02Mercredi
03Chez Mallarmé se présente, en habit, un jeune Brésilien qui a des
04 faveurs
d'ouïes spéciales et pour qui les mots et les syllabes se font
05 couleurs. Et en une discussion courtoise quoique montrant une
06 assez de ostensible défiance contre ces
théories – le souvenir de Ghil est
07 cuisant. – Mallarmé
avoue que les syllabes lui représentent
08 certaines couleurs – Tinan dit quand une mère dit à son enfant
09
Voilà le loup , elle évoque quelque chose de noir, la nuit, le bruit
10 du vent, et quand à deux enfants,
elle donne les noms de Bibi et de
11 Coco, ce n'est pas au hasard, et ces désignations répondent à
12 certaines couleurs de teint ou de chevelure.
13Dans le mur chante le piano d'une maison voisine – chaque note
14 est audible, distincte, mais
affaiblie, produisant une résonnance
15 simple et comme filtrée, on dirait presque qu'une boîte à
16 musique frêle et étouffée pour cela, au fond d'une armoire
17Journée de Japonisme chez Bing – une espèce de magasin musée
18 aux multiples
petites salle, en accès d'escaliers, labyrinthique compliqué
19 comme un cabinet de laque. En rayons, en piles dans des armoires,
20 sur des
tables, dans des vitrines, les mille merveilles du Japon, bronzes
Mercredi
Chez Mallarmé se présente, en habit, un jeune Brésilien qui a des faveurs d'ouïes spéciales et pour qui les mots et les syllabes se font couleurs. Et en une discussion courtoise, quoique montrant une assez ostensible défiance contre ces théories – le souvenir de Ghil est cuisant. – Mallarmé avoue que les syllabes lui représentent certaines couleurs – Tinan dit : "Quand une mère dit à son enfant "Voilà le loup", elle évoque quelque chose de noir, la nuit, le bruit du vent, et quand à deux enfants, elle donne les noms de Bibi et de Coco, ce n'est pas au hasard, et ces désignations répondent à certaines couleurs de teint ou de chevelure.
Dans le mur chante le piano d'une maison voisine – chaque note est audible, distincte, mais affaiblie, produisant une résonance simple et comme filtrée, on dirait presque une boîte à musique frêle et étouffée pour cela, au fond d'une armoire.
Journée de Japonisme chez Bing – une espèce de magasin musée aux multiples petites salle, en accès d'escaliers, labyrinthique, compliqué comme un cabinet de laque. En rayons, en piles dans des armoires, sur des tables, dans des vitrines, les mille merveilles du Japon, bronzes,
02Mercredi
03Chez Mallarmé se présente, en habit, un jeune Brésilien qui a des
04 faveurs
d'ouïes spéciales et pour qui les mots et les syllabes se font
05 couleurs. Et en une discussion courtoise quoique montrant une
06 assez de ostensible défiance contre ces
théories – le souvenir de Ghil est
07 cuisant. – Mallarmé
avoue que les syllabes lui représentent
08 certaines couleurs – Tinan dit quand une mère dit à son enfant
09
Voilà le loup , elle évoque quelque chose de noir, la nuit, le bruit
10 du vent, et quand à deux enfants,
elle donne les noms de Bibi et de
11 Coco, ce n'est pas au hasard, et ces désignations répondent à
12 certaines couleurs de teint ou de chevelure.
13Dans le mur chante le piano d'une maison voisine – chaque note
14 est audible, distincte, mais
affaiblie, produisant une résonnance
15 simple et comme filtrée, on dirait presque qu'une boîte à
16 musique frêle et étouffée pour cela, au fond d'une armoire
17Journée de Japonisme chez Bing – une espèce de magasin musée
18 aux multiples
petites salle, en accès d'escaliers, labyrinthique compliqué
19 comme un cabinet de laque. En rayons, en piles dans des armoires,
20 sur des
tables, dans des vitrines, les mille merveilles du Japon, bronzes
Mercredi
Chez Mallarmé se présente, en habit, un jeune Brésilien qui a des faveurs d'ouïes spéciales et pour qui les mots et les syllabes se font couleurs. Et en une discussion courtoise, quoique montrant une assez ostensible défiance contre ces théories – le souvenir de Ghil est cuisant. – Mallarmé avoue que les syllabes lui représentent certaines couleurs – Tinan dit : "Quand une mère dit à son enfant "Voilà le loup", elle évoque quelque chose de noir, la nuit, le bruit du vent, et quand à deux enfants, elle donne les noms de Bibi et de Coco, ce n'est pas au hasard, et ces désignations répondent à certaines couleurs de teint ou de chevelure.
Dans le mur chante le piano d'une maison voisine – chaque note est audible, distincte, mais affaiblie, produisant une résonance simple et comme filtrée, on dirait presque une boîte à musique frêle et étouffée pour cela, au fond d'une armoire.
Journée de Japonisme chez Bing – une espèce de magasin musée aux multiples petites salle, en accès d'escaliers, labyrinthique, compliqué comme un cabinet de laque. En rayons, en piles dans des armoires, sur des tables, dans des vitrines, les mille merveilles du Japon, bronzes,