02 Toute la soirée du piano.... C'est un instrument qui a
03son utilité, un instrument de rappel, un livre de
04croquis musicaux. mais quand en jouer devient une
05prétention c'est terrible. Et pendant des heures on
06se traîne sur d'ineffables rangaines de Indiana, des
07Romanesca, des Mandolinata nulles comme le monde
08du Fauste arrangé pour deux ou plusieurs mains
09qui
embêtent tout le monde — je rends cette justice aux
10écoutants — mais qu'on écouté par habitude
pa politesse..
11 En province, une valse est toujours charmante, et un
12tapisserie "des Gobelins"
13C'est amusant, cette idylle tacite que je me suis jouée
14à moi-même, et que la femme qui en a été prétexte a ignorée
15Pendant qu'elle était là, mon âme agissait librement
16et imaginait, et elle mettait à ce rêve juste la réalité qu'il lui
17fallait
18Un soir je l'ai attendue toute la soirée, j'avais la persuasion
19qu'elle viendrait dans ma chambre... et elle y est venue
20comm il fallait qu'elle y vînt sous la forme d'un émotion
Toute la soirée du piano.... C'est un instrument qui a son utilité, un instrument de rappel, un livre de croquis musicaux. Mais quand en jouer devient une prétention, c'est terrible. Et pendant des heures on se traîne sur d'ineffables rengaines de Indiana, des Romanesca, des Mandolinata nulles comme le monde du Faust arrangé pour deux ou plusieurs mains qui embêtent tout le monde — je rends cette justice aux écoutants — mais qu'on écoute par habitude, par politesse..
En province, une valse est toujours charmante, et une tapisserie "des Gobelins".
C'est amusant, cette idylle tacite que je me suis jouée à moi-même, et que la femme qui en a été prétexte a ignorée. Pendant qu'elle était là, mon âme agissait librement et imaginait, et elle mettait à ce rêve juste la réalité qu'il lui fallait.
Un soir, je l'ai attendue toute la soirée, j'avais la persuasion qu'elle viendrait dans ma chambre... et elle y est venue comme il fallait qu'elle y vînt sous la forme d'une émotion.
02 Toute la soirée du piano.... C'est un instrument qui a
03son utilité, un instrument de rappel, un livre de
04croquis musicaux. mais quand en jouer devient une
05prétention c'est terrible. Et pendant des heures on
06se traîne sur d'ineffables rangaines de Indiana, des
07Romanesca, des Mandolinata nulles comme le monde
08du Fauste arrangé pour deux ou plusieurs mains
09qui
embêtent tout le monde — je rends cette justice aux
10écoutants — mais qu'on écouté par habitude
pa politesse..
11 En province, une valse est toujours charmante, et un
12tapisserie "des Gobelins"
13C'est amusant, cette idylle tacite que je me suis jouée
14à moi-même, et que la femme qui en a été prétexte a ignorée
15Pendant qu'elle était là, mon âme agissait librement
16et imaginait, et elle mettait à ce rêve juste la réalité qu'il lui
17fallait
18Un soir je l'ai attendue toute la soirée, j'avais la persuasion
19qu'elle viendrait dans ma chambre... et elle y est venue
20comm il fallait qu'elle y vînt sous la forme d'un émotion
Toute la soirée du piano.... C'est un instrument qui a son utilité, un instrument de rappel, un livre de croquis musicaux. Mais quand en jouer devient une prétention, c'est terrible. Et pendant des heures on se traîne sur d'ineffables rengaines de Indiana, des Romanesca, des Mandolinata nulles comme le monde du Faust arrangé pour deux ou plusieurs mains qui embêtent tout le monde — je rends cette justice aux écoutants — mais qu'on écoute par habitude, par politesse..
En province, une valse est toujours charmante, et une tapisserie "des Gobelins".
C'est amusant, cette idylle tacite que je me suis jouée à moi-même, et que la femme qui en a été prétexte a ignorée. Pendant qu'elle était là, mon âme agissait librement et imaginait, et elle mettait à ce rêve juste la réalité qu'il lui fallait.
Un soir, je l'ai attendue toute la soirée, j'avais la persuasion qu'elle viendrait dans ma chambre... et elle y est venue comme il fallait qu'elle y vînt sous la forme d'une émotion.