02 Que serait-il advenu de lui , dit Verlaine dans amour
03Je songe ce soir... oh l'amertume d'une vie trop simple, la nullité des événements
04 ramène forcément à la pensée de soi-même.. Pourquoi pas
une jeunesse
05 comme d'autres, jeunesse à la Chateaubriand en la solitude des vieux Combourg
06 dont on garde plus tard l'impérissable souvenir des pluies d'Automne, enfouies en la molesse des feuilles jaunes... il y a des mers à
l'horizon qui pleurent dans
07 la nuit – et pas de voyages, ni de savanes rien d'outre-mer... une arrivée
08 adolescente en vue d'une grande ville fumante et active et le premier bain
09 de
contemporaineté.. des logis de hasard aux coins perdus de vieilles maisons
10 que plus tard on ne retrouvera plus tant elles sont peu à
l'alignement et
11 au goût des rues nouvelles... de la tristesse à pleines lèvres, de la tristesse amère et cendreuse.. le refuge des bibliothèques
12Que serait-il advenu de moi ? Si j'avais en l'âme de tels échos du passé, je serais
13 alors grave comme il sied et peut-être déjà divinatoire.. j'ignore tant..
14 au lieu de cela.. l'enfance de
province... et quelques souvenirs épars.. des jetées, des
15 sémaphores, des villes.. la vieille odeur du port, et des planche desapins où des rats dévalaient
16 comme des lapins dans une garenne.. la régularité d'un collège, aux
17 moineaux
envolés des cours au tintement des cloches avertisseuses,
18 les grandes et silencieuses cours piétinées, et vides, aux heures de classes,
19 on entend le bruit des récitations, et les pianos des leçons particulières
20 la tristesse des retenues, et le va-et-vient hurleur des récréations
"Que serait-il advenu de lui ?", dit Verlaine dans Amour.
Je songe ce soir... oh l'amertume d'une vie trop simple, la nullité des événements ramène forcément à la pensée de soi-même.. Pourquoi pas une jeunesse comme d'autres, jeunesse à la Chateaubriand en la solitude des vieux Combourg dont on garde plus tard l'impérissable souvenir des pluies d'Automne, enfouies en la molesse des feuilles jaunes... il y a des mers à l'horizon qui pleurent dans la nuit – et pas de voyages, ni de savanes, rien d'outre-mer... une arrivée adolescente en vue d'une grande ville fumante et active et le premier bain de contemporaineté.. des logis de hasard aux coins perdus de vieilles maisons que plus tard on ne retrouvera plus tant elles sont peu à l'alignement et au goût des rues nouvelles... de la tristesse à pleines lèvres, de la tristesse amère et cendreuse.. le refuge des bibliothèques.
Que serait-il advenu de moi ? Si j'avais en l'âme de tels échos du passé, je serais alors grave comme il sied et peut-être déjà divinatoire.. j'ignore tant.. au lieu de cela.. l'enfance de province... et quelques souvenirs épars.. des jetées, des sémaphores, des villes.. la vieille odeur du port, et des planches desapins où des rats dévalaient comme des lapins dans une garenne.. la régularité d'un collège, aux moineaux envolés des cours au tintement des cloches avertisseuses, les grandes et silencieuses cours piétinées, et vides, aux heures de classes, on entend le bruit des récitations, et les pianos des leçons particulières, la tristesse des retenues, et le va-et-vient hurleur des récréations,
02 Que serait-il advenu de lui , dit Verlaine dans amour
03Je songe ce soir... oh l'amertume d'une vie trop simple, la nullité des événements
04 ramène forcément à la pensée de soi-même.. Pourquoi pas
une jeunesse
05 comme d'autres, jeunesse à la Chateaubriand en la solitude des vieux Combourg
06 dont on garde plus tard l'impérissable souvenir des pluies d'Automne, enfouies en la molesse des feuilles jaunes... il y a des mers à
l'horizon qui pleurent dans
07 la nuit – et pas de voyages, ni de savanes rien d'outre-mer... une arrivée
08 adolescente en vue d'une grande ville fumante et active et le premier bain
09 de
contemporaineté.. des logis de hasard aux coins perdus de vieilles maisons
10 que plus tard on ne retrouvera plus tant elles sont peu à
l'alignement et
11 au goût des rues nouvelles... de la tristesse à pleines lèvres, de la tristesse amère et cendreuse.. le refuge des bibliothèques
12Que serait-il advenu de moi ? Si j'avais en l'âme de tels échos du passé, je serais
13 alors grave comme il sied et peut-être déjà divinatoire.. j'ignore tant..
14 au lieu de cela.. l'enfance de
province... et quelques souvenirs épars.. des jetées, des
15 sémaphores, des villes.. la vieille odeur du port, et des planche desapins où des rats dévalaient
16 comme des lapins dans une garenne.. la régularité d'un collège, aux
17 moineaux
envolés des cours au tintement des cloches avertisseuses,
18 les grandes et silencieuses cours piétinées, et vides, aux heures de classes,
19 on entend le bruit des récitations, et les pianos des leçons particulières
20 la tristesse des retenues, et le va-et-vient hurleur des récréations
"Que serait-il advenu de lui ?", dit Verlaine dans Amour.
Je songe ce soir... oh l'amertume d'une vie trop simple, la nullité des événements ramène forcément à la pensée de soi-même.. Pourquoi pas une jeunesse comme d'autres, jeunesse à la Chateaubriand en la solitude des vieux Combourg dont on garde plus tard l'impérissable souvenir des pluies d'Automne, enfouies en la molesse des feuilles jaunes... il y a des mers à l'horizon qui pleurent dans la nuit – et pas de voyages, ni de savanes, rien d'outre-mer... une arrivée adolescente en vue d'une grande ville fumante et active et le premier bain de contemporaineté.. des logis de hasard aux coins perdus de vieilles maisons que plus tard on ne retrouvera plus tant elles sont peu à l'alignement et au goût des rues nouvelles... de la tristesse à pleines lèvres, de la tristesse amère et cendreuse.. le refuge des bibliothèques.
Que serait-il advenu de moi ? Si j'avais en l'âme de tels échos du passé, je serais alors grave comme il sied et peut-être déjà divinatoire.. j'ignore tant.. au lieu de cela.. l'enfance de province... et quelques souvenirs épars.. des jetées, des sémaphores, des villes.. la vieille odeur du port, et des planches desapins où des rats dévalaient comme des lapins dans une garenne.. la régularité d'un collège, aux moineaux envolés des cours au tintement des cloches avertisseuses, les grandes et silencieuses cours piétinées, et vides, aux heures de classes, on entend le bruit des récitations, et les pianos des leçons particulières, la tristesse des retenues, et le va-et-vient hurleur des récréations,