02Dimanche.
03À défaut de l'activité d'esprit qdont j'espérais jouir ici, j'y ai au moins
04trouvé le calme — calme des lieux, calme de l'âme, — coupé par de brèves
05angoisses.
je rêvais loin de Paris, de
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? mon passé, sincèrement
06de le revivre une fois encore — joies et peines — et d'évoquer une fois encore
07ceux qui penpasssèrent en ces récentes années. Je n'ai rien fait de tout cela
08et j'ai vécu, ouvrant les yeux bien grands aux verdures et au cultures.
09Cela vaut mieux peut-être, en somme et puisque cela est, que cela soit...
10Les paysans sont pauvres — ils possèdent un petit champ où ils
11récoltent leur subsistance, rusés et gouailleurs, ils ont tous des
12surnoms — il y en a qui s'appelle Tête de Viande — le Pape —
13Le petit chat marié à la petite chatte — et une gross fille
14qu'on a dénommée : ma face.
15Il y avait un vieux bonhomme qui disait chaque soir :
16 Je rends mon âme à Dieu, j'emmerde le Diable — et
17je me fous au lit !
Dimanche.
À défaut de l'activité d'esprit dont j'espérais jouir ici, j'y ai au moins trouvé le calme — calme des lieux, calme de l'âme, — coupé par de brèves angoisses. je rêvais loin de Paris, de ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? mon passé, sincèrement, de le revivre une fois encore — joies et peines — et d'évoquer une fois encore ceux qui passèrent en ces récentes années. Je n'ai rien fait de tout cela et j'ai vécu, ouvrant les yeux bien grands aux verdures et aux cultures. Cela vaut mieux peut-être, en somme, et puisque cela est, que cela soit...
Les paysans sont pauvres — ils possèdent un petit champ où ils récoltent leur subsistance, rusés et gouailleurs, ils ont tous des surnoms : il y en a qui s'appelle Tête de Viande, le Pape, Le petit chat marié à la petite chatte, et une grosse fille qu'on a dénommée : ma face.
Il y avait un vieux bonhomme qui disait chaque soir : "Je rends mon âme à Dieu, j'emmerde le Diable — et je me fous au lit !"
02Dimanche.
03À défaut de l'activité d'esprit qdont j'espérais jouir ici, j'y ai au moins
04trouvé le calme — calme des lieux, calme de l'âme, — coupé par de brèves
05angoisses.
je rêvais loin de Paris, de
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? mon passé, sincèrement
06de le revivre une fois encore — joies et peines — et d'évoquer une fois encore
07ceux qui penpasssèrent en ces récentes années. Je n'ai rien fait de tout cela
08et j'ai vécu, ouvrant les yeux bien grands aux verdures et au cultures.
09Cela vaut mieux peut-être, en somme et puisque cela est, que cela soit...
10Les paysans sont pauvres — ils possèdent un petit champ où ils
11récoltent leur subsistance, rusés et gouailleurs, ils ont tous des
12surnoms — il y en a qui s'appelle Tête de Viande — le Pape —
13Le petit chat marié à la petite chatte — et une gross fille
14qu'on a dénommée : ma face.
15Il y avait un vieux bonhomme qui disait chaque soir :
16 Je rends mon âme à Dieu, j'emmerde le Diable — et
17je me fous au lit !
Dimanche.
À défaut de l'activité d'esprit dont j'espérais jouir ici, j'y ai au moins trouvé le calme — calme des lieux, calme de l'âme, — coupé par de brèves angoisses. je rêvais loin de Paris, de ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? mon passé, sincèrement, de le revivre une fois encore — joies et peines — et d'évoquer une fois encore ceux qui passèrent en ces récentes années. Je n'ai rien fait de tout cela et j'ai vécu, ouvrant les yeux bien grands aux verdures et aux cultures. Cela vaut mieux peut-être, en somme, et puisque cela est, que cela soit...
Les paysans sont pauvres — ils possèdent un petit champ où ils récoltent leur subsistance, rusés et gouailleurs, ils ont tous des surnoms : il y en a qui s'appelle Tête de Viande, le Pape, Le petit chat marié à la petite chatte, et une grosse fille qu'on a dénommée : ma face.
Il y avait un vieux bonhomme qui disait chaque soir : "Je rends mon âme à Dieu, j'emmerde le Diable — et je me fous au lit !"
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier