02La critique de Ste Beuve c'est un peu la Fée aux miettes.
03Le temps passé à aimerhaïr une femme est autant de gagné
04 sur celui qu'on perd à l'aimer.
05Il n'y a pas de courtisanes myopes, le regard est toujours clair et
06 dur... du discernement aigu jamais de rêverie, sinon une
07 rêverie d'estomac faite de viandes ou de bières
08Les courtisanes d'une ville, d'une maison même, contiennent
09 malgré l'uniformité de détail, une
variété suffisante, pour que
10 chacun y retrouve, effaré, la forme imparfaite et rudimentaire
11 de
l'idéal qu'il porte en lui.
12Mallarmé me parle d'un enfant syphilitisé qu'on mène
13 au Dr
Robin. Pour le mieux saigner il s'enquiert auprès
14 de lui de la femme contaminée et l'enfant lui répond
15
Ah Monsieur, vous la reconnaîtrez bien, elle est la
16 troisième du trottoir – et elle n'a pas
de nez
17C'est sous cette forme que l'amour est apparu à cet
18 enfant... sans nez – comme la mort.
La critique de Sainte-Beuve, c'est un peu la Fée aux miettes.
Le temps passé à haïr une femme est autant de gagné sur celui qu'on perd à l'aimer.
Il n'y a pas de courtisanes myopes, le regard est toujours clair et dur... du discernement aigu, jamais de rêverie, sinon une rêverie d'estomac faite de viandes ou de bières.
Les courtisanes d'une ville, d'une maison même, contiennent malgré l'uniformité de détail, une variété suffisante, pour que chacun y retrouve, effaré, la forme imparfaite et rudimentaire de l'idéal qu'il porte en lui.
Mallarmé me parle d'un enfant syphilitisé qu'on mène au Dr Robin. Pour le mieux saigner, il s'enquiert auprès de lui de la femme contaminée et l'enfant lui répond : "Ah ! Monsieur, vous la reconnaîtrez bien, elle est la troisième du trottoir – et elle n'a pas de nez."
C'est sous cette forme que l'amour est apparu à cet enfant... sans nez – comme la mort.
02La critique de Ste Beuve c'est un peu la Fée aux miettes.
03Le temps passé à aimerhaïr une femme est autant de gagné
04 sur celui qu'on perd à l'aimer.
05Il n'y a pas de courtisanes myopes, le regard est toujours clair et
06 dur... du discernement aigu jamais de rêverie, sinon une
07 rêverie d'estomac faite de viandes ou de bières
08Les courtisanes d'une ville, d'une maison même, contiennent
09 malgré l'uniformité de détail, une
variété suffisante, pour que
10 chacun y retrouve, effaré, la forme imparfaite et rudimentaire
11 de
l'idéal qu'il porte en lui.
12Mallarmé me parle d'un enfant syphilitisé qu'on mène
13 au Dr
Robin. Pour le mieux saigner il s'enquiert auprès
14 de lui de la femme contaminée et l'enfant lui répond
15
Ah Monsieur, vous la reconnaîtrez bien, elle est la
16 troisième du trottoir – et elle n'a pas
de nez
17C'est sous cette forme que l'amour est apparu à cet
18 enfant... sans nez – comme la mort.
La critique de Sainte-Beuve, c'est un peu la Fée aux miettes.
Le temps passé à haïr une femme est autant de gagné sur celui qu'on perd à l'aimer.
Il n'y a pas de courtisanes myopes, le regard est toujours clair et dur... du discernement aigu, jamais de rêverie, sinon une rêverie d'estomac faite de viandes ou de bières.
Les courtisanes d'une ville, d'une maison même, contiennent malgré l'uniformité de détail, une variété suffisante, pour que chacun y retrouve, effaré, la forme imparfaite et rudimentaire de l'idéal qu'il porte en lui.
Mallarmé me parle d'un enfant syphilitisé qu'on mène au Dr Robin. Pour le mieux saigner, il s'enquiert auprès de lui de la femme contaminée et l'enfant lui répond : "Ah ! Monsieur, vous la reconnaîtrez bien, elle est la troisième du trottoir – et elle n'a pas de nez."
C'est sous cette forme que l'amour est apparu à cet enfant... sans nez – comme la mort.