01
0288
une élégance fabuleuse. Au premier acte, elle a l'air d'une apparition
03les étoffes tombent autour d'elle, comme prises de langueur, c'est
04 immatériel,
érotique et charmant.
05 Les scènes dramatiques elle les joue avec une colère, brusque, coupée
06nerveuse, et dans une robe à longues cannelures d'étoffes blanches,
07 une robe, qui la fait, tombée en un jeu de scène, ressembler à une
08 poupée cassée, en une
désarticulation d'évanouissement..
09 Elle a des airs Hoffmanesques.
10.. Quand elle saisit le poignard pour tuer Scarpia, elle agit avec une
11 facilité, d'hallucinée... Ah quelle Faustin, elle ferait.
12Toute la journée, la pluie a battu ma fenêtre, je suis resté au
13coin du..... Dans le courant de la
vie quotidienne on ne sent pas
14le flux du temps.. c'est aux jours comme ceux ci qu'on se
15 sent, vieillir, le mot est drôle à 23 ans.. et les vVieux s'en
16moqueraient, mais il est vrai...
17Je hais cette pluie, .. le présent apparaît
plus irrémédiable.
18 l'avenir incertain ou si bref qu'on n'y veut pas penser, et
19 il faut se nourrir du
passé, et c'est naturellement, le
20mauvais, le triste de ce passé qu'on rerêve.
88
, une élégance fabuleuse. Au premier acte, elle a l'air d'une apparition ; les étoffes tombent autour d'elle, comme prises de langueur, c'est immatériel,
érotique et charmant. Les scènes dramatiques, elle les joue avec une colère, brusque, coupée, nerveuse, et dans une robe à longues cannelures d'étoffes blanches, une robe qui la fait, tombée en un jeu de scène, ressembler à une poupée cassée, en une
désarticulation d'évanouissement.. Elle a des airs hoffmannesques... Quand elle saisit le poignard pour tuer Scarpia, elle agit avec une facilité d'hallucinée... Ah quelle Faustin elle ferait.
Toute la journée, la pluie a battu ma fenêtre, je suis resté aucoin du..... Dans le courant de la vie quotidienne on ne sent pasle flux du temps.. c'est aux jours comme ceux-ci qu'on se sent vieillir, le mot est drôle à 23 ans.. et les Vieux s'enmoqueraient, mais il est vrai...Je hais cette pluie, .. le présent apparaît plus irrémédiable, l'avenir incertain ou si bref qu'on n'y veut pas penser, et il faut se nourrir du passé, et c'est naturellement lemauvais, le triste de ce passé qu'on rerêve.
01
0288
une élégance fabuleuse. Au premier acte, elle a l'air d'une apparition
03les étoffes tombent autour d'elle, comme prises de langueur, c'est
04 immatériel,
érotique et charmant.
05 Les scènes dramatiques elle les joue avec une colère, brusque, coupée
06nerveuse, et dans une robe à longues cannelures d'étoffes blanches,
07 une robe, qui la fait, tombée en un jeu de scène, ressembler à une
08 poupée cassée, en une
désarticulation d'évanouissement..
09 Elle a des airs Hoffmanesques.
10.. Quand elle saisit le poignard pour tuer Scarpia, elle agit avec une
11 facilité, d'hallucinée... Ah quelle Faustin, elle ferait.
12Toute la journée, la pluie a battu ma fenêtre, je suis resté au
13coin du..... Dans le courant de la
vie quotidienne on ne sent pas
14le flux du temps.. c'est aux jours comme ceux ci qu'on se
15 sent, vieillir, le mot est drôle à 23 ans.. et les vVieux s'en
16moqueraient, mais il est vrai...
17Je hais cette pluie, .. le présent apparaît
plus irrémédiable.
18 l'avenir incertain ou si bref qu'on n'y veut pas penser, et
19 il faut se nourrir du
passé, et c'est naturellement, le
20mauvais, le triste de ce passé qu'on rerêve.
88
, une élégance fabuleuse. Au premier acte, elle a l'air d'une apparition ; les étoffes tombent autour d'elle, comme prises de langueur, c'est immatériel,
érotique et charmant. Les scènes dramatiques, elle les joue avec une colère, brusque, coupée, nerveuse, et dans une robe à longues cannelures d'étoffes blanches, une robe qui la fait, tombée en un jeu de scène, ressembler à une poupée cassée, en une
désarticulation d'évanouissement.. Elle a des airs hoffmannesques... Quand elle saisit le poignard pour tuer Scarpia, elle agit avec une facilité d'hallucinée... Ah quelle Faustin elle ferait.
Toute la journée, la pluie a battu ma fenêtre, je suis resté aucoin du..... Dans le courant de la vie quotidienne on ne sent pasle flux du temps.. c'est aux jours comme ceux-ci qu'on se sent vieillir, le mot est drôle à 23 ans.. et les Vieux s'enmoqueraient, mais il est vrai...Je hais cette pluie, .. le présent apparaît plus irrémédiable, l'avenir incertain ou si bref qu'on n'y veut pas penser, et il faut se nourrir du passé, et c'est naturellement lemauvais, le triste de ce passé qu'on rerêve.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
