02 L'âme du poète doit être comme la glaise du sculpte.
03Un maquette, — informe d'abord peut-être, mais que
04chaque jour, un travail dégrossit, pour une future
05perfection statuaire. Il y a un
glaise sorte de recueillement
06qui doit couvrir la terre humide, imprégné d'une perpétuelle
07fraîche d'émotion.
08Je suis comme ce veilleur de la Terre de Troie — j'entretiens
09une vaine fumée, dans l'attente de quelque apparition
10de navire attendu, qui éploiera un jour la venue d'ailes
11de ses voiles, car la veille est longue, l'attente inutile peut-être
12et
la mort viendra, avant que le suprême rêve que chacun
13guette, et appelle, n'apparaisse à l'horizon
14Ici, les gens appellent les pierres "du fumier de voisin117"
15La solitude118 est tellement impossible et
répugnante à l'homme
16que lorsqu'il est seul, loin des autres hommes, pou combler
17le vide de son esprit, il y appelle l'intrusion et la compagnie
18des choses.
19Le prophète avait un corbeau119 qui lui apportait sa nourriture
L'âme du poète doit être comme la glaise du sculpteur. Une maquette, informe d'abord peut-être, mais que chaque jour un travail dégrossit, pour une future perfection statuaire. Il y a une sorte de recueillement qui doit couvrir la terre humide, imprégnée d'une perpétuelle fraîcheur d'émotion.
Je suis comme ce veilleur de la Terre de Troie — j'entretiens une vaine fumée, dans l'attente de quelque apparition de navire attendu, qui éploiera un jour la venue d'ailes de ses voiles, car la veille est longue, l'attente inutile peut-être et la mort viendra, avant que le suprême rêve que chacun guette, et appelle, n'apparaisse à l'horizon.
Ici, les gens appellent les pierres "du fumier de voisin117".
La solitude118 est tellement impossible et répugnante à l'homme que lorsqu'il est seul, loin des autres hommes, pour combler le vide de son esprit, il y appelle l'intrusion et la compagnie des choses.
Le prophète avait un corbeau119 qui lui apportait sa nourriture.
02 L'âme du poète doit être comme la glaise du sculpte.
03Un maquette, — informe d'abord peut-être, mais que
04chaque jour, un travail dégrossit, pour une future
05perfection statuaire. Il y a un
glaise sorte de recueillement
06qui doit couvrir la terre humide, imprégné d'une perpétuelle
07fraîche d'émotion.
08Je suis comme ce veilleur de la Terre de Troie — j'entretiens
09une vaine fumée, dans l'attente de quelque apparition
10de navire attendu, qui éploiera un jour la venue d'ailes
11de ses voiles, car la veille est longue, l'attente inutile peut-être
12et
la mort viendra, avant que le suprême rêve que chacun
13guette, et appelle, n'apparaisse à l'horizon
14Ici, les gens appellent les pierres "du fumier de voisin117"
15La solitude118 est tellement impossible et
répugnante à l'homme
16que lorsqu'il est seul, loin des autres hommes, pou combler
17le vide de son esprit, il y appelle l'intrusion et la compagnie
18des choses.
19Le prophète avait un corbeau119 qui lui apportait sa nourriture
L'âme du poète doit être comme la glaise du sculpteur. Une maquette, informe d'abord peut-être, mais que chaque jour un travail dégrossit, pour une future perfection statuaire. Il y a une sorte de recueillement qui doit couvrir la terre humide, imprégnée d'une perpétuelle fraîcheur d'émotion.
Je suis comme ce veilleur de la Terre de Troie — j'entretiens une vaine fumée, dans l'attente de quelque apparition de navire attendu, qui éploiera un jour la venue d'ailes de ses voiles, car la veille est longue, l'attente inutile peut-être et la mort viendra, avant que le suprême rêve que chacun guette, et appelle, n'apparaisse à l'horizon.
Ici, les gens appellent les pierres "du fumier de voisin117".
La solitude118 est tellement impossible et répugnante à l'homme que lorsqu'il est seul, loin des autres hommes, pour combler le vide de son esprit, il y appelle l'intrusion et la compagnie des choses.
Le prophète avait un corbeau119 qui lui apportait sa nourriture.