01
02168v
pour ces murs humides et gris qui const
contrastent
03 avec les dorures peintes et modernes des lourds plafond
04Dans un coin du Louvre, sous une coupole triste de crypte
vague, un vaste escalier
05 aux longues marches, un escalier qui descend parmi des
06 tombeaux des urnes, et des sarcophages, et qui semble
07évidé dans la pierre brute de murs nus, un coin de
08
palais, qui dort
désert silencieux, sans date, hors du temps !
09Il est rare qu'un monument, malgré les restaurations, et malgré les habitations éphémères qui s'y sont
succédé
10 de siècle en siècle, n'ait pas conservé, une salle ou une
11 chambre, comme involontairement abandonnée et
12 occultement mystérieuse, au Louvre cet escalier,
13à amboise, une antique tour qui bombe la terrasse
14moitié en terre moitié extérieure, et qui émerge à la
15 surface des jardins, une tour déserte où du haut
16 le regard plonge à l'intérieur, en des murs circulaires
17 dégradés et des monceaux de fagots, à Loches j'ai
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? le même abandon d'un
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168v
pour ces murs humides et gris qui
contrastent avec les dorures peintes et modernes des lourds plafonds.
Dans un coin du Louvre, sous une coupole triste de crypte vague, un vaste escalier aux longues marches, un escalier qui descend parmi des tombeaux, des urnes et des sarcophages, et qui semble évidé dans la pierre brute de murs nus, un coin de palais, qui dort, désert, silencieux, sans date, hors du temps !
Il est rare qu'un monument, malgré les restaurations, et malgré les habitations éphémères qui s'y sont succédé de siècle en siècle, n'ait pas conservé une salle ou une chambre comme involontairement abandonnée et occultement mystérieuse : au Louvre cet escalier ; à Amboise, une antique tour qui bombe la terrasse, moitié en terre, moitié extérieure, et qui émerge à la surface des jardins, une tour déserte où, du haut, le regard plonge à l'intérieur, en des murs circulaires dégradés et des monceaux de fagots ; à Loches, j'ai ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? le même abandon d'un ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????
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pour ces murs humides et gris qui const
contrastent
03 avec les dorures peintes et modernes des lourds plafond
04Dans un coin du Louvre, sous une coupole triste de crypte
vague, un vaste escalier
05 aux longues marches, un escalier qui descend parmi des
06 tombeaux des urnes, et des sarcophages, et qui semble
07évidé dans la pierre brute de murs nus, un coin de
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palais, qui dort
désert silencieux, sans date, hors du temps !
09Il est rare qu'un monument, malgré les restaurations, et malgré les habitations éphémères qui s'y sont
succédé
10 de siècle en siècle, n'ait pas conservé, une salle ou une
11 chambre, comme involontairement abandonnée et
12 occultement mystérieuse, au Louvre cet escalier,
13à amboise, une antique tour qui bombe la terrasse
14moitié en terre moitié extérieure, et qui émerge à la
15 surface des jardins, une tour déserte où du haut
16 le regard plonge à l'intérieur, en des murs circulaires
17 dégradés et des monceaux de fagots, à Loches j'ai
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pour ces murs humides et gris qui
contrastent avec les dorures peintes et modernes des lourds plafonds.
Dans un coin du Louvre, sous une coupole triste de crypte vague, un vaste escalier aux longues marches, un escalier qui descend parmi des tombeaux, des urnes et des sarcophages, et qui semble évidé dans la pierre brute de murs nus, un coin de palais, qui dort, désert, silencieux, sans date, hors du temps !
Il est rare qu'un monument, malgré les restaurations, et malgré les habitations éphémères qui s'y sont succédé de siècle en siècle, n'ait pas conservé une salle ou une chambre comme involontairement abandonnée et occultement mystérieuse : au Louvre cet escalier ; à Amboise, une antique tour qui bombe la terrasse, moitié en terre, moitié extérieure, et qui émerge à la surface des jardins, une tour déserte où, du haut, le regard plonge à l'intérieur, en des murs circulaires dégradés et des monceaux de fagots ; à Loches, j'ai ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? le même abandon d'un ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
