01
0280
"Huit jours c'est assez pour une sale boîte
comme ça "
03Des ambitions de tout lire, de tout connaître, et le désespérant à quoi bon
04et l'obsédant spectre de
la future mort.
05Cazefaisait minette aux femmes de b… le chapeau sur la tête et déclarait :
06 ça sent l'eau
07Singulière chose que la vertu d'une femme qui n'est que l'intégrité de la
08membrane hymen.
09Mardi soir chez Mallarmé. Il me parle de Baudelaire et de
l'étrange fascination
10qu'il éprouva en découvrant son livre qu'il ne connaissait pas au fond
d'une
11bouquinerie de province. Ce fut une possession, quelque chose à rendre
12fou. Je lui fais
remarquer que les jeunes gens de ma génération
13n'ont pu éprouver cela. Nous connaissions
Baudelaire de nom
14ou les commentaires de son œuvre et l'impression éprouvée
fut une
15admiration sans trop d'étonnement.
16Il ajoute que chez le Baudelaire des dernières années s'était développé
17une allure factice de fumisterie qui montrait que le fond naturel
18était épuisé. À
quarante ans, il est mort très vieux
80
"Huit jours c'est assez pour une sale boîte
comme ça !"
Des ambitions de tout lire, de tout connaître, et le désespérant à quoi bonet l'obsédant spectre de la future mort.
Cazefaisait minette aux femmes de b… le chapeau sur la tête et déclarait :"Ça sent l'eau."
Singulière chose que la vertu d'une femme qui n'est que l'intégrité de lamembrane hymen.
Mardi soir chez Mallarmé. Il me parle de Baudelaire et de l'étrange fascinationqu'il éprouva en découvrant son livre qu'il ne connaissait pas au fond d'unebouquinerie de province. Ce fut une possession, quelque chose à rendrefou. Je lui fais remarquer que les jeunes gens de ma générationn'ont pu éprouver cela. Nous connaissions Baudelaire de nomou les commentaires de son œuvre et l'impression éprouvée fut uneadmiration sans trop d'étonnement.
Il ajoute que chez le Baudelaire des dernières années s'était développéeune allure factice de fumisterie qui montrait que le fond naturelétait épuisé. À quarante ans, il est mort très vieux
01
0280
"Huit jours c'est assez pour une sale boîte
comme ça "
03Des ambitions de tout lire, de tout connaître, et le désespérant à quoi bon
04et l'obsédant spectre de
la future mort.
05Cazefaisait minette aux femmes de b… le chapeau sur la tête et déclarait :
06 ça sent l'eau
07Singulière chose que la vertu d'une femme qui n'est que l'intégrité de la
08membrane hymen.
09Mardi soir chez Mallarmé. Il me parle de Baudelaire et de
l'étrange fascination
10qu'il éprouva en découvrant son livre qu'il ne connaissait pas au fond
d'une
11bouquinerie de province. Ce fut une possession, quelque chose à rendre
12fou. Je lui fais
remarquer que les jeunes gens de ma génération
13n'ont pu éprouver cela. Nous connaissions
Baudelaire de nom
14ou les commentaires de son œuvre et l'impression éprouvée
fut une
15admiration sans trop d'étonnement.
16Il ajoute que chez le Baudelaire des dernières années s'était développé
17une allure factice de fumisterie qui montrait que le fond naturel
18était épuisé. À
quarante ans, il est mort très vieux
80
"Huit jours c'est assez pour une sale boîte
comme ça !"
Des ambitions de tout lire, de tout connaître, et le désespérant à quoi bonet l'obsédant spectre de la future mort.
Cazefaisait minette aux femmes de b… le chapeau sur la tête et déclarait :"Ça sent l'eau."
Singulière chose que la vertu d'une femme qui n'est que l'intégrité de lamembrane hymen.
Mardi soir chez Mallarmé. Il me parle de Baudelaire et de l'étrange fascinationqu'il éprouva en découvrant son livre qu'il ne connaissait pas au fond d'unebouquinerie de province. Ce fut une possession, quelque chose à rendrefou. Je lui fais remarquer que les jeunes gens de ma générationn'ont pu éprouver cela. Nous connaissions Baudelaire de nomou les commentaires de son œuvre et l'impression éprouvée fut uneadmiration sans trop d'étonnement.
Il ajoute que chez le Baudelaire des dernières années s'était développéeune allure factice de fumisterie qui montrait que le fond naturelétait épuisé. À quarante ans, il est mort très vieux