01
0251v
promps paysages défilent, la baie de portière s'ouvre
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? sur un
03carré de
vue promptement renouvelé : Des collines, sous un
04ciel bleu pâle, sommées de lignes d'herbes, des coins de fraîcheur
05d'une verdure inusité, éclatante, où coule de l'eau,
un rivière
06qu'on traverse sur un pont, un canal qui s'enfonce perpendiculaire
07entre des arbres qui convergent vers un point au delà et qu'on ne
08voit, des ondulations de terrains, de longues bandes de trèfles
09incarnats en fleurs agencent et côtoient de leurs carmins, des
10coins de prairies, semées de fleurettes blanches et roses, des fleurs
11roides et ciselées comme celles
où marchent les Vierges dans l'Agneau de Van Eyck110 — parfois des fleurs jaunes les parsèment espacées, puis
12se
prena comme ces gouttes d'or qui étoilent les laques verdâtres
13et brillantes, où s'agglomèrent, se pressent, dissimulent l'herbe,
14et enfoncent en d'autres verdures des coins d'or qui frissonnent.
15rose verte et jaune, la campagne exubérante de vie...
16...là bas un groupe d'arbre aux troncs ébranchés confondent sur
17l'azur les bouquets de leurs cimes mouvantes.
18..Le train s'arrête, et j'entends tout près, le petit cri d'un oiseau
19..Arrêt — Le terrain ondule, et avec lui descendent ou montent des
20nappes remuées de seigles ou de blés verts, barbelés de blanc – un
21grand silence qui surprent — ce mustisme crie son silence, la route
22est toute blanche et va, vers des lieux connus que je retrouve
23mêmes — j'ai chaud au dos du soleil.
51v
prompts paysages défilent, la baie de portière s'ouvre
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? sur un carré de
vue promptement renouvelé : des collines, sous un ciel bleu pâle, sommées de lignes d'herbes, des coins de fraîcheur d'une verdure inusitée, éclatante, où coule de l'eau ;
une rivière qu'on traverse sur un pont, un canal qui s'enfonce perpendiculaire entre des arbres qui convergent vers un point au-delà et qu'on ne voit ; des ondulations de terrains, de longues bandes de trèfles incarnats en fleurs agencent et côtoient de leurs carmins des coins de prairies, semées de fleurettes blanches et roses, des fleurs roides et ciselées comme celles
où marchent les Vierges dans l'Agneau de Van Eyck110 — parfois, des fleurs jaunes les parsèment espacées, puis comme ces gouttes d'or qui étoilent les laques verdâtres et brillantes, où s'agglomèrent, se pressent, dissimulent l'herbe,
et enfoncent en d'autres verdures des coins d'or qui frissonnent. Rose, verte et jaune, la campagne exubérante de vie...
...Là-bas, un groupe d'arbres aux troncs ébranchés confondent sur l'azur les bouquets de leurs cimes mouvantes.
..Le train s'arrête, et j'entends tout près, le petit cri d'un oiseau. ..Arrêt — Le terrain ondule, et avec lui descendent ou montent des nappes remuées de seigles ou de blés verts, barbelées de blanc – un grand silence qui surprend — ce mustisme crie son silence ; la route est toute blanche et va vers des lieux connus que je retrouve mêmes — j'ai chaud au dos du soleil.
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0251v
promps paysages défilent, la baie de portière s'ouvre
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? sur un
03carré de
vue promptement renouvelé : Des collines, sous un
04ciel bleu pâle, sommées de lignes d'herbes, des coins de fraîcheur
05d'une verdure inusité, éclatante, où coule de l'eau,
un rivière
06qu'on traverse sur un pont, un canal qui s'enfonce perpendiculaire
07entre des arbres qui convergent vers un point au delà et qu'on ne
08voit, des ondulations de terrains, de longues bandes de trèfles
09incarnats en fleurs agencent et côtoient de leurs carmins, des
10coins de prairies, semées de fleurettes blanches et roses, des fleurs
11roides et ciselées comme celles
où marchent les Vierges dans l'Agneau de Van Eyck110 — parfois des fleurs jaunes les parsèment espacées, puis
12se
prena comme ces gouttes d'or qui étoilent les laques verdâtres
13et brillantes, où s'agglomèrent, se pressent, dissimulent l'herbe,
14et enfoncent en d'autres verdures des coins d'or qui frissonnent.
15rose verte et jaune, la campagne exubérante de vie...
16...là bas un groupe d'arbre aux troncs ébranchés confondent sur
17l'azur les bouquets de leurs cimes mouvantes.
18..Le train s'arrête, et j'entends tout près, le petit cri d'un oiseau
19..Arrêt — Le terrain ondule, et avec lui descendent ou montent des
20nappes remuées de seigles ou de blés verts, barbelés de blanc – un
21grand silence qui surprent — ce mustisme crie son silence, la route
22est toute blanche et va, vers des lieux connus que je retrouve
23mêmes — j'ai chaud au dos du soleil.
51v
prompts paysages défilent, la baie de portière s'ouvre
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? sur un carré de
vue promptement renouvelé : des collines, sous un ciel bleu pâle, sommées de lignes d'herbes, des coins de fraîcheur d'une verdure inusitée, éclatante, où coule de l'eau ;
une rivière qu'on traverse sur un pont, un canal qui s'enfonce perpendiculaire entre des arbres qui convergent vers un point au-delà et qu'on ne voit ; des ondulations de terrains, de longues bandes de trèfles incarnats en fleurs agencent et côtoient de leurs carmins des coins de prairies, semées de fleurettes blanches et roses, des fleurs roides et ciselées comme celles
où marchent les Vierges dans l'Agneau de Van Eyck110 — parfois, des fleurs jaunes les parsèment espacées, puis comme ces gouttes d'or qui étoilent les laques verdâtres et brillantes, où s'agglomèrent, se pressent, dissimulent l'herbe,
et enfoncent en d'autres verdures des coins d'or qui frissonnent. Rose, verte et jaune, la campagne exubérante de vie...
...Là-bas, un groupe d'arbres aux troncs ébranchés confondent sur l'azur les bouquets de leurs cimes mouvantes.
..Le train s'arrête, et j'entends tout près, le petit cri d'un oiseau. ..Arrêt — Le terrain ondule, et avec lui descendent ou montent des nappes remuées de seigles ou de blés verts, barbelées de blanc – un grand silence qui surprend — ce mustisme crie son silence ; la route est toute blanche et va vers des lieux connus que je retrouve mêmes — j'ai chaud au dos du soleil.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier