02L'autre nuit je ne dormais pas.. les vitres de la chambre pâlissaient
03 d'aurore.. et je me suis souvenu d'autres aurores.. des sorties de bal tardives
04 et des retours à pied dans la triste blancheur du
Paris matinal
05C'était là-bas, du côté de la rue du bac.... je descendais l'escalier baigné de
06 jour pâle, les salons quittés étaient tristes de
musique morte, et de joie
07 finie. et je descendais le cerveau chantant de refrains de pianos, et de
08
papillottement des couleurs.. de la gaité factice faite d'étourdissement
09 que laisse la danse, et le jeu enfantin des
accessoires de cotillon....
10La rue était lavée de clarté déserte, retentissante çà et là du
11 coup de balai
circulaire des balayeurs emmitoufflés de loques
12 Les boîtes Poubelle en zinc, luisaient aux portes, débordantes de détritus..
13 Les rues étaient silencieuses, et au coin de la rue des St
Pères, devant la
14 lépreuse Académie de Médecine, à une fenêtre
d'entresol enguirlandée
15 de capucines, en une cage d'osier un merle pépiait éperdûment.
16 dans la tristesse du matin.
17Aux Ternes, l'antichambre de mosaïques, aux murs des tapisseries déployant
18
les triomphes d'Alexandres casqués à la Lebrun. Des femmes se vêtant
19 de
fourrures, à chaque porte qui s'ouvre, du jour se glisse..
20Dans les rues, une aube farineuse, une aube d'été, blanche de poussière
21 calme, sèche... et les champs Élysées, vides, silencieux, avec des
22 criailleries d'oiseaux à toutes les cimes
des arbres touffus
L'autre nuit je ne dormais pas... Les vitres de la chambre pâlissaient d'aurore... et je me suis souvenu d'autres aurores... des sorties de bal tardives et des retours à pied dans la triste blancheur du Paris matinal.C'était là-bas, du côté de la rue du bac... je descendais l'escalier baigné de jour pâle, les salons quittés étaient tristes de musique morte, et de joie finie. Et je descendais, le cerveau chantant de refrains de pianos, et de papillotement des couleurs... de la gaité factice faite d'étourdissement que laisse la danse, et le jeu enfantin des accessoires de cotillon...La rue était lavée de clarté déserte, retentissante çà et là du coup de balai circulaire des balayeurs emmitoufflés de loques. Les boîtes Poubelle en zinc luisaient aux portes, débordantes de détritus... Les rues étaient silencieuses, et au coin de la rue des St Pères, devant la lépreuse Académie de Médecine, à une fenêtre d'entresol enguirlandée de capucines, en une cage d'osier, un merle pépiait éperdûment dans la tristesse du matin.
Aux Ternes, l'antichambre de mosaïques, aux murs des tapisseries déployant les triomphes d'Alexandres casqués à la Lebrun. Des femmes se vêtant de fourrures, à chaque porte qui s'ouvre, du jour se glisse...
Dans les rues, une aube farineuse, une aube d'été, blanche de poussière calme, sèche... et les Champs-Élysées, vides, silencieux, avec des criailleries d'oiseaux à toutes les cimes des arbres touffus.
02L'autre nuit je ne dormais pas.. les vitres de la chambre pâlissaient
03 d'aurore.. et je me suis souvenu d'autres aurores.. des sorties de bal tardives
04 et des retours à pied dans la triste blancheur du
Paris matinal
05C'était là-bas, du côté de la rue du bac.... je descendais l'escalier baigné de
06 jour pâle, les salons quittés étaient tristes de
musique morte, et de joie
07 finie. et je descendais le cerveau chantant de refrains de pianos, et de
08
papillottement des couleurs.. de la gaité factice faite d'étourdissement
09 que laisse la danse, et le jeu enfantin des
accessoires de cotillon....
10La rue était lavée de clarté déserte, retentissante çà et là du
11 coup de balai
circulaire des balayeurs emmitoufflés de loques
12 Les boîtes Poubelle en zinc, luisaient aux portes, débordantes de détritus..
13 Les rues étaient silencieuses, et au coin de la rue des St
Pères, devant la
14 lépreuse Académie de Médecine, à une fenêtre
d'entresol enguirlandée
15 de capucines, en une cage d'osier un merle pépiait éperdûment.
16 dans la tristesse du matin.
17Aux Ternes, l'antichambre de mosaïques, aux murs des tapisseries déployant
18
les triomphes d'Alexandres casqués à la Lebrun. Des femmes se vêtant
19 de
fourrures, à chaque porte qui s'ouvre, du jour se glisse..
20Dans les rues, une aube farineuse, une aube d'été, blanche de poussière
21 calme, sèche... et les champs Élysées, vides, silencieux, avec des
22 criailleries d'oiseaux à toutes les cimes
des arbres touffus
L'autre nuit je ne dormais pas... Les vitres de la chambre pâlissaient d'aurore... et je me suis souvenu d'autres aurores... des sorties de bal tardives et des retours à pied dans la triste blancheur du Paris matinal.C'était là-bas, du côté de la rue du bac... je descendais l'escalier baigné de jour pâle, les salons quittés étaient tristes de musique morte, et de joie finie. Et je descendais, le cerveau chantant de refrains de pianos, et de papillotement des couleurs... de la gaité factice faite d'étourdissement que laisse la danse, et le jeu enfantin des accessoires de cotillon...La rue était lavée de clarté déserte, retentissante çà et là du coup de balai circulaire des balayeurs emmitoufflés de loques. Les boîtes Poubelle en zinc luisaient aux portes, débordantes de détritus... Les rues étaient silencieuses, et au coin de la rue des St Pères, devant la lépreuse Académie de Médecine, à une fenêtre d'entresol enguirlandée de capucines, en une cage d'osier, un merle pépiait éperdûment dans la tristesse du matin.
Aux Ternes, l'antichambre de mosaïques, aux murs des tapisseries déployant les triomphes d'Alexandres casqués à la Lebrun. Des femmes se vêtant de fourrures, à chaque porte qui s'ouvre, du jour se glisse...
Dans les rues, une aube farineuse, une aube d'été, blanche de poussière calme, sèche... et les Champs-Élysées, vides, silencieux, avec des criailleries d'oiseaux à toutes les cimes des arbres touffus.