02Oh, en littérature la dure crise du moment où l'on
03cherche sa voie, où l'on se débat pour susciter du
04sommeil cet inconnu qui est en vous, cette
marche
05vers l'aube spirituelle qui doit vous tout éclairer, et
06peut-etr vous montrer qu'au lieu des triomphes rêvés
07on est impérieusement et sûrement prédestiné
08à rédiger les menus au bas d'un grand Journal et à
09signer Vatel116 — au lieu de Vates
101e Dimanche de Juillet.
11Le peu qui différencie ce jour des autres, suffit pour y
12donner à l'âme des aspirations spéciales, des rêves un peu
13insolites.
14Du fait de séculaires pratiques, il reste malgré tout
15quelque chose de férié à ce jour, ne serait-ce que la
16chanson des cloches de la
messe et de Vêpres, et aujourd'hui
17par ce ciel bleu et chaud, planant sur le désert des champs
18vides, il faudrait pour en comble la vacuité, et pour en
19remplir l'oisiveté, à laquelle participe l'âme, quelque chose
20d'inusité, et le coeur va volontiers au
souhait de caresses
21idylliques et calmantes.
Oh, en littérature, la dure crise du moment où l'on cherche sa voie, où l'on se débat pour susciter du sommeil cet inconnu qui est en vous, cette marche vers l'aube spirituelle qui doit vous tout éclairer, et peut-être vous montrer qu'au lieu des triomphes rêvés, on est impérieusement et sûrement prédestiné à rédiger les menus au bas d'un grand journal et à signer Vatel116 — au lieu de Vates.
Premier Dimanche de Juillet.
Le peu qui différencie ce jour des autres suffit pour y donner à l'âme des aspirations spéciales, des rêves un peu insolites.
Du fait de séculaires pratiques, il reste malgré tout quelque chose de férié à ce jour, ne serait-ce que la chanson des cloches de la messe et des Vêpres, et aujourd'hui par ce ciel bleu et chaud, planant sur le désert des champs vides, il faudrait pour en combler la vacuité, et pour en remplir l'oisiveté, à laquelle participe l'âme, quelque chose d'inusité, et le coeur va volontiers au souhait de caresses idylliques et calmantes.
02Oh, en littérature la dure crise du moment où l'on
03cherche sa voie, où l'on se débat pour susciter du
04sommeil cet inconnu qui est en vous, cette
marche
05vers l'aube spirituelle qui doit vous tout éclairer, et
06peut-etr vous montrer qu'au lieu des triomphes rêvés
07on est impérieusement et sûrement prédestiné
08à rédiger les menus au bas d'un grand Journal et à
09signer Vatel116 — au lieu de Vates
101e Dimanche de Juillet.
11Le peu qui différencie ce jour des autres, suffit pour y
12donner à l'âme des aspirations spéciales, des rêves un peu
13insolites.
14Du fait de séculaires pratiques, il reste malgré tout
15quelque chose de férié à ce jour, ne serait-ce que la
16chanson des cloches de la
messe et de Vêpres, et aujourd'hui
17par ce ciel bleu et chaud, planant sur le désert des champs
18vides, il faudrait pour en comble la vacuité, et pour en
19remplir l'oisiveté, à laquelle participe l'âme, quelque chose
20d'inusité, et le coeur va volontiers au
souhait de caresses
21idylliques et calmantes.
Oh, en littérature, la dure crise du moment où l'on cherche sa voie, où l'on se débat pour susciter du sommeil cet inconnu qui est en vous, cette marche vers l'aube spirituelle qui doit vous tout éclairer, et peut-être vous montrer qu'au lieu des triomphes rêvés, on est impérieusement et sûrement prédestiné à rédiger les menus au bas d'un grand journal et à signer Vatel116 — au lieu de Vates.
Premier Dimanche de Juillet.
Le peu qui différencie ce jour des autres suffit pour y donner à l'âme des aspirations spéciales, des rêves un peu insolites.
Du fait de séculaires pratiques, il reste malgré tout quelque chose de férié à ce jour, ne serait-ce que la chanson des cloches de la messe et des Vêpres, et aujourd'hui par ce ciel bleu et chaud, planant sur le désert des champs vides, il faudrait pour en combler la vacuité, et pour en remplir l'oisiveté, à laquelle participe l'âme, quelque chose d'inusité, et le coeur va volontiers au souhait de caresses idylliques et calmantes.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier