02Les dernières heures que j'y ai passées, le matin de mon
03 départ, nous avons remonté par les grottes,
il y avait
04 dans ce chemin le souvenir de nos pas récents qui prenaient
05 déjà une douceur de
passé, et un grand brouillard
06 cachait le paysage comme pour m'ôter le sou regret
07 de ce que j'allais laisser là.
08Il y a peu de lieux où je retournerais avec plus de plaisir que
09 là et y retournerai-je jamais.
10L'homme a dit-on besoin d'inconnu... mais non ce qu'il lui faut
11 c'est du connu, du très connu, des lieux où il s'est traîné enfant,
12 des jardins où il
a joué à cache-cache, des visages qu'il a
13 toujours vus.. et le seul lit où on dormirait bien peut-être c'est
14 son berceau d'enfant..
15Nous restons toujours les mêmes, la vieillesse c'est le sentiment
16 du passé, et ce sont les choses qui changent effroyablement
17 et la grande douleur de la mort c'est qu'on ne reverra plus
18 tels ceux qu'on a perdus....
19Mon rêve de femme le voici : une amie d'enfance avec qui j'aurais
20
jouée et quittée longtemps que je retrouverais grandie
21 avec une âme concordante à la mienne, ou
bien une femme
22 qui ressemblerait à cette amie-là...
Les dernières heures que j'y ai passées, le matin de mon départ, nous avons remonté par les grottes, il y avait dans ce chemin le souvenir de nos pas récents qui prenaient déjà une douceur de passé, et un grand brouillard cachait le paysage comme pour m'ôter le regret de ce que j'allais laisser là.
Il y a peu de lieux où je retournerais avec plus de plaisir que là et y retournerai-je jamais.
L'homme a, dit-on, besoin d'inconnu... mais non, ce qu'il lui faut, c'est du connu, du très connu, des lieux où il s'est traîné enfant, des jardins où il a joué à cache-cache, des visages qu'il a toujours vus.. et le seul lit où on dormirait bien peut-être, c'est son berceau d'enfant..
Nous restons toujours les mêmes ; la vieillesse, c'est le sentiment du passé, et ce sont les choses qui changent effroyablement ; et la grande douleur de la mort, c'est qu'on ne reverra plus tels ceux qu'on a perdus....
Mon rêve de femme, le voici : une amie d'enfance avec qui j'aurais joué et quittée longtemps que je retrouverais grandie avec une âme concordante à la mienne, ou bien une femme qui ressemblerait à cette amie-là...
02Les dernières heures que j'y ai passées, le matin de mon
03 départ, nous avons remonté par les grottes,
il y avait
04 dans ce chemin le souvenir de nos pas récents qui prenaient
05 déjà une douceur de
passé, et un grand brouillard
06 cachait le paysage comme pour m'ôter le sou regret
07 de ce que j'allais laisser là.
08Il y a peu de lieux où je retournerais avec plus de plaisir que
09 là et y retournerai-je jamais.
10L'homme a dit-on besoin d'inconnu... mais non ce qu'il lui faut
11 c'est du connu, du très connu, des lieux où il s'est traîné enfant,
12 des jardins où il
a joué à cache-cache, des visages qu'il a
13 toujours vus.. et le seul lit où on dormirait bien peut-être c'est
14 son berceau d'enfant..
15Nous restons toujours les mêmes, la vieillesse c'est le sentiment
16 du passé, et ce sont les choses qui changent effroyablement
17 et la grande douleur de la mort c'est qu'on ne reverra plus
18 tels ceux qu'on a perdus....
19Mon rêve de femme le voici : une amie d'enfance avec qui j'aurais
20
jouée et quittée longtemps que je retrouverais grandie
21 avec une âme concordante à la mienne, ou
bien une femme
22 qui ressemblerait à cette amie-là...
Les dernières heures que j'y ai passées, le matin de mon départ, nous avons remonté par les grottes, il y avait dans ce chemin le souvenir de nos pas récents qui prenaient déjà une douceur de passé, et un grand brouillard cachait le paysage comme pour m'ôter le regret de ce que j'allais laisser là.
Il y a peu de lieux où je retournerais avec plus de plaisir que là et y retournerai-je jamais.
L'homme a, dit-on, besoin d'inconnu... mais non, ce qu'il lui faut, c'est du connu, du très connu, des lieux où il s'est traîné enfant, des jardins où il a joué à cache-cache, des visages qu'il a toujours vus.. et le seul lit où on dormirait bien peut-être, c'est son berceau d'enfant..
Nous restons toujours les mêmes ; la vieillesse, c'est le sentiment du passé, et ce sont les choses qui changent effroyablement ; et la grande douleur de la mort, c'est qu'on ne reverra plus tels ceux qu'on a perdus....
Mon rêve de femme, le voici : une amie d'enfance avec qui j'aurais joué et quittée longtemps que je retrouverais grandie avec une âme concordante à la mienne, ou bien une femme qui ressemblerait à cette amie-là...