02C'est un vague et doux pays, sous des ciels d'aurore qui ne présagent
03nuls midis ou de crépuscules
que ne suivront pas les nuits,
04la Terre des lassitudes et des attitudes.
05Le bleu des mers est solide comme du lapis, la verdure des prairies est
06éternelle, les feuillag
de arbres flottent parmi le duvet blond des
07poussières… les profondeurs des étangs mirent des
cieux qu'on
08ne voit pas, et les fleuves bleuâtres, par delà les collines aux limites
09cérulées de crêtes s'en vont vers les estuaires étroits. il y a des fleurs et
10des bêtes, et on ne sait si le vent qui passe n'apporte pas l'écho
un
11chant de lyre, qui s'en vient y mourir au fond des vieux âges…
12Et là vivent hommes et des femmes d'une vie d'indifférence où la
13lenteur des gestes dit la science sue depuis
très longtemps de
14l'inutilité des tentatives.
15Au bord des mers, de
Femmes
b dressent, des plis d'une robe arrêtée
16aux hanches, leurs torses de
chairs muettes – les bras levés lourds
17des chevelures rousses, d'autres s'accoudent aux rochers,
18ou passent en la
simplicité des draperies qui les couvrent
19des enfants luttent… près des étangs, parmi les bois de
20lauriers, sous un ciel traversé du vol horizontal de
visions
21blanches, des Muses chante le rite sacré
C'est un vague et doux pays, sous des ciels d'aurore qui ne présagentnuls midis ou de crépuscules que ne suivront pas les nuits,la terre des lassitudes et des attitudes.
Le bleu des mers est solide comme du lapis, la verdure des prairies estéternelle, les feuillages des arbres flottent parmi le duvet blond despoussières… les profondeurs des étangs mirent des cieux qu'onne voit pas, et les fleuves bleuâtres, par delà les collines aux limitescérulées des crêtes, s'en vont vers les estuaires étroits. Il y a des fleurs etdes bêtes, et on ne sait si le vent qui passe n'apporte pas l'écho d'unchant de lyre, qui s'en vient y mourir au fond des vieux âges…Et là vivent des hommes et des femmes d'une vie d'indifférence où lalenteur des gestes dit la science sue depuis très longtemps del'inutilité des tentatives.
Au bord des mers, des femmes dressent, des plis d'une robe arrêtéeaux hanches, leurs torses de chairs muettes, les bras levés, lourdsdes chevelures rousses, d'autres s'accoudent aux rochers,ou passent en la simplicité des draperies qui les couvrent.Des enfants luttent… Près des étangs, parmi les bois delauriers, sous un ciel traversé du vol horizontal de visionsblanches, des Muses chantent le rite sacré.
02C'est un vague et doux pays, sous des ciels d'aurore qui ne présagent
03nuls midis ou de crépuscules
que ne suivront pas les nuits,
04la Terre des lassitudes et des attitudes.
05Le bleu des mers est solide comme du lapis, la verdure des prairies est
06éternelle, les feuillag
de arbres flottent parmi le duvet blond des
07poussières… les profondeurs des étangs mirent des
cieux qu'on
08ne voit pas, et les fleuves bleuâtres, par delà les collines aux limites
09cérulées de crêtes s'en vont vers les estuaires étroits. il y a des fleurs et
10des bêtes, et on ne sait si le vent qui passe n'apporte pas l'écho
un
11chant de lyre, qui s'en vient y mourir au fond des vieux âges…
12Et là vivent hommes et des femmes d'une vie d'indifférence où la
13lenteur des gestes dit la science sue depuis
très longtemps de
14l'inutilité des tentatives.
15Au bord des mers, de
Femmes
b dressent, des plis d'une robe arrêtée
16aux hanches, leurs torses de
chairs muettes – les bras levés lourds
17des chevelures rousses, d'autres s'accoudent aux rochers,
18ou passent en la
simplicité des draperies qui les couvrent
19des enfants luttent… près des étangs, parmi les bois de
20lauriers, sous un ciel traversé du vol horizontal de
visions
21blanches, des Muses chante le rite sacré
C'est un vague et doux pays, sous des ciels d'aurore qui ne présagentnuls midis ou de crépuscules que ne suivront pas les nuits,la terre des lassitudes et des attitudes.
Le bleu des mers est solide comme du lapis, la verdure des prairies estéternelle, les feuillages des arbres flottent parmi le duvet blond despoussières… les profondeurs des étangs mirent des cieux qu'onne voit pas, et les fleuves bleuâtres, par delà les collines aux limitescérulées des crêtes, s'en vont vers les estuaires étroits. Il y a des fleurs etdes bêtes, et on ne sait si le vent qui passe n'apporte pas l'écho d'unchant de lyre, qui s'en vient y mourir au fond des vieux âges…Et là vivent des hommes et des femmes d'une vie d'indifférence où lalenteur des gestes dit la science sue depuis très longtemps del'inutilité des tentatives.
Au bord des mers, des femmes dressent, des plis d'une robe arrêtéeaux hanches, leurs torses de chairs muettes, les bras levés, lourdsdes chevelures rousses, d'autres s'accoudent aux rochers,ou passent en la simplicité des draperies qui les couvrent.Des enfants luttent… Près des étangs, parmi les bois delauriers, sous un ciel traversé du vol horizontal de visionsblanches, des Muses chantent le rite sacré.