02et d'un parterre deviné monte la senteur des fleurs d'ombre...
03Une voix.. qui semble tenir à la main un lys cassé...
04Voilà bien des jours de paresse et d'oisiveté où je n'ai pas senti
05le bouillonnement précurseur des vers..
06... IlElle disait : Je voudrais revenir à Parisen
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ... et lui : voyons tu ne
07t'ennuies pas..
Je m'ennuierai dans un moi.
08Évoquerons-nous ce sSoir : la fenêtre ouverte sur les étoiles et sur
09la nuit d'un paysage deviné fluvéal à la barre blanche d'une
eau
10qui luit là-bas en des rêves d'ombre – au loin, le bruit nocturne
11d'un Dimanche de village où une solitaire clarinette, incite
12à la danse quelques couples.. la ritournelle des valses communes
13le sautillement des polkas, le jeu de quadrilles pris à des
14répertoires inconnus, et dans ce banal soir d'étoiles et
15de danses, nous les hôtes de la chambre tranquille et nue
16les fumeurs des tabacs montant en fumerolles vers le plafond,
17nous les éternels contemplateurs des ciels, des paysages, des
18joies banalesd'autrui ou des douleurs petites ou grandes, nous avons 136
Et, d'un parterre deviné, monte la senteur des fleurs d'ombre...
Une voix qui semble tenir à la main un lys cassé...
Voilà bien des jours de paresse et d'oisiveté où je n'ai pas senti le bouillonnement précurseur des vers..
... Elle disait : "Je voudrais revenir à Parisen ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ..." et lui : "Voyons, tu ne t'ennuies pas.." "Je m'ennuierai dans un mois."
Évoquerons-nous ce Soir : la fenêtre ouverte sur les étoiles et sur la nuit d'un paysage deviné fluvéal à la barre blanche d'une eau qui luit là-bas en des rêves d'ombre ; au loin, le bruit nocturne d'un Dimanche de village où une solitaire clarinette incite à la danse quelques couples.. La ritournelle des valses communes, le sautillement des polkas, le jeu de quadrilles pris à des répertoires inconnus, et dans ce banal soir d'étoiles et de danses, nous, les hôtes de la chambre tranquille et nue, les fumeurs des tabacs montant en fumerolles vers le plafond, nous, les éternels contemplateurs des ciels, des paysages, des joies d'autrui ou des douleurs petites ou grandes, nous avons 136
02et d'un parterre deviné monte la senteur des fleurs d'ombre...
03Une voix.. qui semble tenir à la main un lys cassé...
04Voilà bien des jours de paresse et d'oisiveté où je n'ai pas senti
05le bouillonnement précurseur des vers..
06... IlElle disait : Je voudrais revenir à Parisen
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ... et lui : voyons tu ne
07t'ennuies pas..
Je m'ennuierai dans un moi.
08Évoquerons-nous ce sSoir : la fenêtre ouverte sur les étoiles et sur
09la nuit d'un paysage deviné fluvéal à la barre blanche d'une
eau
10qui luit là-bas en des rêves d'ombre – au loin, le bruit nocturne
11d'un Dimanche de village où une solitaire clarinette, incite
12à la danse quelques couples.. la ritournelle des valses communes
13le sautillement des polkas, le jeu de quadrilles pris à des
14répertoires inconnus, et dans ce banal soir d'étoiles et
15de danses, nous les hôtes de la chambre tranquille et nue
16les fumeurs des tabacs montant en fumerolles vers le plafond,
17nous les éternels contemplateurs des ciels, des paysages, des
18joies banalesd'autrui ou des douleurs petites ou grandes, nous avons 136
Et, d'un parterre deviné, monte la senteur des fleurs d'ombre...
Une voix qui semble tenir à la main un lys cassé...
Voilà bien des jours de paresse et d'oisiveté où je n'ai pas senti le bouillonnement précurseur des vers..
... Elle disait : "Je voudrais revenir à Parisen ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ..." et lui : "Voyons, tu ne t'ennuies pas.." "Je m'ennuierai dans un mois."
Évoquerons-nous ce Soir : la fenêtre ouverte sur les étoiles et sur la nuit d'un paysage deviné fluvéal à la barre blanche d'une eau qui luit là-bas en des rêves d'ombre ; au loin, le bruit nocturne d'un Dimanche de village où une solitaire clarinette incite à la danse quelques couples.. La ritournelle des valses communes, le sautillement des polkas, le jeu de quadrilles pris à des répertoires inconnus, et dans ce banal soir d'étoiles et de danses, nous, les hôtes de la chambre tranquille et nue, les fumeurs des tabacs montant en fumerolles vers le plafond, nous, les éternels contemplateurs des ciels, des paysages, des joies d'autrui ou des douleurs petites ou grandes, nous avons 136
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier