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aspect de promenades, et mettre au tableau la précision d’une date,
03n’aurait
qu’à noter, tous autres détails négligés, les mains gantées de
04blanc, visibles au cadre mi-obscur des portières.
05à Dîner chez
M L…
i. En allant dans l’omnibus vient devant moi, s’asseoir
06une femme, d’un mystérieuse ressemblance de gestes et même de figure
07avec elle – la pauvre amie104 d’autrefois –. des similitudes de tête penchée
08et peu à peu, en regardant ce simulacre, des évocations me viennent
09d’elle, brèves et douloureuses
10à Dîner – rien de nouveau.
11Les devantures des marchands de gibier si gaies au moment de la
12chasse par leurs guirlandes d’oiseaux divers : perdrix grives toutes modestes,
13robustes rouges, les faisans – et çà et là la fourrure brune et rousse des
14lièvre –
maintenant en ces temps de clôture les crochets dégarnis
15sont vides ; et détiennent seulement quelques pintades
16criblées de blanc, dont les plumes fines et duveteuse se rebroussent
17au vent qui passe.
18Une robe d’un gris charmant, soyeuse et miroitante, au corsage piqué
19de gros boutons à facettes diamantées, au manches courtes prolongées d’une
20flottante dentelle, qui s'acrch aux cercles dargent tinteurs qui cerclententourent
21le poignetles poignets.
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aspect de promenades, et mettre au tableau la précision d’une date, n’aurait
qu’à noter, tous autres détails négligés, les mains gantées de blanc, visibles au cadre mi-obscur des portières.
À dîner chez Méry Laurent i. En allant dans l’omnibus vient, devant moi, s’asseoir une femme, d’une mystérieuse ressemblance de gestes et même de figure avec elle – la pauvre amie104 d’autrefois – des similitudes de tête penchée et, peu à peu, en regardant ce simulacre, des évocations me viennent d’elle, brèves et douloureuses.
À dîner – rien de nouveau.
Les devantures des marchands de gibier, si gaies au moment de la chasse par leurs guirlandes d’oiseaux divers : perdrix, grives toutes modestes, robustes, rouges, les faisans – et çà et là la fourrure brune et rousse des lièvres. Maintenant, en ces temps de clôture, les crochets dégarnis sont vides, et détiennent seulement quelques pintades criblées de blanc, dont les plumes fines et duveteuses se rebroussent au vent qui passe.
Une robe d’un gris charmant, soyeuse et miroitante, au corsage piqué de gros boutons à facettes diamantées, aux manches courtes prolongées d’une flottante dentelle, qui s'accroche aux cercles d'argent tinteurs qui entourent les poignets.
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aspect de promenades, et mettre au tableau la précision d’une date,
03n’aurait
qu’à noter, tous autres détails négligés, les mains gantées de
04blanc, visibles au cadre mi-obscur des portières.
05à Dîner chez
M L…
i. En allant dans l’omnibus vient devant moi, s’asseoir
06une femme, d’un mystérieuse ressemblance de gestes et même de figure
07avec elle – la pauvre amie104 d’autrefois –. des similitudes de tête penchée
08et peu à peu, en regardant ce simulacre, des évocations me viennent
09d’elle, brèves et douloureuses
10à Dîner – rien de nouveau.
11Les devantures des marchands de gibier si gaies au moment de la
12chasse par leurs guirlandes d’oiseaux divers : perdrix grives toutes modestes,
13robustes rouges, les faisans – et çà et là la fourrure brune et rousse des
14lièvre –
maintenant en ces temps de clôture les crochets dégarnis
15sont vides ; et détiennent seulement quelques pintades
16criblées de blanc, dont les plumes fines et duveteuse se rebroussent
17au vent qui passe.
18Une robe d’un gris charmant, soyeuse et miroitante, au corsage piqué
19de gros boutons à facettes diamantées, au manches courtes prolongées d’une
20flottante dentelle, qui s'acrch aux cercles dargent tinteurs qui cerclententourent
21le poignetles poignets.
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aspect de promenades, et mettre au tableau la précision d’une date, n’aurait
qu’à noter, tous autres détails négligés, les mains gantées de blanc, visibles au cadre mi-obscur des portières.
À dîner chez Méry Laurent i. En allant dans l’omnibus vient, devant moi, s’asseoir une femme, d’une mystérieuse ressemblance de gestes et même de figure avec elle – la pauvre amie104 d’autrefois – des similitudes de tête penchée et, peu à peu, en regardant ce simulacre, des évocations me viennent d’elle, brèves et douloureuses.
À dîner – rien de nouveau.
Les devantures des marchands de gibier, si gaies au moment de la chasse par leurs guirlandes d’oiseaux divers : perdrix, grives toutes modestes, robustes, rouges, les faisans – et çà et là la fourrure brune et rousse des lièvres. Maintenant, en ces temps de clôture, les crochets dégarnis sont vides, et détiennent seulement quelques pintades criblées de blanc, dont les plumes fines et duveteuses se rebroussent au vent qui passe.
Une robe d’un gris charmant, soyeuse et miroitante, au corsage piqué de gros boutons à facettes diamantées, aux manches courtes prolongées d’une flottante dentelle, qui s'accroche aux cercles d'argent tinteurs qui entourent les poignets.