01
02160v
orphelines tristes en gris et noir, dans le soleil et sur les feuilles
03 rousses, sur une chaise, un petit vieux tout en noir, se tient immobile
04 roulant entre ses doigts, une feuille jaunie qu'il a ramassée
05 En descendant l'avenue de l'Impératrice je me souviens d'un
06 glorieux jour de l'été dernier où je suivais ce bord avec
Mallarmé
07 L'intense soleil faisait luire et éclater d'étincelles les laques
08 et les cuivres des
incessantes voitures, et tandis qu'il me disait
09 ces sublimes et délicates choses où il excelle, je
suivais, en
10 un landau fuyant, l'orbe rouge d'une ombrelle visible presque
11 jusqu'au bout. et tour à tour éclipsée et réapparue.
12Des hommes affiches vêtus en gardes française habit bleu, tricornes
13 guêtres et perruques, annonçant sur des bannière
quelques
14 festival, et sur ces physionomies prises au hasard, je retrouve
15 avec l'accoutrement restitué,
l'exacte allure et les traits qu'on voit
16 aux gravures
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? du siècle passé, du Cochin et du Duplessis Bertaux
17Ce matin, chez Blanche que j'ai revu avec plaisir. Quelques travaux
18 de l'été,
une nature morte, claire et charmante, un déjeuner matinal,
19 beurre et chocolat, sur une table à
l'abri d'un paravant fleureté
20 et dans la solitude du joli et élégant service on sent une personne
21 féminine et mondaine,
présente encor.
160v
orphelines tristes en gris et noir, dans le soleil et sur les feuilles
rousses ; sur une chaise, un petit vieux tout en noir se tient immobile,
roulant entre ses doigts, une feuille jaunie qu'il a ramassée.
En descendant l'avenue de l'Impératrice, je me souviens d'un glorieux jour de l'été dernier où je suivais ce bord avec
Mallarmé.
L'intense soleil faisait luire et éclater d'étincelles les laques et les cuivres des
incessantes voitures, et tandis qu'il me disait ces sublimes et délicates choses où il excelle, je
suivais, en un landau fuyant, l'orbe rouge d'une ombrelle visible presque jusqu'au bout et tour à tour éclipsée et réapparue.
Des hommes affiches vêtus en gardes française, habit bleu, tricornes, guêtres et perruques, annonçant sur des bannières quelque festival, et sur ces physionomies prises au hasard, je retrouve avec l'accoutrement restitué, l'exacte allure et les traits qu'on voit aux gravures ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? du siècle passé, du Cochin et du Duplessis-Berteaux.
Ce matin, chez Blanche que j'ai revu avec plaisir. Quelques travaux de l'été, une nature morte, claire et charmante, un déjeuner matinal, beurre et chocolat, sur une table à l'abri d'un paravent fleureté, et dans la solitude du joli et élégant service on sent une personne féminine et mondaine, présente encore.
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02160v
orphelines tristes en gris et noir, dans le soleil et sur les feuilles
03 rousses, sur une chaise, un petit vieux tout en noir, se tient immobile
04 roulant entre ses doigts, une feuille jaunie qu'il a ramassée
05 En descendant l'avenue de l'Impératrice je me souviens d'un
06 glorieux jour de l'été dernier où je suivais ce bord avec
Mallarmé
07 L'intense soleil faisait luire et éclater d'étincelles les laques
08 et les cuivres des
incessantes voitures, et tandis qu'il me disait
09 ces sublimes et délicates choses où il excelle, je
suivais, en
10 un landau fuyant, l'orbe rouge d'une ombrelle visible presque
11 jusqu'au bout. et tour à tour éclipsée et réapparue.
12Des hommes affiches vêtus en gardes française habit bleu, tricornes
13 guêtres et perruques, annonçant sur des bannière
quelques
14 festival, et sur ces physionomies prises au hasard, je retrouve
15 avec l'accoutrement restitué,
l'exacte allure et les traits qu'on voit
16 aux gravures
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? du siècle passé, du Cochin et du Duplessis Bertaux
17Ce matin, chez Blanche que j'ai revu avec plaisir. Quelques travaux
18 de l'été,
une nature morte, claire et charmante, un déjeuner matinal,
19 beurre et chocolat, sur une table à
l'abri d'un paravant fleureté
20 et dans la solitude du joli et élégant service on sent une personne
21 féminine et mondaine,
présente encor.
160v
orphelines tristes en gris et noir, dans le soleil et sur les feuilles
rousses ; sur une chaise, un petit vieux tout en noir se tient immobile,
roulant entre ses doigts, une feuille jaunie qu'il a ramassée.
En descendant l'avenue de l'Impératrice, je me souviens d'un glorieux jour de l'été dernier où je suivais ce bord avec
Mallarmé.
L'intense soleil faisait luire et éclater d'étincelles les laques et les cuivres des
incessantes voitures, et tandis qu'il me disait ces sublimes et délicates choses où il excelle, je
suivais, en un landau fuyant, l'orbe rouge d'une ombrelle visible presque jusqu'au bout et tour à tour éclipsée et réapparue.
Des hommes affiches vêtus en gardes française, habit bleu, tricornes, guêtres et perruques, annonçant sur des bannières quelque festival, et sur ces physionomies prises au hasard, je retrouve avec l'accoutrement restitué, l'exacte allure et les traits qu'on voit aux gravures ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? du siècle passé, du Cochin et du Duplessis-Berteaux.
Ce matin, chez Blanche que j'ai revu avec plaisir. Quelques travaux de l'été, une nature morte, claire et charmante, un déjeuner matinal, beurre et chocolat, sur une table à l'abri d'un paravent fleureté, et dans la solitude du joli et élégant service on sent une personne féminine et mondaine, présente encore.