02Tout cela est un symptôme de l'état de mon âme
03j'ai besoin d'amour, et la première qui se présentera sera aimée d'un
04amour accumulé. mais quand viendra-t-elle.
05 Le corps de la femme m'apparaît comm fragile et douloureux,
06un fruit mûr et mystérieux — la mollesse tendue des seins me paraît
07devoir être meurtri de tout attouchement, et il me semble que
08tout effleurement doit rayer le poli du ventre, et toute pressi broye les
09poignets
10Minuit — j'oure ma fenêtre. le paysage a sombré dan les ténèbres, et j'ai
11la sensation du prodigie néant de la nuit et du rien de l'ombre.
12 Dans un roman de Feuillet
Les Amours de Philippe126 il y a un gentilhomme campagn
13 : d'une politesse exquise mais un peu alarmante ?
1430 Juillet Bien des jours que je n'ai rien écrit. Je les ai mal passés, dans
15une perpétuelle angoisse qui m'a distrait de mes rêves ordinaires
16Littérairement ce mois-ci a été presque stérile. Je n'ai rien
17découvert. j'attends toujours l'illumination.
Tout cela est un symptôme de l'état de mon âme ; j'ai besoin d'amour, et la première qui se présentera sera aimée d'un amour accumulé. Mais quand viendra-t-elle ?
Le corps de la femme m'apparaît comme fragile et douloureux, un fruit mûr et mystérieux — la mollesse tendue des seins me paraît devoir être meurtrie de tout attouchement, et il me semble que tout effleurement doit rayer le poli du ventre, et toute pression broyer les poignets.
Minuit — j'ouvre ma fenêtre. Le paysage a sombré dans les ténèbres, et j'ai la sensation du prodigieux néant de la nuit et du rien de l'ombre.
Dans un roman de Feuillet Les Amours de Philippe126 il y a un gentilhomme campagnard : d'une politesse exquise mais un peu alarmante ?
30 Juillet. Bien des jours que je n'ai rien écrit. Je les ai mal passés, dans une perpétuelle angoisse qui m'a distrait de mes rêves ordinaires. Littérairement, ce mois-ci a été presque stérile. Je n'ai rien découvert. J'attends toujours l'illumination.
02Tout cela est un symptôme de l'état de mon âme
03j'ai besoin d'amour, et la première qui se présentera sera aimée d'un
04amour accumulé. mais quand viendra-t-elle.
05 Le corps de la femme m'apparaît comm fragile et douloureux,
06un fruit mûr et mystérieux — la mollesse tendue des seins me paraît
07devoir être meurtri de tout attouchement, et il me semble que
08tout effleurement doit rayer le poli du ventre, et toute pressi broye les
09poignets
10Minuit — j'oure ma fenêtre. le paysage a sombré dan les ténèbres, et j'ai
11la sensation du prodigie néant de la nuit et du rien de l'ombre.
12 Dans un roman de Feuillet
Les Amours de Philippe126 il y a un gentilhomme campagn
13 : d'une politesse exquise mais un peu alarmante ?
1430 Juillet Bien des jours que je n'ai rien écrit. Je les ai mal passés, dans
15une perpétuelle angoisse qui m'a distrait de mes rêves ordinaires
16Littérairement ce mois-ci a été presque stérile. Je n'ai rien
17découvert. j'attends toujours l'illumination.
Tout cela est un symptôme de l'état de mon âme ; j'ai besoin d'amour, et la première qui se présentera sera aimée d'un amour accumulé. Mais quand viendra-t-elle ?
Le corps de la femme m'apparaît comme fragile et douloureux, un fruit mûr et mystérieux — la mollesse tendue des seins me paraît devoir être meurtrie de tout attouchement, et il me semble que tout effleurement doit rayer le poli du ventre, et toute pression broyer les poignets.
Minuit — j'ouvre ma fenêtre. Le paysage a sombré dans les ténèbres, et j'ai la sensation du prodigieux néant de la nuit et du rien de l'ombre.
Dans un roman de Feuillet Les Amours de Philippe126 il y a un gentilhomme campagnard : d'une politesse exquise mais un peu alarmante ?
30 Juillet. Bien des jours que je n'ai rien écrit. Je les ai mal passés, dans une perpétuelle angoisse qui m'a distrait de mes rêves ordinaires. Littérairement, ce mois-ci a été presque stérile. Je n'ai rien découvert. J'attends toujours l'illumination.