02Oh j'arriverai à voir clair dans tout cela, à savoir pourquoi les choses
03 furent ainsi, mais hélas tout sera inutile car je la sens devoir
toujours
04 peser sur ma vie.
0514 Juillet. Ces mois d'été sont durs... la femme me manque.. ma chair est assez
06 assoupie pour ne pas trop souffrir.. mai les soirs d'été, je rêve des causeries
07 aux étoiles, avec une, une.. qui m'aimerait, et parfois je me dis
08 que sans m'aimer il suffirait qu'elle soit belle et m'écoutât.
09 La fête nationale grouille par les rues et les places, en mufles en trognes,
10 et je vais par les rues en l'isolement hostile de la foule.
11Le peuple de Paris est laid parce qu'il est monotone. La variété infinie et personnelle
12 de costume se fait uniformité. Il n'y a de beaux que les peuples hiérarchiques
13 que l'habillement différencié par masses
14Les Français d'intelligence moyenne ont trois choses qui m'exaspèrent : l'amour
15 de Molière, la haine de la musique savante, et la persuasion
d'avoir une gaîté à eux.
16La littérature exercée en passe-temps mène à tout, exercée avec dévotion et exclusivisme
17 elle condamne à la pauvreté
Oh j'arriverai à voir clair dans tout cela, à savoir pourquoi les choses furent ainsi, mais hélas tout sera inutile car je la sens devoir toujours peser sur ma vie.
14 juillet. Ces mois d'été sont durs... la femme me manque.. ma chair est assez assoupie pour ne pas trop souffrir.. Mais les soirs d'été, je rêve des causeries aux étoiles, avec une, une.. qui m'aimerait, et parfois je me dis que sans m'aimer, il suffirait qu'elle soit belle et m'écoutât. La fête nationale grouille par les rues et les places, en mufles, en trognes, et je vais par les rues en l'isolement hostile de la foule.
Le peuple de Paris est laid parce qu'il est monotone. La variété infinie et personnelle de costumes se fait uniformité. Il n'y a de beaux que les peuples hiérarchiques, que l'habillement différencié par masses.
Les Français d'intelligence moyenne ont trois choses qui m'exaspèrent : l'amour de Molière, la haine de la musique savante, et la persuasion d'avoir une gaîté à eux.
La littérature exercée en passe-temps mène à tout ; exercée avec dévotion et exclusivisme, elle condamne à la pauvreté.
02Oh j'arriverai à voir clair dans tout cela, à savoir pourquoi les choses
03 furent ainsi, mais hélas tout sera inutile car je la sens devoir
toujours
04 peser sur ma vie.
0514 Juillet. Ces mois d'été sont durs... la femme me manque.. ma chair est assez
06 assoupie pour ne pas trop souffrir.. mai les soirs d'été, je rêve des causeries
07 aux étoiles, avec une, une.. qui m'aimerait, et parfois je me dis
08 que sans m'aimer il suffirait qu'elle soit belle et m'écoutât.
09 La fête nationale grouille par les rues et les places, en mufles en trognes,
10 et je vais par les rues en l'isolement hostile de la foule.
11Le peuple de Paris est laid parce qu'il est monotone. La variété infinie et personnelle
12 de costume se fait uniformité. Il n'y a de beaux que les peuples hiérarchiques
13 que l'habillement différencié par masses
14Les Français d'intelligence moyenne ont trois choses qui m'exaspèrent : l'amour
15 de Molière, la haine de la musique savante, et la persuasion
d'avoir une gaîté à eux.
16La littérature exercée en passe-temps mène à tout, exercée avec dévotion et exclusivisme
17 elle condamne à la pauvreté
Oh j'arriverai à voir clair dans tout cela, à savoir pourquoi les choses furent ainsi, mais hélas tout sera inutile car je la sens devoir toujours peser sur ma vie.
14 juillet. Ces mois d'été sont durs... la femme me manque.. ma chair est assez assoupie pour ne pas trop souffrir.. Mais les soirs d'été, je rêve des causeries aux étoiles, avec une, une.. qui m'aimerait, et parfois je me dis que sans m'aimer, il suffirait qu'elle soit belle et m'écoutât. La fête nationale grouille par les rues et les places, en mufles, en trognes, et je vais par les rues en l'isolement hostile de la foule.
Le peuple de Paris est laid parce qu'il est monotone. La variété infinie et personnelle de costumes se fait uniformité. Il n'y a de beaux que les peuples hiérarchiques, que l'habillement différencié par masses.
Les Français d'intelligence moyenne ont trois choses qui m'exaspèrent : l'amour de Molière, la haine de la musique savante, et la persuasion d'avoir une gaîté à eux.
La littérature exercée en passe-temps mène à tout ; exercée avec dévotion et exclusivisme, elle condamne à la pauvreté.