02De chez Louis le feu d'artifice de la tour Eiffel.
03les jambages de la tour s'arquent et rougeoient de feux de bengale. des feux verts
04 les font apparaître comme moisis et en pourriture, un air de ruine moussue
05 et éventrée.
06Il choit de là des pluies d'épis d'or, il pleut des métallisations stellaires, des
07 fusées s'épanouïssent en violettes, d'autres trouent la
nuit et semblent
08 s'enfoncer dans l'ombre en poussières d'or, des feux ont la grâce pailletée de tulles
09 de robes, des jongleries de
boules jaunes et vertes et rouges alternent, se précipitent
10 et décroissent.
11De grands rayons électriques projetés, traversent le ciel, y rament comme
12 d'angéliques ailes, en lacèrent les ténèbres de glaives pâles
13Les champs Élysées illuminés de cordons de gaze, entre les lampadaires où brûlent
14 des bouquets de flam
la même ondulation de globes se prolonge indéfiniment
15 comme des ondes.. là passe une foule muette, incessante, rapide comme
16 hâtée vers un but. à la place de la Concorde, la même illumination linéaire
17 se combine, inextricable, çà et là de grande flammes brûlent à cru
18 tout ce peuple est silencieux. L'effet est d'une grande tristesse un peu
19 cauchemardesque, j'aimais mieux l'aspect de la journée, la blancheur
20 des globes, une place où régnait une sorte de grâce de première
De chez Louis, le feu d'artifice de la tour Eiffel.
Les jambages de la tour s'arquent et rougeoient de feux de Bengale. Des feux verts les font apparaître comme moisis et en pourriture, un air de ruine moussue et éventrée.
Il choit de là des pluies d'épis d'or, il pleut des métallisations stellaires, des fusées s'épanouïssent en violettes, d'autres trouent la nuit et semblent s'enfoncer dans l'ombre en poussières d'or, des feux ont la grâce pailletée de tulles de robes, des jongleries de boules jaunes et vertes et rouges alternent, se précipitent et décroissent.
De grands rayons électriques projetés, traversent le ciel, y rament comme d'angéliques ailes, en lacèrent les ténèbres de glaives pâles.
Les Champs-Élysées illuminés de cordons de gaze, entre les lampadaires où brûlent des bouquets de la même ondulation de globes se prolonge indéfiniment comme des ondes.. Là passe une foule muette, incessante, rapide, comme hâtée vers un but. À la place de la Concorde, la même illumination linéaire se combine, inextricable ; çà et là de grandes flammes brûlent à cru ; tout ce peuple est silencieux. L'effet est d'une grande tristesse un peu cauchemardesque ; j'aimais mieux l'aspect de la journée, la blancheur des globes, une place où régnait une sorte de grâce de première
02De chez Louis le feu d'artifice de la tour Eiffel.
03les jambages de la tour s'arquent et rougeoient de feux de bengale. des feux verts
04 les font apparaître comme moisis et en pourriture, un air de ruine moussue
05 et éventrée.
06Il choit de là des pluies d'épis d'or, il pleut des métallisations stellaires, des
07 fusées s'épanouïssent en violettes, d'autres trouent la
nuit et semblent
08 s'enfoncer dans l'ombre en poussières d'or, des feux ont la grâce pailletée de tulles
09 de robes, des jongleries de
boules jaunes et vertes et rouges alternent, se précipitent
10 et décroissent.
11De grands rayons électriques projetés, traversent le ciel, y rament comme
12 d'angéliques ailes, en lacèrent les ténèbres de glaives pâles
13Les champs Élysées illuminés de cordons de gaze, entre les lampadaires où brûlent
14 des bouquets de flam
la même ondulation de globes se prolonge indéfiniment
15 comme des ondes.. là passe une foule muette, incessante, rapide comme
16 hâtée vers un but. à la place de la Concorde, la même illumination linéaire
17 se combine, inextricable, çà et là de grande flammes brûlent à cru
18 tout ce peuple est silencieux. L'effet est d'une grande tristesse un peu
19 cauchemardesque, j'aimais mieux l'aspect de la journée, la blancheur
20 des globes, une place où régnait une sorte de grâce de première
De chez Louis, le feu d'artifice de la tour Eiffel.
Les jambages de la tour s'arquent et rougeoient de feux de Bengale. Des feux verts les font apparaître comme moisis et en pourriture, un air de ruine moussue et éventrée.
Il choit de là des pluies d'épis d'or, il pleut des métallisations stellaires, des fusées s'épanouïssent en violettes, d'autres trouent la nuit et semblent s'enfoncer dans l'ombre en poussières d'or, des feux ont la grâce pailletée de tulles de robes, des jongleries de boules jaunes et vertes et rouges alternent, se précipitent et décroissent.
De grands rayons électriques projetés, traversent le ciel, y rament comme d'angéliques ailes, en lacèrent les ténèbres de glaives pâles.
Les Champs-Élysées illuminés de cordons de gaze, entre les lampadaires où brûlent des bouquets de la même ondulation de globes se prolonge indéfiniment comme des ondes.. Là passe une foule muette, incessante, rapide, comme hâtée vers un but. À la place de la Concorde, la même illumination linéaire se combine, inextricable ; çà et là de grandes flammes brûlent à cru ; tout ce peuple est silencieux. L'effet est d'une grande tristesse un peu cauchemardesque ; j'aimais mieux l'aspect de la journée, la blancheur des globes, une place où régnait une sorte de grâce de première