010213v
et qu’il ait été témoin d’un premier aveu et d’un premier
03baiser qui ont attristé à
jamais ma joie d'errer – pourquoi faut-il
04qu’il se rattache à d’autres souvenirs si pénibles qu’il m’interdisent
05de revenir comme aux jours meilleurs,
songer
march
dan ces allées
06effeuiller les roses du parterre, et descendre au fond du grand
07trou d’ombre au bord de l’eau où se mirent les chevelu d’herbes
08
venue aux murailles qui l’entourent, et où je verrai
09si j’osais maintenant m’y asseoir le mirage d’une tête
10chère autrefois, éphémère vision que troubleraient mes larmes
11si je vivais au temps de
René71 et de Werther72 –
12Tu as de la chance d’avoir une maîtresse qui veut
13aller à la morgue – La mienne me demande toujours à
14aller au bon marché.
15 Il y a au Louvre au musée des Antiques une copie
16de l’Hermaphrodite73 – on l’a placée dans l’embrasure d’une
17fenêtre – tournant le dos au public – et par pudeur on a
18défendu son approche par deux barres de fer sur lesquels
19continuellement on voit de vieux messieurs penchés
13v
et qu’il ait été témoin d’un premier aveu et d’un premier baiser qui ont attristé à
jamais ma joie d'errer ? Pourquoi faut-il qu’il se rattache à d’autres souvenirs si pénibles qu’ils m’interdisent de revenir comme aux jours meilleurs, marcher
dans ces allées,
effeuiller les roses du parterre, et descendre au fond du grand trou d’ombre au bord de l’eau où se mirent les chevelures d’herbes
venues aux murailles qui l’entourent, et où je verrais,
si j’osais maintenant m’y asseoir, le mirage d’une tête chère autrefois, éphémère vision que troubleraient mes larmes si je vivais au temps de
René71 et de Werther72.
Tu as de la chance d’avoir une maîtresse qui veut aller à la morgue. La mienne me demande toujours à aller au Bon Marché.
Il y a au Louvre, au musée des Antiques, une copie de l’Hermaphrodite73 – on l’a placée dans l’embrasure d’une fenêtre, tournant le dos au public, et par pudeur on a défendu son approche par deux barres de fer sur lesquelles, continuellement, on voit de vieux messieurs penchés.
010213v
et qu’il ait été témoin d’un premier aveu et d’un premier
03baiser qui ont attristé à
jamais ma joie d'errer – pourquoi faut-il
04qu’il se rattache à d’autres souvenirs si pénibles qu’il m’interdisent
05de revenir comme aux jours meilleurs,
songer
march
dan ces allées
06effeuiller les roses du parterre, et descendre au fond du grand
07trou d’ombre au bord de l’eau où se mirent les chevelu d’herbes
08
venue aux murailles qui l’entourent, et où je verrai
09si j’osais maintenant m’y asseoir le mirage d’une tête
10chère autrefois, éphémère vision que troubleraient mes larmes
11si je vivais au temps de
René71 et de Werther72 –
12Tu as de la chance d’avoir une maîtresse qui veut
13aller à la morgue – La mienne me demande toujours à
14aller au bon marché.
15 Il y a au Louvre au musée des Antiques une copie
16de l’Hermaphrodite73 – on l’a placée dans l’embrasure d’une
17fenêtre – tournant le dos au public – et par pudeur on a
18défendu son approche par deux barres de fer sur lesquels
19continuellement on voit de vieux messieurs penchés
13v
et qu’il ait été témoin d’un premier aveu et d’un premier baiser qui ont attristé à
jamais ma joie d'errer ? Pourquoi faut-il qu’il se rattache à d’autres souvenirs si pénibles qu’ils m’interdisent de revenir comme aux jours meilleurs, marcher
dans ces allées,
effeuiller les roses du parterre, et descendre au fond du grand trou d’ombre au bord de l’eau où se mirent les chevelures d’herbes
venues aux murailles qui l’entourent, et où je verrais,
si j’osais maintenant m’y asseoir, le mirage d’une tête chère autrefois, éphémère vision que troubleraient mes larmes si je vivais au temps de
René71 et de Werther72.
Tu as de la chance d’avoir une maîtresse qui veut aller à la morgue. La mienne me demande toujours à aller au Bon Marché.
Il y a au Louvre, au musée des Antiques, une copie de l’Hermaphrodite73 – on l’a placée dans l’embrasure d’une fenêtre, tournant le dos au public, et par pudeur on a défendu son approche par deux barres de fer sur lesquelles, continuellement, on voit de vieux messieurs penchés.