02Au fond le charme de la femme du monde dérive du sentiment de
03 sa richesse ou de son esprit, elle
est faite par la sécurité de la vie.
04 Cette sécurité diversifiée se fait insolence, ou noblesse
native, ou
05 espiéglerie charmante. La femme riche sait s'habiller par le fait
06 même qu'elle est
sûre que ses inventions de toilette sont bien
07 à elle, que la soie qu'elle porte lui appartient, que
ses diamants
08 sont à elles comme des recettes, comme des rentes.
09Chez la courtisane, l'idée du rapt se mêle à son luxe qu'elle porte, comme
10 une conquête, un appas ou un défi, mais non pcomme une
11 parure avec le seul désir, pour le seul plaisir d'être belle.
12J'ai observé ; un curieux effet du célibat chez une jeune fille.
13 Son argent passait autrefois à sa
toilette, maintenant la
14 maturité amène chez elle l'idée de s'installer, quelque chose de
15
définitif, elle meuble son appartement, elle sacrifie une robe
16 pour s'acheter une gravure.
17Peut-être que dans le mariage d'une jeune fille le désir d'être
18 chez soi, d'être maîtresse est pour
beaucoup dans son désir
19 On épouse, l'appartement, le rôle de ménagère
20À une mère de fille de 25 ans une autre mère disait apprenant
21 qu'on lui avait meublé un salon à elle : Vous voulez donc qu'elle ne se marie jamais !
Au fond, le charme de la femme du monde dérive du sentiment de sa richesse ou de son esprit, elle est faite par la sécurité de la vie. Cette sécurité diversifiée se fait insolence, ou noblesse native, ou espiéglerie charmante. La femme riche sait s'habiller par le fait même qu'elle est sûre que ses inventions de toilette sont bien à elle, que la soie qu'elle porte lui appartient, que ses diamants sont à elle comme des recettes, comme des rentes.
Chez la courtisane, l'idée du rapt se mêle à son luxe qu'elle porte comme une conquête, un appas ou un défi, mais non comme une parure avec le seul désir, pour le seul plaisir d'être belle.
J'ai observé un curieux effet du célibat chez une jeune fille. Son argent passait autrefois à sa toilette, maintenant la maturité amène chez elle l'idée de s'installer, quelque chose de définitif, elle meuble son appartement, elle sacrifie une robe pour s'acheter une gravure.
Peut-être que dans le mariage d'une jeune fille le désir d'être chez soi, d'être maîtresse est pour beaucoup dans son désir. On épouse l'appartement, le rôle de ménagère.
À une mère de fille de vingt-cinq ans, une autre mère disait, apprenant qu'on lui avait meublé un salon à elle : " Vous voulez donc qu'elle ne se marie jamais !"
02Au fond le charme de la femme du monde dérive du sentiment de
03 sa richesse ou de son esprit, elle
est faite par la sécurité de la vie.
04 Cette sécurité diversifiée se fait insolence, ou noblesse
native, ou
05 espiéglerie charmante. La femme riche sait s'habiller par le fait
06 même qu'elle est
sûre que ses inventions de toilette sont bien
07 à elle, que la soie qu'elle porte lui appartient, que
ses diamants
08 sont à elles comme des recettes, comme des rentes.
09Chez la courtisane, l'idée du rapt se mêle à son luxe qu'elle porte, comme
10 une conquête, un appas ou un défi, mais non pcomme une
11 parure avec le seul désir, pour le seul plaisir d'être belle.
12J'ai observé ; un curieux effet du célibat chez une jeune fille.
13 Son argent passait autrefois à sa
toilette, maintenant la
14 maturité amène chez elle l'idée de s'installer, quelque chose de
15
définitif, elle meuble son appartement, elle sacrifie une robe
16 pour s'acheter une gravure.
17Peut-être que dans le mariage d'une jeune fille le désir d'être
18 chez soi, d'être maîtresse est pour
beaucoup dans son désir
19 On épouse, l'appartement, le rôle de ménagère
20À une mère de fille de 25 ans une autre mère disait apprenant
21 qu'on lui avait meublé un salon à elle : Vous voulez donc qu'elle ne se marie jamais !
Au fond, le charme de la femme du monde dérive du sentiment de sa richesse ou de son esprit, elle est faite par la sécurité de la vie. Cette sécurité diversifiée se fait insolence, ou noblesse native, ou espiéglerie charmante. La femme riche sait s'habiller par le fait même qu'elle est sûre que ses inventions de toilette sont bien à elle, que la soie qu'elle porte lui appartient, que ses diamants sont à elle comme des recettes, comme des rentes.
Chez la courtisane, l'idée du rapt se mêle à son luxe qu'elle porte comme une conquête, un appas ou un défi, mais non comme une parure avec le seul désir, pour le seul plaisir d'être belle.
J'ai observé un curieux effet du célibat chez une jeune fille. Son argent passait autrefois à sa toilette, maintenant la maturité amène chez elle l'idée de s'installer, quelque chose de définitif, elle meuble son appartement, elle sacrifie une robe pour s'acheter une gravure.
Peut-être que dans le mariage d'une jeune fille le désir d'être chez soi, d'être maîtresse est pour beaucoup dans son désir. On épouse l'appartement, le rôle de ménagère.
À une mère de fille de vingt-cinq ans, une autre mère disait, apprenant qu'on lui avait meublé un salon à elle : " Vous voulez donc qu'elle ne se marie jamais !"