01
0282v
Votre talent ne pourrait qu'y perdre et même s'anéantir
03à cette
besogne…
042e L. J. Jeune homme vous croyez-vous du talent ?
05L. J. H. modeste – Mon Dieu monsieur…
06L. J. Cette réticence avoue une pénurie. Jeune homme, je ne peux rien
07faire pour vous.
08Dimanche 6 sept.
Metman a dîné l'autre jour avec Bourget
09qui n'a cessé de
dire du mal de ses confrères en leur reconnaissant
10beaucoup de talent !… Taine l'homme aux gaffes
Renan
11une canaille… quant à Goncourt ceci :
12Jules de Goncourt était malade, la Pce Mathilde demanda
13à leurson médecin, d'où venait cette maladie, cet
14affaiblissement cérébrale. le médecin répondit que Jules
15de Goncourt avait fait dans sa jeunesse
d'épouvantables
16excès de femmes. La Princesse en parla à
Edmond
17qui répondit très doucement : Vous m'étonnez
18beaucoup Princesse, nous n'avions que notre
19vieille maîtresse qui venait quelquefois. le
20Mercredi…
82v
Votre talent ne pourrait qu'y perdre et même s'anéantirà cette
besogne…
2e L. J. : Jeune homme, vous croyez-vous du talent ?
L. J. H., modeste : Mon Dieu, monsieur…
L. J. : Cette réticence avoue une pénurie. Jeune homme, je ne peux rienfaire pour vous.
Dimanche 6 sept. Metman a dîné l'autre jour avec Bourgetqui n'a cessé de dire du mal de ses confrères en leur reconnaissantbeaucoup de talent !… Taine, l'homme aux gaffes ; Renan,une canaille… Quant à Goncourt, ceci :
Jules de Goncourt était malade, la Princesse Mathilde demandaà son médecin d'où venait cette maladie, cetaffaiblissement cérébral. Le médecin répondit que Julesde Goncourt avait fait dans sa jeunesse d'épouvantablesexcès de femmes. La Princesse en parla à Edmondqui répondit très doucement : "Vous m'étonnezbeaucoup, Princesse, nous n'avions que notrevieille maîtresse qui venait quelquefois lemercredi…"
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0282v
Votre talent ne pourrait qu'y perdre et même s'anéantir
03à cette
besogne…
042e L. J. Jeune homme vous croyez-vous du talent ?
05L. J. H. modeste – Mon Dieu monsieur…
06L. J. Cette réticence avoue une pénurie. Jeune homme, je ne peux rien
07faire pour vous.
08Dimanche 6 sept.
Metman a dîné l'autre jour avec Bourget
09qui n'a cessé de
dire du mal de ses confrères en leur reconnaissant
10beaucoup de talent !… Taine l'homme aux gaffes
Renan
11une canaille… quant à Goncourt ceci :
12Jules de Goncourt était malade, la Pce Mathilde demanda
13à leurson médecin, d'où venait cette maladie, cet
14affaiblissement cérébrale. le médecin répondit que Jules
15de Goncourt avait fait dans sa jeunesse
d'épouvantables
16excès de femmes. La Princesse en parla à
Edmond
17qui répondit très doucement : Vous m'étonnez
18beaucoup Princesse, nous n'avions que notre
19vieille maîtresse qui venait quelquefois. le
20Mercredi…
82v
Votre talent ne pourrait qu'y perdre et même s'anéantirà cette
besogne…
2e L. J. : Jeune homme, vous croyez-vous du talent ?
L. J. H., modeste : Mon Dieu, monsieur…
L. J. : Cette réticence avoue une pénurie. Jeune homme, je ne peux rienfaire pour vous.
Dimanche 6 sept. Metman a dîné l'autre jour avec Bourgetqui n'a cessé de dire du mal de ses confrères en leur reconnaissantbeaucoup de talent !… Taine, l'homme aux gaffes ; Renan,une canaille… Quant à Goncourt, ceci :
Jules de Goncourt était malade, la Princesse Mathilde demandaà son médecin d'où venait cette maladie, cetaffaiblissement cérébral. Le médecin répondit que Julesde Goncourt avait fait dans sa jeunesse d'épouvantablesexcès de femmes. La Princesse en parla à Edmondqui répondit très doucement : "Vous m'étonnezbeaucoup, Princesse, nous n'avions que notrevieille maîtresse qui venait quelquefois lemercredi…"