01
0230v
prés, que les bestiaux en pâture tachaient de blanc,
cho
labour qui
03ondulaient leur lignes brunes ;,
oOn traversait aussi des bois où l'air était
04plus frais, – à des endroits la route fuyait en descentes rapides, la mécanique
05serrée rabattait les roues qu'elle débarrassait de la boue séche, à ces pentes
06succédait l'illusion des montées qui de loin paraissaient très raides et
07semblaient s'aplanir à mesure que le
cheval les gravissait,
08trahissant la difficulté par un tension plus droite des
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? traits15.
09Quelquefois la course avait un but : d'aller rendre visite à quelques un des
10voisins dont les habitations étaient disséminés dans le pays environnant
11
La cCour16 – on suivait la grande route jusqu'au village d'Ivoy17, là on tourn à
12gauche. Le terrain déprimé brusquement descendait vers une rivière peu
13profonde qu'il fallait traverser à gué puis remontait en prairies
14qui s'arrêtaient au pied de la terrasse sur laquelle était bâti le château18
15une grande maison carrée en pierres rouges et blanches, qui de la côte
16 opposée se détachait sur un fond sombre de verdure.
17Pour y arriver le chemin faisait des détours, il s'arrêta devant la barre de
18fer
qu'ouvrait un domestique en blouse
19Il y avait un autre château19 où ils allaient quelquefois. c'était une vieille
20demeure féodale qui avait appartenu à Sully, et qui dressait haut
21son carré de murailles, dominé par un massif donjon. On y arrivait
22par une chaussée plantée
de grands arbres qui bruissaient
30v
prés, que les bestiaux en pâture tachaient de blanc ;
labours qui ondulaient leurs lignes brunes.
On traversait aussi des bois où l'air était plus frais, – à des endroits la route fuyait en descentes rapides, la mécanique
serrée rabattait les roues qu'elle débarrassait de la boue séche ; à ces pentes succédait l'illusion des montées qui de loin paraissaient très raides et semblaient s'aplanir à mesure que le
cheval les gravissait, trahissant la difficulté par une tension plus droite des
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? traits15.
Quelquefois la course avait un but : d'aller rendre visite à quelques-uns des voisins dont les habitations étaient disséminées dans le pays environnant
La Cour16. On suivait la grande route jusqu'au village d'Ivoy17, là on tournait à gauche. Le terrain déprimé brusquement descendait vers une rivière peu profonde, qu'il fallait traverser à gué, puis remontait en prairies qui s'arrêtaient au pied de la terrasse sur laquelle était bâti le château18,
une grande maison carrée en pierres rouges et blanches, qui de la côte opposée, se détachait sur un fond sombre de verdure.
Pour y arriver le chemin faisait des détours, il s'arrêta devant la barre de fer qu'ouvrait un domestique en blouse.
Il y avait un autre château19 où ils allaient quelquefois. c'était une vieille demeure féodale qui avait appartenu à Sully, et qui dressait haut son carré de murailles, dominé par un massif donjon. On y arrivait par une chaussée plantée de grands arbres qui bruissaient
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prés, que les bestiaux en pâture tachaient de blanc,
cho
labour qui
03ondulaient leur lignes brunes ;,
oOn traversait aussi des bois où l'air était
04plus frais, – à des endroits la route fuyait en descentes rapides, la mécanique
05serrée rabattait les roues qu'elle débarrassait de la boue séche, à ces pentes
06succédait l'illusion des montées qui de loin paraissaient très raides et
07semblaient s'aplanir à mesure que le
cheval les gravissait,
08trahissant la difficulté par un tension plus droite des
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09Quelquefois la course avait un but : d'aller rendre visite à quelques un des
10voisins dont les habitations étaient disséminés dans le pays environnant
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La cCour16 – on suivait la grande route jusqu'au village d'Ivoy17, là on tourn à
12gauche. Le terrain déprimé brusquement descendait vers une rivière peu
13profonde qu'il fallait traverser à gué puis remontait en prairies
14qui s'arrêtaient au pied de la terrasse sur laquelle était bâti le château18
15une grande maison carrée en pierres rouges et blanches, qui de la côte
16 opposée se détachait sur un fond sombre de verdure.
17Pour y arriver le chemin faisait des détours, il s'arrêta devant la barre de
18fer
qu'ouvrait un domestique en blouse
19Il y avait un autre château19 où ils allaient quelquefois. c'était une vieille
20demeure féodale qui avait appartenu à Sully, et qui dressait haut
21son carré de murailles, dominé par un massif donjon. On y arrivait
22par une chaussée plantée
de grands arbres qui bruissaient
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prés, que les bestiaux en pâture tachaient de blanc ;
labours qui ondulaient leurs lignes brunes.
On traversait aussi des bois où l'air était plus frais, – à des endroits la route fuyait en descentes rapides, la mécanique
serrée rabattait les roues qu'elle débarrassait de la boue séche ; à ces pentes succédait l'illusion des montées qui de loin paraissaient très raides et semblaient s'aplanir à mesure que le
cheval les gravissait, trahissant la difficulté par une tension plus droite des
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Quelquefois la course avait un but : d'aller rendre visite à quelques-uns des voisins dont les habitations étaient disséminées dans le pays environnant
La Cour16. On suivait la grande route jusqu'au village d'Ivoy17, là on tournait à gauche. Le terrain déprimé brusquement descendait vers une rivière peu profonde, qu'il fallait traverser à gué, puis remontait en prairies qui s'arrêtaient au pied de la terrasse sur laquelle était bâti le château18,
une grande maison carrée en pierres rouges et blanches, qui de la côte opposée, se détachait sur un fond sombre de verdure.
Pour y arriver le chemin faisait des détours, il s'arrêta devant la barre de fer qu'ouvrait un domestique en blouse.
Il y avait un autre château19 où ils allaient quelquefois. c'était une vieille demeure féodale qui avait appartenu à Sully, et qui dressait haut son carré de murailles, dominé par un massif donjon. On y arrivait par une chaussée plantée de grands arbres qui bruissaient
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier