02Il y a un moyen auquel nul n'a pensé, et qui serait capable peut-être
03de supprimer la misère – ce serait le rétablissement des chaises à
04porteurs – car on enrôlerait pour cet usage tous les ouvriers sans
05travail.
06Hier, près de la morgue, était arrêtée une de ces voitures qui enlèvent
07les cadavres vers des destinations diverses – et qui se composent
08d’une haute capote abritant deux sièges et d’une boite oblongue
09propice à la détention des cercueils – et sur l’arrière train
10reposaient, mirés nettement au vernis brillant, quatre chapeaux
11cirés de croque-morts.
12Au Jardin des Plantes – un des lieux les plus sales que je connaisse,
13planté d’arbres mourants, étiquetés
soigneusement, en des
14enclos piétinés vaguent de pauvres bêtes exotiques l’air
15malade et malpropre, perdant leurs poils par touffes
16et que les passants bienveillants mettent au régime uniforme
17du pain. Quelques pachydermes m’ont plu, surtout
18par leur manque
d’accord en la moderne faune, et
19leur allure de vestiges disproportionnés, ébauches informes
20de vieux siècles
Il y a un moyen auquel nul n'a pensé, et qui serait capable peut-être de supprimer la misère : ce serait le rétablissement des chaises à porteurs – car on enrôlerait pour cet usage tous les ouvriers sans travail.
Hier, près de la morgue, était arrêtée une de ces voitures qui enlèvent les cadavres vers des destinations diverses – et qui se composent d’une haute capote abritant deux sièges et d’une boite oblongue propice à la détention des cercueils – et sur l’arrière-train reposaient, mirés nettement au vernis brillant, quatre chapeaux cirés de croque-morts.
Au Jardin des Plantes – un des lieux les plus sales que je connaisse, planté d’arbres mourants, étiquetés soigneusement, en des enclos piétinés vaguent de pauvres bêtes exotiques l’air malade et malpropre, perdant leurs poils par touffes et que les passants bienveillants mettent au régime uniforme du pain. Quelques pachydermes m’ont plu, surtout par leur manque d’accord en la moderne faune, et leur allure de vestiges disproportionnés, ébauches informes de vieux siècles.
02Il y a un moyen auquel nul n'a pensé, et qui serait capable peut-être
03de supprimer la misère – ce serait le rétablissement des chaises à
04porteurs – car on enrôlerait pour cet usage tous les ouvriers sans
05travail.
06Hier, près de la morgue, était arrêtée une de ces voitures qui enlèvent
07les cadavres vers des destinations diverses – et qui se composent
08d’une haute capote abritant deux sièges et d’une boite oblongue
09propice à la détention des cercueils – et sur l’arrière train
10reposaient, mirés nettement au vernis brillant, quatre chapeaux
11cirés de croque-morts.
12Au Jardin des Plantes – un des lieux les plus sales que je connaisse,
13planté d’arbres mourants, étiquetés
soigneusement, en des
14enclos piétinés vaguent de pauvres bêtes exotiques l’air
15malade et malpropre, perdant leurs poils par touffes
16et que les passants bienveillants mettent au régime uniforme
17du pain. Quelques pachydermes m’ont plu, surtout
18par leur manque
d’accord en la moderne faune, et
19leur allure de vestiges disproportionnés, ébauches informes
20de vieux siècles
Il y a un moyen auquel nul n'a pensé, et qui serait capable peut-être de supprimer la misère : ce serait le rétablissement des chaises à porteurs – car on enrôlerait pour cet usage tous les ouvriers sans travail.
Hier, près de la morgue, était arrêtée une de ces voitures qui enlèvent les cadavres vers des destinations diverses – et qui se composent d’une haute capote abritant deux sièges et d’une boite oblongue propice à la détention des cercueils – et sur l’arrière-train reposaient, mirés nettement au vernis brillant, quatre chapeaux cirés de croque-morts.
Au Jardin des Plantes – un des lieux les plus sales que je connaisse, planté d’arbres mourants, étiquetés soigneusement, en des enclos piétinés vaguent de pauvres bêtes exotiques l’air malade et malpropre, perdant leurs poils par touffes et que les passants bienveillants mettent au régime uniforme du pain. Quelques pachydermes m’ont plu, surtout par leur manque d’accord en la moderne faune, et leur allure de vestiges disproportionnés, ébauches informes de vieux siècles.