02Oui c’est là-bas à Aulnaie.... une immense chambre.. il y a un pied
d’enfant
03en marbre sur une colonne et une chaise-longue japonaise en
04bambous qui geint quand on s'y étend, et le soir j'y lisais les Misérables
05Il y avait des craquements dans le plancher, des moucherons autour
06 de la lampe.. par la fenêtre.. une fois, trois chauves-souris sont
07entrées.. il pleure dans le lointain le bruit d'une
chute d'eau,
08à un coude de la rivière par-delà les prairies…
09Le loir y coulait, ou plutôt il s'y épandait, eau massive tranquille,
10 profonde jusqu'au pont ou elle disparaît presque sous un passage
11 mouvant de feuilles de nénuphars,
plates et imperméable.
12En cette eau tout se reflète, décoloré et terrible, les hautes futaies en pentes
13 du bord, jusque aux brins d'herbes de la rive, et les aulne frissonnant,
14 et les grands roseaux. qui y enfoncent verticalement leur ombre inverse
15À l'endroit le plus évasé il y a une petite île jonchée de plumes de
16canards.
17Le soleil se couche par-delà les futaies...
18En remontant la rivière on arrive au Gué-Herbaud (le Guerbaud
19 comme on dit ... en pleine Beauce.. une terre fertile et maudite.
20J'ai inventé ceci contre Mendès : il se fait dire vous par ses filles afin
21 de
rendre l'inceste plus facile
Oui c’est là-bas à Aulnaie.... une immense chambre.. il y a un pied d’enfanten marbre sur une colonne et une chaise-longue japonaise enbambou qui geint quand on s'y étend, et le soir j'y lisais les Misérables.Il y avait des craquements dans le plancher, des moucherons autour de la lampe.. Par la fenêtre, une fois, trois chauves-souris sontentrées.. il pleure dans le lointain le bruit d'une chute d'eau,à un coude de la rivière par-delà les prairies…
Le Loir y coulait, ou plutôt il s'y épandait, eau massive, tranquille, profonde, jusqu'au pont ou elle disparaît presque sous un passage mouvant de feuilles de nénuphars, plates et imperméables.
En cette eau tout se reflète, décoloré et terrible, les hautes futaies en pentes du bord, jusqu'aux brins d'herbes de la rive, et les aulnes frissonnant, et les grands roseaux qui y enfoncent verticalement leur ombre inverse.À l'endroit le plus évasé, il y a une petite île jonchée de plumes decanards.
Le soleil se couche par-delà les futaies...
En remontant la rivière, on arrive au Gué-Herbaud (le Guerbaud comme on dit)... en pleine Beauce.. une terre fertile et maudite.
J'ai inventé ceci contre Mendès : il se fait dire vous par ses filles afin de rendre l'inceste plus facile.
02Oui c’est là-bas à Aulnaie.... une immense chambre.. il y a un pied
d’enfant
03en marbre sur une colonne et une chaise-longue japonaise en
04bambous qui geint quand on s'y étend, et le soir j'y lisais les Misérables
05Il y avait des craquements dans le plancher, des moucherons autour
06 de la lampe.. par la fenêtre.. une fois, trois chauves-souris sont
07entrées.. il pleure dans le lointain le bruit d'une
chute d'eau,
08à un coude de la rivière par-delà les prairies…
09Le loir y coulait, ou plutôt il s'y épandait, eau massive tranquille,
10 profonde jusqu'au pont ou elle disparaît presque sous un passage
11 mouvant de feuilles de nénuphars,
plates et imperméable.
12En cette eau tout se reflète, décoloré et terrible, les hautes futaies en pentes
13 du bord, jusque aux brins d'herbes de la rive, et les aulne frissonnant,
14 et les grands roseaux. qui y enfoncent verticalement leur ombre inverse
15À l'endroit le plus évasé il y a une petite île jonchée de plumes de
16canards.
17Le soleil se couche par-delà les futaies...
18En remontant la rivière on arrive au Gué-Herbaud (le Guerbaud
19 comme on dit ... en pleine Beauce.. une terre fertile et maudite.
20J'ai inventé ceci contre Mendès : il se fait dire vous par ses filles afin
21 de
rendre l'inceste plus facile
Oui c’est là-bas à Aulnaie.... une immense chambre.. il y a un pied d’enfanten marbre sur une colonne et une chaise-longue japonaise enbambou qui geint quand on s'y étend, et le soir j'y lisais les Misérables.Il y avait des craquements dans le plancher, des moucherons autour de la lampe.. Par la fenêtre, une fois, trois chauves-souris sontentrées.. il pleure dans le lointain le bruit d'une chute d'eau,à un coude de la rivière par-delà les prairies…
Le Loir y coulait, ou plutôt il s'y épandait, eau massive, tranquille, profonde, jusqu'au pont ou elle disparaît presque sous un passage mouvant de feuilles de nénuphars, plates et imperméables.
En cette eau tout se reflète, décoloré et terrible, les hautes futaies en pentes du bord, jusqu'aux brins d'herbes de la rive, et les aulnes frissonnant, et les grands roseaux qui y enfoncent verticalement leur ombre inverse.À l'endroit le plus évasé, il y a une petite île jonchée de plumes decanards.
Le soleil se couche par-delà les futaies...
En remontant la rivière, on arrive au Gué-Herbaud (le Guerbaud comme on dit)... en pleine Beauce.. une terre fertile et maudite.
J'ai inventé ceci contre Mendès : il se fait dire vous par ses filles afin de rendre l'inceste plus facile.