02parfois l'amie n'exista pas, nous l'avons rêvée, vue en une tableau
03 et nous aimons celle qui lui ressemble.
04Qui pourrait dire quelle serait la force du charme d'une femme
05 rencontrée, et qui ressemblerait, à
qune vierge, à une figure de
06 cadre du vieux mur, qu'enfant nous
regardions, le matin
07 de notre lit en nous éveillant.
08Le premier amour de l'enfant c'est une image de Vierge, de Sainte
09 ou de reine.
10Je me rappelle qu'à 7 ou 8 ans j'aimais, une jeune femme. Elle me
11 prenait sur ces genoux et je lui embrassais le cou et si on me demandait
12 la raison de cette prédilection je répondais : Elle ressemble à
13
Marie-Antoinette..
14Je vois Marie-Antoinette comme une espèce de Geneviève de
15
Brabant des Contes futurs
16L'amour de l'enfant va d'instinct à la première femme qui le nourrit, le
17 berce, le soigne.. Il y a
des nourrices préférées à des mères
Parfois, l'amie n'exista pas, nous l'avons rêvée, vue en un tableau et nous aimons celle qui lui ressemble.
Qui pourrait dire quelle serait la force du charme d'une femme rencontrée, et qui ressemblerait, à une vierge, à une figure de cadre du vieux mur, qu'enfant nous regardions, le matin, de notre lit, en nous éveillant.
Le premier amour de l'enfant, c'est une image de Vierge, de Sainte ou de reine.
Je me rappelle qu'à sept ou huit ans j'aimais, une jeune femme. Elle me prenait sur ses genoux et je lui embrassais le cou, et si on me demandait la raison de cette prédilection, je répondais : "Elle ressemble à Marie-Antoinette.."
Je vois Marie-Antoinette comme une espèce de Geneviève de Brabant des Contes futurs.
L'amour de l'enfant va d'instinct à la première femme qui le nourrit, le berce, le soigne.. Il y a des nourrices préférées à des mères.
02parfois l'amie n'exista pas, nous l'avons rêvée, vue en une tableau
03 et nous aimons celle qui lui ressemble.
04Qui pourrait dire quelle serait la force du charme d'une femme
05 rencontrée, et qui ressemblerait, à
qune vierge, à une figure de
06 cadre du vieux mur, qu'enfant nous
regardions, le matin
07 de notre lit en nous éveillant.
08Le premier amour de l'enfant c'est une image de Vierge, de Sainte
09 ou de reine.
10Je me rappelle qu'à 7 ou 8 ans j'aimais, une jeune femme. Elle me
11 prenait sur ces genoux et je lui embrassais le cou et si on me demandait
12 la raison de cette prédilection je répondais : Elle ressemble à
13
Marie-Antoinette..
14Je vois Marie-Antoinette comme une espèce de Geneviève de
15
Brabant des Contes futurs
16L'amour de l'enfant va d'instinct à la première femme qui le nourrit, le
17 berce, le soigne.. Il y a
des nourrices préférées à des mères
Parfois, l'amie n'exista pas, nous l'avons rêvée, vue en un tableau et nous aimons celle qui lui ressemble.
Qui pourrait dire quelle serait la force du charme d'une femme rencontrée, et qui ressemblerait, à une vierge, à une figure de cadre du vieux mur, qu'enfant nous regardions, le matin, de notre lit, en nous éveillant.
Le premier amour de l'enfant, c'est une image de Vierge, de Sainte ou de reine.
Je me rappelle qu'à sept ou huit ans j'aimais, une jeune femme. Elle me prenait sur ses genoux et je lui embrassais le cou, et si on me demandait la raison de cette prédilection, je répondais : "Elle ressemble à Marie-Antoinette.."
Je vois Marie-Antoinette comme une espèce de Geneviève de Brabant des Contes futurs.
L'amour de l'enfant va d'instinct à la première femme qui le nourrit, le berce, le soigne.. Il y a des nourrices préférées à des mères.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
