02Par ces lieux de mai commençant, c'est
au lieux plantés d'arbres
03une véritable fête de verdures. Le gros vert des marronniers qui fleurissent
04ombre les places où se défleurira la neige des thyrses
roses et blanc,
05sur les quais les arbres en rangées sont de toute autre teinte, c'est un vert
06jaune, un vert qui semble mal cacher un glacis d'or dont le reflet
07interne s'aperçoit, et dans ces feuilles découpées nettement sur
08l'azur, un souffle de brise met une ondulation qui les brouille et les
09mêle en vapeurs de sons
10Pourquoi ne m'échapperais-je pas un jour de Paris, pour aller vers
11quelque banlieue, vers ces endroits où l'on
débarque sur le trottoir d'une
12petite gare presque de campagne, avoisinée de cabarets et
13d'hôtels médiocres, où le bourg se dissémine
en villas diverses, sises
14en des jardins visibles par les grilles, vers l'entrée d'une forêt, pleine
15de sentiers que le soleil à travers les feuilles, éclisse d'ombre et d'or
16comme le champ d'un blason,
coupée par des routes pavées qui
17 montent vers le ciel aperçu par la rondeur béante d'une voûte
18de feuillages.
19Devant la nature il y a un sentiment spécial qui vous prend,
20un besoin impérieux de se mêler à la vie des choses, qui vous fait
21se coucher
dans les gazons, en arracher des poignées, toucher l'écorce
22des arbres, cueillir des fleurs au bord des routes, ramasser des cailloux
23et qui au bord de la mer, cet été65, me faisait passer les doigts
Par ces lieux de mai commençant, c'est, aux lieux plantés d'arbres, une véritable fête de verdures. Le gros vert des marronniers qui fleurissent ombre les places où se défleurira la neige des thyrses roses et blancs ; sur les quais, les arbres en rangées sont de toute autre teinte, c'est un vert jaune, un vert qui semble mal cacher un glacis d'or dont le reflet interne s'aperçoit, et dans ces feuilles découpées nettement sur l'azur, un souffle de brise met une ondulation qui les brouille et les mêle en vapeurs de sons.
Pourquoi ne m'échapperais-je pas un jour de Paris, pour aller vers quelque banlieue, vers ces endroits où l'on débarque sur le trottoir d'une petite gare presque de campagne, avoisinée de cabarets et d'hôtels médiocres, où le bourg se dissémine en villas diverses, sises en des jardins visibles par les grilles, vers l'entrée d'une forêt, pleine de sentiers que le soleil, à travers les feuilles, éclisse d'ombre et d'or comme le champ d'un blason, coupée par des routes pavées qui montent vers le ciel aperçu par la rondeur béante d'une voûte de feuillages.
Devant la nature, il y a un sentiment spécial qui vous prend, un besoin impérieux de se mêler à la vie des choses, qui vous fait se coucher dans les gazons, en arracher des poignées, toucher l'écorce des arbres, cueillir des fleurs au bord des routes, ramasser des cailloux, et qui, au bord de la mer, cet été65, me faisait passer les doigts
02Par ces lieux de mai commençant, c'est
au lieux plantés d'arbres
03une véritable fête de verdures. Le gros vert des marronniers qui fleurissent
04ombre les places où se défleurira la neige des thyrses
roses et blanc,
05sur les quais les arbres en rangées sont de toute autre teinte, c'est un vert
06jaune, un vert qui semble mal cacher un glacis d'or dont le reflet
07interne s'aperçoit, et dans ces feuilles découpées nettement sur
08l'azur, un souffle de brise met une ondulation qui les brouille et les
09mêle en vapeurs de sons
10Pourquoi ne m'échapperais-je pas un jour de Paris, pour aller vers
11quelque banlieue, vers ces endroits où l'on
débarque sur le trottoir d'une
12petite gare presque de campagne, avoisinée de cabarets et
13d'hôtels médiocres, où le bourg se dissémine
en villas diverses, sises
14en des jardins visibles par les grilles, vers l'entrée d'une forêt, pleine
15de sentiers que le soleil à travers les feuilles, éclisse d'ombre et d'or
16comme le champ d'un blason,
coupée par des routes pavées qui
17 montent vers le ciel aperçu par la rondeur béante d'une voûte
18de feuillages.
19Devant la nature il y a un sentiment spécial qui vous prend,
20un besoin impérieux de se mêler à la vie des choses, qui vous fait
21se coucher
dans les gazons, en arracher des poignées, toucher l'écorce
22des arbres, cueillir des fleurs au bord des routes, ramasser des cailloux
23et qui au bord de la mer, cet été65, me faisait passer les doigts
Par ces lieux de mai commençant, c'est, aux lieux plantés d'arbres, une véritable fête de verdures. Le gros vert des marronniers qui fleurissent ombre les places où se défleurira la neige des thyrses roses et blancs ; sur les quais, les arbres en rangées sont de toute autre teinte, c'est un vert jaune, un vert qui semble mal cacher un glacis d'or dont le reflet interne s'aperçoit, et dans ces feuilles découpées nettement sur l'azur, un souffle de brise met une ondulation qui les brouille et les mêle en vapeurs de sons.
Pourquoi ne m'échapperais-je pas un jour de Paris, pour aller vers quelque banlieue, vers ces endroits où l'on débarque sur le trottoir d'une petite gare presque de campagne, avoisinée de cabarets et d'hôtels médiocres, où le bourg se dissémine en villas diverses, sises en des jardins visibles par les grilles, vers l'entrée d'une forêt, pleine de sentiers que le soleil, à travers les feuilles, éclisse d'ombre et d'or comme le champ d'un blason, coupée par des routes pavées qui montent vers le ciel aperçu par la rondeur béante d'une voûte de feuillages.
Devant la nature, il y a un sentiment spécial qui vous prend, un besoin impérieux de se mêler à la vie des choses, qui vous fait se coucher dans les gazons, en arracher des poignées, toucher l'écorce des arbres, cueillir des fleurs au bord des routes, ramasser des cailloux, et qui, au bord de la mer, cet été65, me faisait passer les doigts