jaunes, et le grand hall