02le jardin botanique est remarquable surtout par son manque
03absolu de plantes, et dispose pour le plaisir des yeux
04ses parterres
fleuris d’instructives étiquettes multicolores
05du meilleur effet. Je ne connais d’analogue en beauté à
06ce lieu, que le Jardin de
l’École de pharmacie
rue d'Assas119
07où à travers des plates bandes dépouillées se promènent des
08messieurs jeunes encore en redingotes précoces et râpées, et à figures
blêmes ou
09rougeâtres bourgonnées de boutons de nuances et de maturités
10diverses
11 Un ciel tout au gris d’accord avec les ardoises et les zincs des toits,
12et avec le fleuve qui semble rouler des cendres, et sur lequel se fond
13le bistre effeuillé des arbres que l’avril proche ne fait pas
encore
14bourgeonner, et tout là-bas, dans ce fusain triste l’occident décèle
15un couché d’astre par quelques rayures éparses de sanguine.
16Un monsieur qui ennuyé de ne savoir jamais son poids exact, viendrait
17de nuit se peser, nu, aux balances à cadran des champs-Élysées
Le jardin botanique est remarquable surtout par son manque absolu de plantes, et dispose pour le plaisir des yeux ses parterres fleuris d’instructives étiquettes multicolores du meilleur effet. Je ne connais d’analogue en beauté à ce lieu, que le Jardin de l’École de Pharmacie rue d'Assas119 où à travers des plates-bandes dépouillées se promènent des messieurs jeunes encore en redingotes précoces et râpées, et à figures blêmes ou rougeâtres bourgeonnées de boutons de nuances et de maturités diverses.
Un ciel tout au gris d’accord avec les ardoises et les zincs des toits, et avec le fleuve qui semble rouler des cendres, et sur lequel se fond le bistre effeuillé des arbres que l’avril proche ne fait pas encore bourgeonner, et tout là-bas, dans ce fusain triste, l’occident décèle un coucher d’astre par quelques rayures éparses de sanguine.
Un monsieur qui, ennuyé de ne savoir jamais son poids exact, viendrait de nuit se peser, nu, aux balances à cadran des Champs-Élysées.
02le jardin botanique est remarquable surtout par son manque
03absolu de plantes, et dispose pour le plaisir des yeux
04ses parterres
fleuris d’instructives étiquettes multicolores
05du meilleur effet. Je ne connais d’analogue en beauté à
06ce lieu, que le Jardin de
l’École de pharmacie
rue d'Assas119
07où à travers des plates bandes dépouillées se promènent des
08messieurs jeunes encore en redingotes précoces et râpées, et à figures
blêmes ou
09rougeâtres bourgonnées de boutons de nuances et de maturités
10diverses
11 Un ciel tout au gris d’accord avec les ardoises et les zincs des toits,
12et avec le fleuve qui semble rouler des cendres, et sur lequel se fond
13le bistre effeuillé des arbres que l’avril proche ne fait pas
encore
14bourgeonner, et tout là-bas, dans ce fusain triste l’occident décèle
15un couché d’astre par quelques rayures éparses de sanguine.
16Un monsieur qui ennuyé de ne savoir jamais son poids exact, viendrait
17de nuit se peser, nu, aux balances à cadran des champs-Élysées
Le jardin botanique est remarquable surtout par son manque absolu de plantes, et dispose pour le plaisir des yeux ses parterres fleuris d’instructives étiquettes multicolores du meilleur effet. Je ne connais d’analogue en beauté à ce lieu, que le Jardin de l’École de Pharmacie rue d'Assas119 où à travers des plates-bandes dépouillées se promènent des messieurs jeunes encore en redingotes précoces et râpées, et à figures blêmes ou rougeâtres bourgeonnées de boutons de nuances et de maturités diverses.
Un ciel tout au gris d’accord avec les ardoises et les zincs des toits, et avec le fleuve qui semble rouler des cendres, et sur lequel se fond le bistre effeuillé des arbres que l’avril proche ne fait pas encore bourgeonner, et tout là-bas, dans ce fusain triste, l’occident décèle un coucher d’astre par quelques rayures éparses de sanguine.
Un monsieur qui, ennuyé de ne savoir jamais son poids exact, viendrait de nuit se peser, nu, aux balances à cadran des Champs-Élysées.