02Son rêve erra... ses yeux plus tendres, s'emplirent des spectacles
03divers des heures, il assista aux éclats du midi où l'herbe verdie
04de couleurs ressuscitées, où
les buis étendent leur ombre nette sur
05la clarté des champs, à la décoloration des nuits
lunaires
06où les choses perdent leurs nuances différenciées, et où dans cette
07simplificatrice unification la valeur des masses est
distincte,
08et la forme des silhouettes demeurantes, — et, par cette
09faculté d'anticipations qui la caractérisait jointe au don
10de retours au passé dont
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? survivait en lui la permanence
11son âme supposait l'évanouissement de ces spectacles
12et imaginait le souvenir
qu'ils laisseraient en lui
13et elle se prévoyait plus tard, jouissant en mémoire
14de cette été passé, loin de la ville, parmi les bois riverains
15d'eaux courantes où se miraient les bardanes du bord
16en cette chambre
dont la fenêtre s'ouvrait sur l'Orient.
Son rêve erra... Ses yeux plus tendres s'emplirent des spectacles divers des heures, il assista aux éclats du midi où l'herbe verdie de couleurs ressuscitées, où les buis étendent leur ombre nette sur la clarté des champs, à la décoloration des nuits lunaires où les choses perdent leurs nuances différenciées, et où dans cette simplificatrice unification la valeur des masses est distincte, et la forme des silhouettes demeurantes, — et, par cette faculté d'anricipation qui la caractérisait jointe au don de retour au passé dont survivait en lui la permanence ; son âme supposait l'évanouissement de ces spectacles et imaginait le souvenir qu'ils laisseraient en lui et elle se prévoyait plus tard, jouissant en mémoire de cet été passé, loin de la ville, parmi les bois riverains d'eaux courantes où se miraient les bardanes du bord en cette chambre dont la fenêtre s'ouvrait sur l'Orient.
02Son rêve erra... ses yeux plus tendres, s'emplirent des spectacles
03divers des heures, il assista aux éclats du midi où l'herbe verdie
04de couleurs ressuscitées, où
les buis étendent leur ombre nette sur
05la clarté des champs, à la décoloration des nuits
lunaires
06où les choses perdent leurs nuances différenciées, et où dans cette
07simplificatrice unification la valeur des masses est
distincte,
08et la forme des silhouettes demeurantes, — et, par cette
09faculté d'anticipations qui la caractérisait jointe au don
10de retours au passé dont
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? survivait en lui la permanence
11son âme supposait l'évanouissement de ces spectacles
12et imaginait le souvenir
qu'ils laisseraient en lui
13et elle se prévoyait plus tard, jouissant en mémoire
14de cette été passé, loin de la ville, parmi les bois riverains
15d'eaux courantes où se miraient les bardanes du bord
16en cette chambre
dont la fenêtre s'ouvrait sur l'Orient.
Son rêve erra... Ses yeux plus tendres s'emplirent des spectacles divers des heures, il assista aux éclats du midi où l'herbe verdie de couleurs ressuscitées, où les buis étendent leur ombre nette sur la clarté des champs, à la décoloration des nuits lunaires où les choses perdent leurs nuances différenciées, et où dans cette simplificatrice unification la valeur des masses est distincte, et la forme des silhouettes demeurantes, — et, par cette faculté d'anricipation qui la caractérisait jointe au don de retour au passé dont survivait en lui la permanence ; son âme supposait l'évanouissement de ces spectacles et imaginait le souvenir qu'ils laisseraient en lui et elle se prévoyait plus tard, jouissant en mémoire de cet été passé, loin de la ville, parmi les bois riverains d'eaux courantes où se miraient les bardanes du bord en cette chambre dont la fenêtre s'ouvrait sur l'Orient.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier