02On a dit que le vers français n'existait pas par lui-même,
03n'était pas à l'état d'isolement. Si il
est ainsi seulement
04avec une condition — il faut que l'énoncé qui fait vers
05soit tellement impérieux, qu si parfait, qu'il appelle
06un vers non exprimé, par
cette seule raison que la suprement
07perfection du premier, rend l'existence d'un second vers possible,
08et que l'indubitable possibilité de ce second vers, lui donne une
09virtuelle puissance
10au talu de la route qui monte on s'assied a no pi
11les pieds dan la poudre blanche du chemin, en face montele suit
12l'autre talus, d'herb jaunie, pui plu haut, au dessu d'une
13tendre et frissonnante verdure de seigles hauts, le ciel,
14su leque se detach un grêle feuillage remuant d'arbustes,
15et le tach sombr d'un chêne. et dan la pierre sombre et
16saphir du
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? , la
lune, blanch, de vrai argent,
?????????????????????????????????????????????????????????????????????????
17
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? encore, plane sur le silence, ou de tem en temp monte
18le bruit de voix de quelques maisons en contre-bas,
19au pied de grand arbres collines,
perdu dan la verdure
20bruissante de grands arbres —
On a dit que le vers français n'existait pas par lui-même, n'était pas à l'état d'isolement. Si, il est ainsi seulement avec une condition : il faut que l'énoncé qui fait vers soit tellement impérieux, si parfait, qu'il appelle un vers non exprimé, par cette seule raison que la suprême perfection du premier rend l'existence d'un second vers possible, et que l'indubitable possibilité de ce second vers lui donne une virtuelle puissance.
Au talus de la route qui monte, on s'assied les pieds dans la poudre blanche du chemin, en face le suit l'autre talus d'herbe jaunie, puis plus haut, au-dessus d'une tendre et frissonnante verdure de seigles hauts, le ciel, sur lequel se détache un grêle feuillage remuant d'arbustes, et la tache sombre d'un chêne. Et dans la pierre sombre et saphir du ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? , la lune, blanche, de vrai argent, ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? encore, plane sur le silence, ou de temps en temps monte le bruit de voix de quelques maisons en contre-bas, au pied de collines, perdu dans la verdure bruissante de grands arbres.
02On a dit que le vers français n'existait pas par lui-même,
03n'était pas à l'état d'isolement. Si il
est ainsi seulement
04avec une condition — il faut que l'énoncé qui fait vers
05soit tellement impérieux, qu si parfait, qu'il appelle
06un vers non exprimé, par
cette seule raison que la suprement
07perfection du premier, rend l'existence d'un second vers possible,
08et que l'indubitable possibilité de ce second vers, lui donne une
09virtuelle puissance
10au talu de la route qui monte on s'assied a no pi
11les pieds dan la poudre blanche du chemin, en face montele suit
12l'autre talus, d'herb jaunie, pui plu haut, au dessu d'une
13tendre et frissonnante verdure de seigles hauts, le ciel,
14su leque se detach un grêle feuillage remuant d'arbustes,
15et le tach sombr d'un chêne. et dan la pierre sombre et
16saphir du
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? , la
lune, blanch, de vrai argent,
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17
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? encore, plane sur le silence, ou de tem en temp monte
18le bruit de voix de quelques maisons en contre-bas,
19au pied de grand arbres collines,
perdu dan la verdure
20bruissante de grands arbres —
On a dit que le vers français n'existait pas par lui-même, n'était pas à l'état d'isolement. Si, il est ainsi seulement avec une condition : il faut que l'énoncé qui fait vers soit tellement impérieux, si parfait, qu'il appelle un vers non exprimé, par cette seule raison que la suprême perfection du premier rend l'existence d'un second vers possible, et que l'indubitable possibilité de ce second vers lui donne une virtuelle puissance.
Au talus de la route qui monte, on s'assied les pieds dans la poudre blanche du chemin, en face le suit l'autre talus d'herbe jaunie, puis plus haut, au-dessus d'une tendre et frissonnante verdure de seigles hauts, le ciel, sur lequel se détache un grêle feuillage remuant d'arbustes, et la tache sombre d'un chêne. Et dans la pierre sombre et saphir du ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? , la lune, blanche, de vrai argent, ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? encore, plane sur le silence, ou de temps en temps monte le bruit de voix de quelques maisons en contre-bas, au pied de collines, perdu dans la verdure bruissante de grands arbres.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier