02Le bonheur est peut-être fait du malheur des autres.
03Chez Mallarmé, Villiers raconte des histoires.
04Un jour Baudelaire voit àv une vitrine de modiste un
magnifique
05 chat, il entre saluant, le caresse longuement et sort en saluant
06 encore les
modistes ébahies..
07Leconte de Lisle dans un hôtel se trouve en face d'un anglais qui se
08 verse une jatte de fraise dans son assiette. J'aime aussi les
09 fraises dit Leconte.. et l'anglais répond : Oh pas tant que moi.
10On parle de Judith Gautier et de sa prodigieuse beauté.. une beauté de
11 pierre, une beauté qui s'effaçait au déjeuner du matin et qui
12 à l'annonce de l'entrée de quelqu'un
Hugo par exemple, s'éveillait
13 se résumait éblouissante.. cette expression elle la retrouvait
14 quand Flaubert lisait du
Rabelais..
15Villiers raconte que Flaubert lui disait avoir entendu au salon
16 devant une statue de femme tenant un serpent un bourgeois
17dire à sa femme.. :
C'est Laocoon ou Junon.. peut-être.
18 Et Flaubert s'avouait dérouté. Je les connais bien disait-il
19 mais je n'ai jamais pu m'expliquer celle-là.
20Puis un curieux souvenir : Villiers revenait d'Allemagne
en
2170, la guerre déclarée ; avec Mendès et Judith en un
wagon
22plein d'étudiants regagnant leur corps.
Le bonheur est peut-être fait du malheur des autres.
Chez Mallarmé, Villiers raconte des histoires.
Un jour Baudelaire voit à une vitrine de modiste un magnifique chat, il entre saluant, le caresse longuement et sort en saluant encore les modistes ébahies..
Leconte de Lisle dans un hôtel se trouve en face d'un Anglais qui se verse une jatte de fraises dans son assiette. "J'aime aussi les fraises, dit Leconte.. et l'Anglais répond : "Oh ! pas tant que moi."
On parle de Judith Gautier et de sa prodigieuse beauté.. une beauté de pierre, une beauté qui s'effaçait au déjeuner du matin et qui, à l'annonce de l'entrée de quelqu'un, Hugo par exemple, s'éveillait, se résumait éblouissante.. cette expression, elle la retrouvait quand Flaubert lisait du Rabelais..
Villiers raconte que Flaubert lui disait avoir entendu au salon, devant une statue de femme tenant un serpent, un bourgeoisdire à sa femme : "C'est Laocoon ou Junon.. peut-être." Et Flaubert s'avouait dérouté. "Je les connais bien, disait-il, mais je n'ai jamais pu m'expliquer celle-là."
Puis un curieux souvenir : Villiers revenait d'Allemagne en70, la guerre déclarée ; avec Mendès et Judith en un wagonplein d'étudiants regagnant leur corps.
02Le bonheur est peut-être fait du malheur des autres.
03Chez Mallarmé, Villiers raconte des histoires.
04Un jour Baudelaire voit àv une vitrine de modiste un
magnifique
05 chat, il entre saluant, le caresse longuement et sort en saluant
06 encore les
modistes ébahies..
07Leconte de Lisle dans un hôtel se trouve en face d'un anglais qui se
08 verse une jatte de fraise dans son assiette. J'aime aussi les
09 fraises dit Leconte.. et l'anglais répond : Oh pas tant que moi.
10On parle de Judith Gautier et de sa prodigieuse beauté.. une beauté de
11 pierre, une beauté qui s'effaçait au déjeuner du matin et qui
12 à l'annonce de l'entrée de quelqu'un
Hugo par exemple, s'éveillait
13 se résumait éblouissante.. cette expression elle la retrouvait
14 quand Flaubert lisait du
Rabelais..
15Villiers raconte que Flaubert lui disait avoir entendu au salon
16 devant une statue de femme tenant un serpent un bourgeois
17dire à sa femme.. :
C'est Laocoon ou Junon.. peut-être.
18 Et Flaubert s'avouait dérouté. Je les connais bien disait-il
19 mais je n'ai jamais pu m'expliquer celle-là.
20Puis un curieux souvenir : Villiers revenait d'Allemagne
en
2170, la guerre déclarée ; avec Mendès et Judith en un
wagon
22plein d'étudiants regagnant leur corps.
Le bonheur est peut-être fait du malheur des autres.
Chez Mallarmé, Villiers raconte des histoires.
Un jour Baudelaire voit à une vitrine de modiste un magnifique chat, il entre saluant, le caresse longuement et sort en saluant encore les modistes ébahies..
Leconte de Lisle dans un hôtel se trouve en face d'un Anglais qui se verse une jatte de fraises dans son assiette. "J'aime aussi les fraises, dit Leconte.. et l'Anglais répond : "Oh ! pas tant que moi."
On parle de Judith Gautier et de sa prodigieuse beauté.. une beauté de pierre, une beauté qui s'effaçait au déjeuner du matin et qui, à l'annonce de l'entrée de quelqu'un, Hugo par exemple, s'éveillait, se résumait éblouissante.. cette expression, elle la retrouvait quand Flaubert lisait du Rabelais..
Villiers raconte que Flaubert lui disait avoir entendu au salon, devant une statue de femme tenant un serpent, un bourgeoisdire à sa femme : "C'est Laocoon ou Junon.. peut-être." Et Flaubert s'avouait dérouté. "Je les connais bien, disait-il, mais je n'ai jamais pu m'expliquer celle-là."
Puis un curieux souvenir : Villiers revenait d'Allemagne en70, la guerre déclarée ; avec Mendès et Judith en un wagonplein d'étudiants regagnant leur corps.