02despotique. Je sens que je combine des choses inutiles et difficiles
03 Je ne suis plus maître de l'enchaînement de mes idées qui
04 tournent à vide.
05 Dimanche 9 Octobre
06Hier soir, j'ai lu des vers à deux de mes amis qui dînaient chez moi
07l'un a baillé fréquemment, l'autre s'est endormi dès les
08premières lignes. Je conclus
de là que je suis en progès et que je
09commence peut-être à faire de la vraie poésie
10 Mercredi 12 Octobre
11Sur le fond rouge des rideaux, enfoncée en la blancheur malade des oreillers, une
12tête cireuse, au
profil aigu. des yeux clos, aux paupières bleuâtres, la ligne pincée du
13nez, la bouche cachée dans la
barbe grise, qui fait un sursaut aux mouvements de la
14mâchoire, croisées, sur les draps les mains qu'agite un mouvement fébrile.
15C'est une vieille figure de chevalerie, et le
chien qui gambade dans la chambre va se coucher aux pieds du mort comme le lévrier des antiques sépultures
despotique. Je sens que je combine des choses inutiles et difficiles. Je ne suis plus maître de l'enchaînement de mes idées qui tournent à vide.
Dimanche 9 octobre
Hier soir, j'ai lu des vers à deux de mes amis qui dînaient chez moi :l'un a baillé fréquemment, l'autre s'est endormi dès lespremières lignes. Je conclus de là que je suis en progès et que jecommence peut-être à faire de la vraie poésie.
Mercredi 12 Octobre
Sur le fond rouge des rideaux, enfoncée en la blancheur malade des oreillers, unetête cireuse, au profil aigu ; des yeux clos, aux paupières bleuâtres, la ligne pincée dunez, la bouche cachée dans la barbe grise, qui fait un sursaut aux mouvements de lamâchoire ; croisées, sur les draps, les mains qu'agite un mouvement fébrile.C'est une vieille figure de chevalerie, et le chien qui gambade dans la chambre va se coucher aux pieds du mort comme le lévrier des antiques sépultures.
02despotique. Je sens que je combine des choses inutiles et difficiles
03 Je ne suis plus maître de l'enchaînement de mes idées qui
04 tournent à vide.
05 Dimanche 9 Octobre
06Hier soir, j'ai lu des vers à deux de mes amis qui dînaient chez moi
07l'un a baillé fréquemment, l'autre s'est endormi dès les
08premières lignes. Je conclus
de là que je suis en progès et que je
09commence peut-être à faire de la vraie poésie
10 Mercredi 12 Octobre
11Sur le fond rouge des rideaux, enfoncée en la blancheur malade des oreillers, une
12tête cireuse, au
profil aigu. des yeux clos, aux paupières bleuâtres, la ligne pincée du
13nez, la bouche cachée dans la
barbe grise, qui fait un sursaut aux mouvements de la
14mâchoire, croisées, sur les draps les mains qu'agite un mouvement fébrile.
15C'est une vieille figure de chevalerie, et le
chien qui gambade dans la chambre va se coucher aux pieds du mort comme le lévrier des antiques sépultures
despotique. Je sens que je combine des choses inutiles et difficiles. Je ne suis plus maître de l'enchaînement de mes idées qui tournent à vide.
Dimanche 9 octobre
Hier soir, j'ai lu des vers à deux de mes amis qui dînaient chez moi :l'un a baillé fréquemment, l'autre s'est endormi dès lespremières lignes. Je conclus de là que je suis en progès et que jecommence peut-être à faire de la vraie poésie.
Mercredi 12 Octobre
Sur le fond rouge des rideaux, enfoncée en la blancheur malade des oreillers, unetête cireuse, au profil aigu ; des yeux clos, aux paupières bleuâtres, la ligne pincée dunez, la bouche cachée dans la barbe grise, qui fait un sursaut aux mouvements de lamâchoire ; croisées, sur les draps, les mains qu'agite un mouvement fébrile.C'est une vieille figure de chevalerie, et le chien qui gambade dans la chambre va se coucher aux pieds du mort comme le lévrier des antiques sépultures.