02La masse des nuées noires se transforme, se meut, comme animé
03d'une vie fantastique, il y a des nués
cendrés, d'autres feutrés
06Sur le banc du bateau, il y a une anglaise, couverte d'une de
07ces épaisses pélerines de fourrures, qui vestent la femme de
08Le décor des rêves est presque londonien, des usines, des falots, de grèles
09arbres nus, et des ponts là-bas…
10Lundi. Chez Vidal 22 Av. Trudaine. Il a un bonnet d'astrakan et
11colle des articles sur un cahier. Sœur
Philomène a eu un
12vrai succès… de là nous descendons vers le Cercle du Théâtre libre.
13Une antichambre. Des aquarelles au mur, fauteuils et divans
14rouges. Une
grande salle nue. Au fond une cheminée dorée,
15un piano, une grande table de bois blanc couverte de drap
16rouge. Au piano
Céard (en redingotte, l'air officier, monocle,
17
des fins et perçants yeux) joue un air à un monsieur
18qui tâche de chanter – un air de
Chabrier.
19À la table, une femme lit un livre – le père d'Antoine
La masse des nuées noires se transforme, se meut, comme animéed'une vie fantastique : il y a des nuées cendrées, d'autres feutrées,moelleuses, ou sèches, et l'une d'elles se crispe dans le clair du ciel, comme une griffe colossale.
Sur le banc du bateau, il y a une Anglaise, couverte d'une deces épaisses pélerines de fourrure, qui vêtent la femme de Londres.Le décor des rêves est presque londonien : des usines, des falots, de grèlesarbres nus, et des ponts là-bas…
Lundi. Chez Vidal 22 av. Trudaine. Il a un bonnet d'astrakan etcolle des articles sur un cahier. Sœur Philomène a eu unvrai succès… De là nous descendons vers le Cercle du Théâtre-Libre.Une antichambre. Des aquarelles au mur, fauteuils et divansrouges. Une grande salle nue. Au fond, une cheminée dorée,un piano, une grande table de bois blanc couverte de draprouge. Au piano, Céard (en redingote, l'air officier, monocle, de fins et perçants yeux) joue un air à un monsieurqui tâche de chanter – un air de Chabrier.
À la table, une femme lit un livre ; le père d'Antoine
02La masse des nuées noires se transforme, se meut, comme animé
03d'une vie fantastique, il y a des nués
cendrés, d'autres feutrés
06Sur le banc du bateau, il y a une anglaise, couverte d'une de
07ces épaisses pélerines de fourrures, qui vestent la femme de
08Le décor des rêves est presque londonien, des usines, des falots, de grèles
09arbres nus, et des ponts là-bas…
10Lundi. Chez Vidal 22 Av. Trudaine. Il a un bonnet d'astrakan et
11colle des articles sur un cahier. Sœur
Philomène a eu un
12vrai succès… de là nous descendons vers le Cercle du Théâtre libre.
13Une antichambre. Des aquarelles au mur, fauteuils et divans
14rouges. Une
grande salle nue. Au fond une cheminée dorée,
15un piano, une grande table de bois blanc couverte de drap
16rouge. Au piano
Céard (en redingotte, l'air officier, monocle,
17
des fins et perçants yeux) joue un air à un monsieur
18qui tâche de chanter – un air de
Chabrier.
19À la table, une femme lit un livre – le père d'Antoine
La masse des nuées noires se transforme, se meut, comme animéed'une vie fantastique : il y a des nuées cendrées, d'autres feutrées,moelleuses, ou sèches, et l'une d'elles se crispe dans le clair du ciel, comme une griffe colossale.
Sur le banc du bateau, il y a une Anglaise, couverte d'une deces épaisses pélerines de fourrure, qui vêtent la femme de Londres.Le décor des rêves est presque londonien : des usines, des falots, de grèlesarbres nus, et des ponts là-bas…
Lundi. Chez Vidal 22 av. Trudaine. Il a un bonnet d'astrakan etcolle des articles sur un cahier. Sœur Philomène a eu unvrai succès… De là nous descendons vers le Cercle du Théâtre-Libre.Une antichambre. Des aquarelles au mur, fauteuils et divansrouges. Une grande salle nue. Au fond, une cheminée dorée,un piano, une grande table de bois blanc couverte de draprouge. Au piano, Céard (en redingote, l'air officier, monocle, de fins et perçants yeux) joue un air à un monsieurqui tâche de chanter – un air de Chabrier.
À la table, une femme lit un livre ; le père d'Antoine