02Poictevin collé avec une femme, veut la lâcher parce qu'ils
03n'ont pas la même vue des primitifs. La Femme fait consulter
04Poictevin au Dr Blanche et réciproquement et chacun veut
05se faire dire que l'autre est fou.
06Sèvres… la Seine fait un coude, apparaît la ligne des côteaux
07sombres sous la clarté d'un ciel de Novembre. L'eau du Fleuve
08s'apaise et se divise en deux bras – c'est le bas Meudon, puis le vieux Pont.
09Sur la place aux arbres fanés, des chevaux de bois, je monte jusque chez
10Cladel. Sa femme m'ouvre et me dit qu'elleil n'y est pas, me
11demande qui je suis, si je suis journaliste. Je lui explique le
12but de
ma visite. Évidemment il y a un mot d'ordre, des interviews
13toutes préparés pour les articlistes qui viennent.
14Je reviens près de la Seine – un côteau roux, et automnal domine la
15place où tournent les giratoires chevaux, en face d'autres côteaux
16où tremblent aux arbres des feuilles mourantes – des groupes
de
17passants du Dimanche…
18Sur l'eau… les saules jaunes de l'île se reflètent, des arbres dénudés déjà
19montent dans le ciel,
avec un étirement de désespérés
20Des nuages là-bas s'amassent, noirs, comme prolongeant la fumée des
21usines, autour de trous de
clarté, qui se répète dans l'eau
22sombre.
Poictevin, collé avec une femme, veut la lâcher parce qu'ilsn'ont pas la même vue des Primitifs. La femme fait consulterPoictevin au Dr Blanche, et réciproquement, et chacun veutse faire dire que l'autre est fou.
Sèvres… la Seine fait un coude ; apparaît la ligne des côteauxsombres sous la clarté d'un ciel de novembre. L'eau du fleuves'apaise et se divise en deux bras – c'est le bas Meudon, puis le Vieux Pont.Sur la place aux arbres fanés, des chevaux de bois. Je monte jusque chezCladel. Sa femme m'ouvre et me dit qu'il n'y est pas, medemande qui je suis, si je suis journaliste. Je lui explique lebut de ma visite. Évidemment il y a un mot d'ordre, des interviewstoutes préparées pour les articlistes qui viennent.
Je reviens près de la Seine – un côteau roux, et automnal, domine laplace où tournent les giratoires chevaux, en face, d'autres côteauxoù tremblent aux arbres des feuilles mourantes – des groupes depassants du dimanche…
Sur l'eau… les saules jaunes de l'île se reflètent, des arbres dénudés déjàmontent dans le ciel, avec un étirement de désespérés.
Des nuages là-bas s'amassent, noirs, comme prolongeant la fumée desusines, autour de trous de clarté, qui se répète dans l'eausombre.
02Poictevin collé avec une femme, veut la lâcher parce qu'ils
03n'ont pas la même vue des primitifs. La Femme fait consulter
04Poictevin au Dr Blanche et réciproquement et chacun veut
05se faire dire que l'autre est fou.
06Sèvres… la Seine fait un coude, apparaît la ligne des côteaux
07sombres sous la clarté d'un ciel de Novembre. L'eau du Fleuve
08s'apaise et se divise en deux bras – c'est le bas Meudon, puis le vieux Pont.
09Sur la place aux arbres fanés, des chevaux de bois, je monte jusque chez
10Cladel. Sa femme m'ouvre et me dit qu'elleil n'y est pas, me
11demande qui je suis, si je suis journaliste. Je lui explique le
12but de
ma visite. Évidemment il y a un mot d'ordre, des interviews
13toutes préparés pour les articlistes qui viennent.
14Je reviens près de la Seine – un côteau roux, et automnal domine la
15place où tournent les giratoires chevaux, en face d'autres côteaux
16où tremblent aux arbres des feuilles mourantes – des groupes
de
17passants du Dimanche…
18Sur l'eau… les saules jaunes de l'île se reflètent, des arbres dénudés déjà
19montent dans le ciel,
avec un étirement de désespérés
20Des nuages là-bas s'amassent, noirs, comme prolongeant la fumée des
21usines, autour de trous de
clarté, qui se répète dans l'eau
22sombre.
Poictevin, collé avec une femme, veut la lâcher parce qu'ilsn'ont pas la même vue des Primitifs. La femme fait consulterPoictevin au Dr Blanche, et réciproquement, et chacun veutse faire dire que l'autre est fou.
Sèvres… la Seine fait un coude ; apparaît la ligne des côteauxsombres sous la clarté d'un ciel de novembre. L'eau du fleuves'apaise et se divise en deux bras – c'est le bas Meudon, puis le Vieux Pont.Sur la place aux arbres fanés, des chevaux de bois. Je monte jusque chezCladel. Sa femme m'ouvre et me dit qu'il n'y est pas, medemande qui je suis, si je suis journaliste. Je lui explique lebut de ma visite. Évidemment il y a un mot d'ordre, des interviewstoutes préparées pour les articlistes qui viennent.
Je reviens près de la Seine – un côteau roux, et automnal, domine laplace où tournent les giratoires chevaux, en face, d'autres côteauxoù tremblent aux arbres des feuilles mourantes – des groupes depassants du dimanche…
Sur l'eau… les saules jaunes de l'île se reflètent, des arbres dénudés déjàmontent dans le ciel, avec un étirement de désespérés.
Des nuages là-bas s'amassent, noirs, comme prolongeant la fumée desusines, autour de trous de clarté, qui se répète dans l'eausombre.