02Il y a un enfant qui s'est noyé. Et un paysan apitoyé m'a
03dit : Mort quand il commençait à rapporter à ses parents.
04Ce seront de singuliers ect poèmes... les poèmes de l'isolement et de
05la solitude – élans d'amour vers des absentes, souvenirs d'amour
06qui n'ont pas été – rien que de l'imaginaire. La chanson de
07l'exil absolu – et il faudra qu'on sente toujours ce duel
08et que tout soit dit par une voix qu'on sent seule
09et qui sait qu'il n'y aura pas de réponse
101er Août Une période de vie de deux mois qui s'achève... il en restera bien peu
11de traces sur ses feuillets auxquels par paresse, j'ai confié peu
12de chose – par paresse ou parce qu'il s'est passé peu de
13chose... Je ne sais quelles mauvaises préoccupations du dehors
14ont entravé mes rêves ordinaires, il y a eu par les fissures de
15ma
pensée des intrusions de choses étrangères – j'ai été
16préoccupé, et mon rêve a dévié vers des choses et des événements
17d'un ordre qui
ne le concernent pas, et dont il serait sage
18de m'abstenir.
19L'heure littéraire que je traverse est grave – c'est une heure
Il y a un enfant qui s'est noyé. Et un paysan apitoyé m'a dit : "Mort quand il commençait à rapporter à ses parents."
Ce seront de singuliers poèmes... les poèmes de l'isolement et de la solitude ; élans d'amour vers des absentes, souvenirs d'amours qui n'ont pas été – rien que de l'imaginaire. La chanson de l'exil absolu – et il faudra qu'on sente toujours ce duel, et que tout soit dit par une voix qu'on sent seule et qui sait qu'il n'y aura pas de réponse.
1er Août. Une période de vie de deux mois qui s'achève... il en restera bien peu de traces sur ces feuillets auxquels, par paresse, j'ai confié peu de choses – par paresse ou parce qu'il s'est passé peu de choses... Je ne sais quelles mauvaises préoccupations du dehors ont entravé mes rêves ordinaires, il y a eu par les fissures de ma pensée des intrusions de choses étrangères – j'ai été préoccupé, et mon rêve a dévié vers des choses et des événements d'un ordre qui ne le concerne pas, et dont il serait sage de m'abstenir.
L'heure littéraire que je traverse est grave – c'est une heure
02Il y a un enfant qui s'est noyé. Et un paysan apitoyé m'a
03dit : Mort quand il commençait à rapporter à ses parents.
04Ce seront de singuliers ect poèmes... les poèmes de l'isolement et de
05la solitude – élans d'amour vers des absentes, souvenirs d'amour
06qui n'ont pas été – rien que de l'imaginaire. La chanson de
07l'exil absolu – et il faudra qu'on sente toujours ce duel
08et que tout soit dit par une voix qu'on sent seule
09et qui sait qu'il n'y aura pas de réponse
101er Août Une période de vie de deux mois qui s'achève... il en restera bien peu
11de traces sur ses feuillets auxquels par paresse, j'ai confié peu
12de chose – par paresse ou parce qu'il s'est passé peu de
13chose... Je ne sais quelles mauvaises préoccupations du dehors
14ont entravé mes rêves ordinaires, il y a eu par les fissures de
15ma
pensée des intrusions de choses étrangères – j'ai été
16préoccupé, et mon rêve a dévié vers des choses et des événements
17d'un ordre qui
ne le concernent pas, et dont il serait sage
18de m'abstenir.
19L'heure littéraire que je traverse est grave – c'est une heure
Il y a un enfant qui s'est noyé. Et un paysan apitoyé m'a dit : "Mort quand il commençait à rapporter à ses parents."
Ce seront de singuliers poèmes... les poèmes de l'isolement et de la solitude ; élans d'amour vers des absentes, souvenirs d'amours qui n'ont pas été – rien que de l'imaginaire. La chanson de l'exil absolu – et il faudra qu'on sente toujours ce duel, et que tout soit dit par une voix qu'on sent seule et qui sait qu'il n'y aura pas de réponse.
1er Août. Une période de vie de deux mois qui s'achève... il en restera bien peu de traces sur ces feuillets auxquels, par paresse, j'ai confié peu de choses – par paresse ou parce qu'il s'est passé peu de choses... Je ne sais quelles mauvaises préoccupations du dehors ont entravé mes rêves ordinaires, il y a eu par les fissures de ma pensée des intrusions de choses étrangères – j'ai été préoccupé, et mon rêve a dévié vers des choses et des événements d'un ordre qui ne le concerne pas, et dont il serait sage de m'abstenir.
L'heure littéraire que je traverse est grave – c'est une heure
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier